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dimanche 9 avril 2017

PLAISIR D'HUMOUR

     J'emprunte ce titre à Alphonse Allais ( pas vache en l'occurance), pour vous parler de nos zopos, lesquels, actualité oblige, font régulièrement bouillir ma cafetière cérébrale.
    Curieux de savoir si les jeux de mots ont un sens, je me propose de tester quelques à-peu-près sur nos candidats à la présidentielle. 
 Fillon, filleul fielleux, auquel nous ne nous fions guère ?
 Le Pen, à peine pénible, à la clé de son destin en main.
 Macron (anagramme : mon car...), macro(n)céphale, mais creux ?
 Lassalle lassa la salle de ses saillies.
 Poutou pour tout pourri ?
 Dupont-Aignan, du bon teigneux ou du bon agneau ?
 Artaud en retard, en pétard.
Cheminade se minant en chemin.
 Asselineau assez linotte. 
    J'en ai oublié deux ? Ah, mon... ami on met l'anchois où l'on peut ! Si nous mélangeons Mélanchon et Hamon, nous obtenons Mélamon ; le titre Mélamon, amis ?, outre son harmonie sonore, prêterait à des sous-entendus douteux, mais je ne m'aventurerai pas sur ce terrain.
    Voilà, à vous de voir si le calembour "fait sens" , comme disent les gens qui causent bien.
    A propos, vous avez dit zopo ? Et pourquoi pas zippo, quand ils mettent le feu à la salle (pas à Lassalle) ou zeppo, quand ils font leurs comédiens (Poutou et Besancenot, eux aussi des Marx brothers) ? 
    Zappons les zopos d'opposition et finissons par un pompion* : à bas les zopositions !

Nota bene : attention, cet article est susceptible de recevoir des additifs.

*Bonjour wikipédia...

vendredi 7 avril 2017

MARCEL PROU(s)T

    Craignant d'avoir plombé l'atmosphère avec mon dernier article, je me suis résolu à aborder un sujet plus léger, mais d'une grande délicatesse...
    J'étais à peine prépubère quand j'entendis parler de Joseph Pujol pour la première fois ; les adultes faisant des gorges chaudes, le diablotin de mon cerveau -déjà à l'oeuvre à l'époque- me fit tendre l'oreille : il s'agissait du pétomane, gloire de l'avant-première guerre mondiale.
    Je n'ai jamais su si mon grand-père l'avait vu -entendu serait plus exact- sur scène mais comme l'aïeul de mon diablotin fouraillait dans sa cervelle, il ne manquait pas de faire référence, dans des contretemps malicieux, à cet artiste de renommée mondiale.
    Pour ma part, ce personnage me faisait plonger dans un abîme d'idées et de questions : ayant vu des photos de ses prestations scéniques je me demandais si, pour jouer Au clair de la lune avec un flûtiau (authentique), il devait retirer son pantalon et, dans ce cas, comment il embouchait l'instrument. J'étais petit mais déjà curieux...
    Parfois je me perdais en conjectures sur ses techniques modulatoires et, ayant entendu dire qu'il pétait la Marseillaise, je le baptisais Caruso du fondement* (quelques années plus tard, lisant Rabelais, je trouvai la justification à ma formule dans l'expression "barytonner du cul" ).
    Sachant qu'il éteignait les lumières de la scène d'un gaz surpuissant je tentais de souffler -en vain- une allumette, ne parvenant qu'à griller mes doigts et mon pantalon court.
    Parvenu à ma majorité, j'ai pu constater que ce talent, s'il arrachait des hurlements d'hilarité dans les chambrées militaires, faisait un bide auprès de la gent féminine. Et même si j'ai écrit un jour que "dans un jeune couple il n'y a que le premier pet qui coûte", je déconseille fortement à tout soupirant ce fâcheux laisser-aller.
    En mon âge mûr, enfin, j'ai essayé d'imaginer notre bon Pujol le jour où il a fait valoir ses droits à la retraite et valider ses vingt-sept années d'activité gazière.
    Je ne saurais terminer cet édifiant article sans dénoncer une contre-vérité : dans ma tendre enfance, pour dissuader les pétomanes en herbe, des adultes affirmaient que péter nuisait à la santé. Joseph Pujol ayant vécu jusqu'à 88 ans, je me vois contraint d'apporter le plus vigoureux démenti à cette assertion, dans un pur souci de rigueur historique.
    Je suis certain que vous me saurez gré, dans un actualité particulièrement lourde, d'avoir attiré votre attention sur cet artiste injustement oublié.

*J'étais petit mais déjà amateur de bons mots.

lundi 3 avril 2017

TROIS PETS DE LAPIN (Trois pins de la paix)

Violeurs, tortureurs, tueurs de sang-froid, exploiteurs de leurs frères humains, vous êtes des sous-hommes. Même une amibe est plus utile que vous. La place que vous occupez dans la littérature et le cinéma en dit long sur notre fascination pour le mal ; pourtant, être civilisé c'est faire taire en soi le monstre qui sommeille. Sinon, à quoi bon ces siècles de pensée, d'art, de technologie...

Dans les vestiaires socialistes traînent les promesses piétinées, dans ceux d'En marche les vestes retournées ; dans les couloirs des républicains errent les fantômes de la vérité et dans ceux du Front Mme Desmagots traîne ses savates éculées... Ici on parle d'harmonisation (une sorte de tournante* politique avec coups de poignard) là où il y a peu on se gargarisait d'union. La France insoumise séduit, sauf les médias qui renâclent à en trop parler (il faut dire que son chef les frappa de taille et d'estoc). Moult électeurs ne savent où ils vont donner de l'urne. Quant au futur débat à onze, gageons que cette partouze médiatique fera pfuiiit, à moins qu'elle ne soit un joyeux bordel, ou un slalom parallèle. Comme disait Lao Tseu "Ce n'est pas en mettant plusieurs litchis dans ta bouche que tu en sentiras mieux le goût."

La baudruche Trump -qui s'est un peu dégonflée- pourrait reprendre un peu d'air au détriment de la nature ; après tous ses échecs, le blond (qui en a moins sous le scalp que toutes les starlettes platine dont il se gausse) pourrait se venger un peu sur la Terre, cette rien du tout, en violant ses trésors enfouis, en la bousillant un peu, pour le plaisir. Sous-hommes de tous les pays, décomplexez-vous !

*Je prends ce mot pour ce qu'il est : ignoble.