Amis sportifs, je suis le seul intellectuel 50% sportif;
amis intellectuels, je suis le seul sportif 50% intellectuel;
amis cons, allez surfer ailleurs;
amis, jeunes ou vieux, qui ne voulez pas mourir idiots, venez me rendre une petite visite de temps en temps.

lundi 29 septembre 2014

QUATRE

    Ce matin, commençons par un sourire : il concerne les patronymes et en particulier ceux qui sont l'addition de deux noms de famille, autorisée par l'état-civil, et qui nous vaut la floraison d'acronymes dont les journalistes se gobergent à propos des pipeuls. DSK, PPDA, FOG (celui-là est un peu nébuleux, je l'admets), NKM,... Dorénavant, appelez-moi DM, prononcé à l'américaine, soit diem. Et j'attends avec impatience le jour où une femme au patronyme double exigera de le conserver intégralement pour l'accoupler au nom-composé de son mari , le jour où madame Lamy-Sonjon épousera monsieur Durand-Lanusse*.
    Et maintenant, finissons par un point à discuter : il me semble que nous confondons les mots Progrès et Innovations, en particulier à propos des Sciences. Ne pensez-vous pas que la recherche constante d'innovations est un des caractères de l'Homme, mais que cette innovation ne constitue pas automatiquement un progrès ? Et pourtant, j'entends bien des politiciens parler de progrès pour une innovation, se donnant par là une caution positive et anticipant sur les effets de la nouveauté en question. Je laisse cela à votre appréciation.

*Patronymes authentiques

samedi 27 septembre 2014

AU FAIT...

    Alors mes canailles, que Lucifer me tenaille, vous n'êtes jamais rassasiés ; dès que je fournis de la matière vous dévorez, dès que je me repose un peu, plus une visite... Enfin, bien que vous ne soyez  pas assez nombreux à mon goût vos passages sur YADUPEKU? me font toujours plaisir.
    Si j'avais un petit reproche à vous faire, mes agneaux, c'est que vous n'utilisez pas le volet interactif du blog ; pour ajouter à mon bonheur, un petit reproche par ci, une question par là, une saillie dans vos commentaires m'aideraient à croire que je ne suis pas le seul jobastron sur Terre.
    D'autre part, faites connaître mon blog, dans la mesure où vous l'appréciez et le considérez comme fréquentable.
    Enfin, sauf erreur de Gougueule, il semble que j'ai un visiteur d'Ukraine ; j'avoue que si cette nouvelle m'était confirmée elle a tout pour attiser ma curiosité et ma reconnaissance. A l'intéressé de me répondre...

vendredi 26 septembre 2014

RETOUR SUR UN VIEILLISSEMENT

    Jésumarijosef, l'estoc de massue en pleine poitrine, l'atemi félon dans la nuque, le coup de Jarnac médiatique ! Un nouvelle fois ma radio m'a bourrelé -pour les bourrelets repassez, je n'ai pas un gramme de trop- alors que je m'apprêtais, repu, à quitter la tablée matutinale.
    L'information fatale : Malcom Young, membre éminent d'AC/DC, atteint de démence et d'amnésies après un accident cérébral. Et là, tout à coup, mastiquant encore ma dernière bouchée de pain azyme, je fus téléscopé par l'express temporel ; on met des mois à oublier les petites misères de l'âge et la tête qu'on voit tous les jours dans le miroir... Et boum ! Le temps vous attrape par l'oreille pour vous rappeler que les aiguilles sont en rotation accélérée et tout ce que nous cachions au fond de la mare remonte à la surface. Comme dit le poète, mes vingt ans c'était hier...
    Alors je me suis mis à supputer, et même à suppurer du grisâtre : Angus Young, le lutin à la gibson, approche de la soixantaine, Sharon Stone a cinquante six ans et moi-même je ne me sens pas au mieux de ma forme.
    Dire que je connus mes premiers émois sexuels en apercevant la superbe croupe de Dora Doll dans un film dont j'ai oublié le nom (je devais être en sixième)... Voilà qui enfonce encore un peu le clou, que dis-je le piquet, le poteau, le mât !
    Allez, je vais jouer au jeune, prendre mon morey et me casser. DMOS

mercredi 24 septembre 2014

TAXES : HI ! FOLIE : AH ! COLERE : PAS ?

    Jésumarijosef ! J'ai les boules (pas de pétanque, vous croyez que c'est l'heure !?)...
    Je m'étais levé serein, calme comme un bébé qui vient de pomper sa dose au sein maternel, quand, dans un mouvement aussi incontrôlé que moralocide, j'ouvris ma radio -les puristes, laissez vos remarques sur cette expression dans votre poche- et pire encore, sans changer de station, RTL en l'occurence.
    Il faut vous dire qu'à l'ordinaire nous déjeunons avec France Musique afin d'éviter de nous suicider tout de suite à l'annonce des nouvelles du jour.
    Peste, morbleu et -j'ose le dire- ventre de biche ! Alors que le journaliste égrénait les meurtres de première fraîcheur et les attentats tout juste sortis du four, ma bonne humeur s'évapora comme nos sous en automne (je parlerai du physcus cannibalis plus tard), puis mon ire vint, boutée par deux questions -en quelque sorte mon ire aux quois- que voici :
    1- Existe-t-il des gens assez tordus ou assez cons pour assister sans frayeurs à la lente agonie des agriculteurs, à l'extinction du monde paysan ?
    2- Il n'y a donc personne, parmi les hautes intelligences qui nous dirigent, pour siffler la fin de la Saint-Barthélémy des impôts locaux ? Car, enfin, les sommes demandées, au regard de nos moyens, sont devenues ubuesques et bien des gens qui se sont saignés vingt ou trente ans pour acquérir leur logement doivent envisager de vendre leur toit, parfois après avoir négocié trois kopecks leurs meubles puis leur voiture.

    Je ne saurais vous dire précisément ce que j'ai entendu qui m'a mis dans cet état mais me voilà tout estranciné et seul un bon petit plat à midi ou un gentil câlin plus tard pourra me remettre les sangs en repos.
   Allez, aujourd'hui je ne prends pas mon morey parce qu'il pleut et qu'il n'y a pas un pet de vent. Quant à me casser... DMOS


P.S. : J'ai déjà commis des à-peu-près pourris, mais celui de mon titre, outre qu'il demande des connaissances en biologie marine, me semble un "must". Et demain vous pourrez dire que vous avez lu mon "best" hier. Navrant...

lundi 15 septembre 2014

BONJOUR LES DEGROUIGNES

    Alors, mes mignons, vous ne pensiez pas que j'allais vous pondre un article quotidien pour que vous vous boyautiez à gorge déployée ! Je réclame mon droit à la paresse et, secondairement, à écrire des bouses (je suis un très bon bouseman, le BB king du jeu de mots consternant).
    A la limite, je peux vous offrir trois instantanés d'un festival du livre de ce week-end :
    1- Je m'y suis enrhumé malgré la chaleur torride car j'ai pris le vent du siècle, un autre auteur -pour l'instant plus connu que moi- m'a esquivé XXXL.
    2-Un romancier passé me voir, alors que je lui disais que j'étais à mon deuxième tirage m'a dit "Tu en as vendu trois cents !! C'est parce que tu as forcé la vente". Et toc !
    3- La veille, tandis que je tentais, devant une assistance modérée, de parler de crowdfunding, une vieille toupie m'a interrompu pour déverser son seau d'acide sur moi et l'humanité : je la remercie vivement et la prochaine fois que nous nous croiserons, si je ne fuis pas les relents corrosifs, je me propose de deviser avec elle, par exemple de courtoisie.

 Le bruit d'un club de fans de HIER, LA TERRE s'est arrêté de courir : le Club des Dégrouignés est prêt à fonctionner. Il ne lui manque qu'un(e) président(e) et un(e) secrétaire ; le trésorier n'est pas nécessaire puisqu'il fonctionnera sans un fifrelin. Les candidats à ce poste prestigieux sont invités à me contacter. A suivre...

dimanche 14 septembre 2014

TROIS

    J'éprouve une certaine honte -honte d'écrivain, c'est-à-dire saturée de complaisance et de délectation- en constatant que j'ai ouvert cette rubrique sans abonder son fonds. Par bonheur une idée subite va peut-être me sauver de l'ignominie : les formules toutes faites à déchirer à belles dents.
    Et, tout de go, je vous offre la première qui émoustille mon cerveau, elle qui est venue me provoquer alors que je tentais une sieste dans mon transat... un PAYSAGE DE CARTE POSTALE.
    Cette formule laisse à penser qu'un endroit est si beau qu'il devient digne de figurer sur un de ces clichés que les griffes du tourisme offrent à notre concupiscence béotienne. Mon oeil ! La carte postale, à l'image -jeu de mots- des documentaires et autres émissions à prétentions touristico-éducatives, constitue un trompe l'oeil indigne, une mise en scène frauduleuse.
    Comme le propriétaire véreux, qui présente son bien frelaté à un acheteur innocent, a pris soin de cacher les défauts, de masquer le bordel et de mettre en valeur les rares qualités, le photographe truque en retouchant le ciel, en ne cadrant que le séduisant, évitant la verrue toute proche qui agresse vos yeux quand vous venez visiter les lieux.
    Dans la même perspective votre regard embrassera le monument remarquable et l'ignoble magasin de souvenirs qui le flanque, le bel étang et le "hangar à la chaussure" dont le commerce l'a agrémenté.
    La carte postale est souvent le mensonge d'un lieu fantasmé, une caution pour le bousillage de son environnement, l'attrape-gogo qui vous vend un monde qui n'existe plus pour que vous veniez dépenser vos euros là où il faut.
    Quand je vois certains endroits, que je connais un peu, dans des émissions mettant en valeur les beautés de la France je m'esbaudis ; mais... où sont les villas qui enserrent le magnifique alignement de Carnac, les rutilants supermarchés à l'horizon de la cité de Saint-Malo, la belle saignée de l'autoroute sur le fond des collines niçoises ?
    Je sais, j'ai mauvais esprit. Pourtant je ne peux pas m'empêcher, quand je lis ou entends PAYSAGE DE CARTE POSTALE qu'on est en train de me faire prendre des vessies pour des lanternes. Je lui préfère mes modestes beautés -que je garde pour moi- ou la vérité crue de quelque photographe impulsif qui a figé pour l'éternité un village-rue vertigineux d'inintérêt ou une station d'essence aussi rutilante qu'architecturalement désespérante.

mardi 9 septembre 2014

ARCHITECTURE : SOPORIFIQUE ou SOAP HORRIFIC ?

    Je lisais dans JEUNE AFRIQUE un article sur le Rwanda ; en illustration du texte une photo, non pas des fameuses vertes collines mais un cliché urbain, de Kigali sans doute.
    N'étaient les habitants, tous noirs, on pourrait être dans une rue de Levallois-Perret, de Francfort ou d'Oulan-Bator : le même mobilier urbain, les mêmes immeubles de verre et de béton. Et je me dis que "Ils" sont en train de réussir la mondialisation de l'architecture. L'ennui monte déjà par bouffées...
    Pourquoi  ne pas ouvrir le monde à l'architecture organique chère au talentueux belge Philippe Samyn ?
    Autrement, le pays qui oserait l'effronterie d'un urbanisme relocalisé et historique -pourquoi pas la France ?- serait sûr, d'ici quelques années, de gagner le jackpot touristique, lorsque tous les voyageurs-touristes, épuisés de l'uniformité, se rueront sur les rares lieux encore "différents".

samedi 6 septembre 2014

PAILLETTES

    Il a consommé un amour périmé : il est mort de botulisme érotique.

                                                                                  *

    Jeune maîtresse d'un vieil écrivain  : avaloir des à-valoir.

                                                                                  *

    Vous ne supportez pas vos voisins  : tant pis pour vous. Vous n'aviez qu'à faire comme les Dassault, vous acheter une villa dans un domaine boisé de 850 hectares (à Coignières dans les Yvelines).

                                                                                  *

    Nous ne sommes pas les propriétaires de la Terre, seulement les usufruitiers, aujourd'hui sans doute les héritiers illégitimes.

                                                                                  *

    Veille, arbre, vieil érable vénérable,
    Vieillard au râble puissant, puisant dans le sable
    Et le sol arable ta substance, nous rappelant
    Que le seul impondérable, c'est le temps.

                                                                                   *

    Je suis plutôt pessimiste quant à la survie de l'optimisme.

SMVD

    Aujourd'hui j'ai envie de me vautrer dans ma crasse intellectuelle avec une modeste proposition, comme aurait dit ce bon vieux Swift.
    Je ne peux pas croire qu'avec toutes ces fines pointures de la statistique et de la finance, avec tous ces ordinateurs qui peuvent calculer au demi-décibel près le bruit d'un pet de mouche sur l'Annapurna, on ne puisse fixer le salaire minimum pour un vie décente (c'est à dire sans en baver en fin de mois).
    Je ne parle pas du SMIC dont on sait depuis belle lurette qu'il permet à peine de survivre, non, je pense à un revenu qui permettrait de se loger, de se nourrir, de s'habiller et de se déplacer sans sueurs froides à la première dépense imprévue.
    Il va de soi que le SMVD (Salaire Minimum Vie Décente) serait à moduler selon la composition du foyer et à réévaluer régulièrement.
    Je proposerai même que, pour trouver l'argent nécessaire à l'établissement du SMVD, on rabote les plus hauts revenus, à concurrence de la somme nécessaire qui sera imputée de façon directe (en quelque sorte l'imputation avant l'amputation).
    Mon amical souvenir à mes amis footballeurs qui n'ont pas que le sport, de haut niveau...

    Alors? J'ai encore écrit une connerie. Super, encore une bonne journée.