Amis sportifs, je suis le seul intellectuel 50% sportif;
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amis, jeunes ou vieux, qui ne voulez pas mourir idiots, venez me rendre une petite visite de temps en temps.

mercredi 21 novembre 2018

UNE ANGLICHONNERIE DE PLUS

Ah, lààà ! On me titille, on m'escarmouche, on me cherche, on me provoque !

    Après une bonne séance d'escalade, j'étais zen comme une holothurie qui fait la sieste, lorsque, ventre saint gris ! une chaîne de radio -dont je ne citerai pas le nom par honte de ma pusillanimité et pour ne pas lui faire de publicité- diffusa trois annonces commerciales successives.
    Toutes employaient la même expression pour essayer de nous vendre leurs produits frelatés : black friday.
    Mon sang (tôt) ne fit qu'un tour : foin de ces anglichonneries dont les cuistres des ondes rebattent nos oreilles, mais ça, c'est la goutte qui fait déborder le vase, comme disent les incontinents.
    Je t'en mettrai, moi des black friday ; marchands du temple, vous pouvez compter que j'aille profiter de vos promos inouïes...
    Plutôt un bras d'honneur, oui.
    Je sais, l'ire m'égare, mais comment ne pas bouillir face à cette agression mercantile : après alloouinn ou comment déstocker quelques millions de bonbons, voici blaquefrailledé, le jour où vous allez faire l'affaire du siècle
    Que de questions me suggèrent ces crapoteuses sollicitations...
Si je paye un article au prix fort, je suis nase ?
Vu qu'il y a sans cesse des rabais, quel est le vrai prix de cet objet ?
Et si on faisait l'économie de la pub pour faire baisser le prix des articles ?
Quand arrêtera-t-on de nous prendre pour des couillons ?

    Moi, à part le 13, je ne connais pas de vendredi noir, sauf dans Robinson Crusoe.

vendredi 16 novembre 2018

AUX DÉLICES DE FESSEBOUQUE

    A l'époque où j'ai ouvert ma page FB je n'ai pas tardé à recevoir des invitations de jeunes femmes, bien de leur personne, en général célibataires quoique mères d'un(e) enfant adorable. Une fois l'écume des hameçonneurs du web éliminée, il restait quelques accortes damoiselles en mal de relations ; je préférais ignorer toute cette douleur si pudiquement suggérée.
   Une fois seulement, je me suis permis une réponse à ce type d'invitation : la jeune dame avait un nom qui m'amusait (Marie Lise Rentreboulet) et me faisait part d'une origine belge -peuple pour lequel je professe une coupable sympathie, de Louvain pour être exact, siège de la fameuse université catholique. Je lui envoyais donc un courriel des plus littéraires dans lequel je lui demandais pourquoi elle s'intéressait à un vieux phacochère tel que moi : je n'eus plus aucune nouvelle...
    Il y a presque deux ans je fus frappé par une nouvelle vague d'invitations qui émanait de jeunes filles à forte poitrine ; en général leur vêture mettait en valeur ces rondeurs bien placées et la plus remarquable de ces personnes m'adressa sa demande avec une photo où son haut de maillot deux pièces menaçait d'exploser sous la pression mammaire. Cerise sur le gâteau, un chihuahua se tenait entre ses deux globes, montrant les premiers signes d'un étouffement tétinoïdal.
    Après cet épisode poitrinaire une période de calme me fit croire que j'allais être définitivement tranquille. Béotien que j'étais ! Depuis huit jours je suis touché par une sympathique vague d'invitations  : des jeunes mousmés*, intégralement dévêtues, me sollicitent -pourquoi moi ??- et m'appâtent au moyen de photos où, dans le plus simple appareil, elles reçoivent en un endroit aussi obscur qu'intime l'hommage d'une fusée à tête chercheuse.
     Bien évidemment je laisse passer cette troisième onde, mais je commence à m'interroger sur la nature de la prochaine vague.


* Quoiqu'elles paraissent plutôt indonésiennes.

dimanche 11 novembre 2018

PETIT BILLET DE RETOUR

   J'avais commis, il y a belle lurette, un article sur le cynisme en politique et je pensais -benêt que je suis- avoir clos définitivement ce chapitre. Saperlotte, cornegidouille et cristi ! Notre premier ministre vient de balayer les dernières miettes de ma naïveté : l'augmentation des taxes sur les carburants, c'est pour amorcer la transition écologique !
   Les bras m'en sont tombés ; par bonheur, je n'étais pas en train de déménager une armoire. Estimant que M. Philippe est aussi féru d'écologisme que je le suis d'abstinence sexuelle, je me suis permis de me gausser de cette vertu soudaine, avant de m'incliner devant cette faux-culerie de première classe.
   Du coup, Mme Le Pen nous a entamé un petit couplet anti-écolo ; si à chaque couac d'un pseudo défenseur de l'environnement elle tire à vue, nous n'avons pas fini de rire...vert.
   Au passage vous aurez noté le lapsus du chef du gouvernement : il a dit -et je l'ai écouté plusieurs fois pour être sûr- que l'augmentation des taxes c'était pour la lutte contre le climat. A vous d'en tirer les conclusions qui s'imposent par rapport à la lutte contre le réchauffement ou le dérèglement climatique...