Amis sportifs, je suis le seul intellectuel 50% sportif;
amis intellectuels, je suis le seul sportif 50% intellectuel;
amis cons, allez surfer ailleurs;
amis, jeunes ou vieux, qui ne voulez pas mourir idiots, venez me rendre une petite visite de temps en temps.

dimanche 30 octobre 2016

GASTROPOLITICO II

Bien qu'ayant honteusement lézardé sur la plage, notre collaborateur, Goûtgueule Matthew vient de nous faire parvenir le second volet de son enquête sur les cuisines électorales.

    Quoiqu'en pense mon rédacteur en chef j'affirme avoir mérité de m'alanguir au soleil car, à  ma grande surprise, les petites adresses pullulent et j'ai frôlé l'embarras gastrique puisqu'une cinquantaine d'établissements m'étaient proposés.
    Pour certains je m'en suis tenu au ouï-dire : les restaurants De Bourbon et Vigne offrent une carte des alcools rikiki ; à la rôtisserie Jean-Marc Fauché ça sent la cuisine à trois sous ; Chez Poutou, le patron vous fait la bise mais c'est du fricot de misère ; au Macron Burger on voit et on sent trop le laboratoire culinaire.
    Je recommande quatre établissements, avec les réserves d'usage, bien entendu.
    En tête, la Taverne Mélanchon, sympathique boui-boui dans son jus, où vous pourrez déguster des plats cuisinés avec les tripes : tête de veau ravigote, brouillades diverses, poulet à la diable et une remarquable tarte Danlagueule. A noter : pour les journalistes munis de leur carte de presse un dessert gratuit, vigoureux assemblage de châtaignes, d'avoine et de pruneaux.
   Juste derrière dans mon classement, L'Auberge Verte qui sert des plats originaux, plutôt végétariens, toniques et engageants. En dessert je conseille la bombe Monsanto, qui vous glace le palais avant de vous brûler les entrailles. Seul bémol : le couple qui tient ce sympathique estaminet se dispute souvent pendant le service, à la gêne du client.
    En troisième position, Chez Montebourg. A ne pas confondre avec la boîte échangiste du Marais, le Monte-bourre, deux arrondissements plus loin. Ce chef pétulant et portant beau vous propose une cuisine séduisante, agréable en bouche mais manquant parfois de corps. Service impeccable.
   Dernier de ce quatuor, la guinguette Dupont-Aignan, au style un peu vieillot, où les plats sont accommodés avec conviction. Toutefois j'ai noté une tendance à l'emprunt, comme un écho des maîtres queux d'antan revus de la main droite. 

    Je ne dénoncerai pas ceux de mes confrères qui se sont déshonorés par des jeux de mots, tels que De Rugy a mangé du lion, Filoche part à la pêche aux voix, ou Jean Lassale devrait faire le ménage dans les partis... Personnellement je me suis abstenu d'une visite chez Alexandre Lecouillard : on n'est jamais à l'abri d'un jeu de mots incontrôlé.

samedi 29 octobre 2016

TROIS FOIS RIEN = RIEN

    Chers petits vampires lecteurs, demain Goûtgueule Matthew devrait nous livrer le second volet de son enquête sur les gargotes politiques, à moins qu'il soit parti profiter de la mer à 19° et de l'air ensoleillé à 24 !
    Pour vous faire patienter une métaphore contrepéteuse, à moins qu'il ne s'agisse d'une contrepèterie métaphorique, afin de relever le niveau de ce blog en perdition. A propos de la cérémonie du thé au Japon, ce sacrifice à la lenteur : il défend le thé et défait le temps.
    Pour finir un petit pot-pourri de pensées du jour (très fin) :

    A quoi bon le fois gras et le caviar si je n'ai plus faim.
    Au milieu d'une forêt, l'incroyable présence des arbres dans l'espace.
    De plus en plus de pauvres : la souffrance de la sous-France...

    Ah, si, j'oubliais : hier, j'ai entendu Philippe Sollers sur France-Inter, dans un numéro de modestie dont il a le secret (à réécouter en peau de caste). Camus disait qu'il n'y a pas de vanité intelligente !

mardi 25 octobre 2016

ÂMES SENSIBLES S'ABSTENIR...

    Âmes sensibles s'abstenir : aujourd'hui, question jeux de mots j'ai fait dans le gore...

    Candidature à l'élection présidentielle américaine d'Hillary Clinton : il a ri, Clinton, son époux, ou il s'est montré mari marri ? A voir Hillary hilare on peut penser qu'il a bien réagi. Trump, quant à lui, dégringole dans les sondages, et on sait que celui qui décline tonne, d'où ses colères.

    Copé ne connaît pas le prix des pains au chocolat : moi qui n'en achète jamais je ne lui lancerai pas la première pierre, juste une contrepèterie à méditer... Copé, le prix des petits pains ; copains, le prix des petits pets.

    Au chapitre "agaceries", je peste contre l'apparition de la pub sur France Inter : d'abord discrète, la voilà qui prend ses aises. Ainsi, ce matin, en guise de petit déjeuner, j'ai dû avaler ce distique qui renvoie Prévert au néant...
                                        Pour ton dépannage auto
                                        C'est vu, c'est Vulco.

    Une information m'a arraché l'oreille gauche : Nicolas Batum, sportif français jouant aux USA, émarge à deux millions de dollars mensuels, alors que nos salaires de misère ne rempliraient notre bas de laine de la même somme qu'en 90 ans... À lui le ballon de basket, à nous le bas long de basse quête.

    Je ne sais pas ce que j'ai moi, aujourd'hui, mais je pète le feu, et, d'une certaine façon,  je fête le peu.

dimanche 23 octobre 2016

GASTROPOLITICO

    Voici un article de notre spécialiste de l'analyse politico-gastronomique, Goûtgueule Matthew.

    Ce mois-ci je me suis intéressé à la po(pote)litique, partant du principe qu'un politicien reste orateur ; après avoir consommé consciencieusement les menus de chacun je suis arrivé à quelques conclusions à propos des chefs des plus grandes tables. En revanche, je n'ai pas eu le temps de tester les petits "reste au rang", auberge verte, taverne du Mélanchon, Burger Macron,...
    Pour ce qui est des établissements de la rive droite, j'ai été frappé par le manque de renouvellement du fond ; en effet, si chaque maître queux s'évertue à présenter les ingrédients avec originalité on perçoit malheureusement l'uniformité des produits -un même fournisseur ?-  épices comprises, d'où une impression de monotonie qui provoque vite la réplétion, voire un début de nausée.
    Passé sur la rive gauche j'ai pu constater une diversité supérieure mais très rapidement on détecte  un "art d'accommoder les restes", indigne de ce niveau de cuisine. Par ailleurs, deux griefs majeurs : d'une part les cartes, flatteuses, ne tiennent pas toutes leurs promesses ; d'autre part la fermeture de plusieurs adresses a raréfié l'offre et trouver un restaurant le dimanche relève des travaux d'Hercule (d'eh recule, et va chercher plus loin !).
    Enfin, dans les quartiers extrêmes de la rive droite, où l'on cultive encore le pot-au-feu et la blanquette, l'adresse Chez Marine s'impose : la cuisine y est vigoureuse, sans chichis et tient au corps. Cependant, après quelques bouchées, domine un goût de moisi qui finit par gâter l'abord positif.

    La semaine prochaine : gargotes et boui-bouis.

jeudi 20 octobre 2016

BIGASSOLES RETURN

    Jésumarijosef, alors que la faune sauvage se réduit comme peau de chagrin, les vols de bigassoles, plus denses que les nuages d'étourneaux, s'abattent sur notre pauvre monde !
    Non contents de nous tenir sous la menace de leurs fientes, ces oiseaux oligophrènes se sont mis à jeter des pierres. Moi qui éprouve peu de sympathie pour la douteuse pratique de la lapidation, notamment de la femme infidèle (et son amant, il compte les points?), je suis atterré par le caillassage des policiers, des pompiers et des médecins.
    Dans ces actions on peut apprécier toute la palette de la crétinerie bigassolienne et j'attends avec impatience le jour où un médecin légiste-ornithologue ouvrira le crâne d'un de ces animaux ; d'aucuns pensent qu'il trouvera un grain de sable à la place du cerveau. J'opterai plutôt pour une crotte de bique.
    Pour ma part, dans un esprit dépourvu de toute arrière-pensée, je propose d'organiser la chasse à cette variété de bigassole [racaillus decerebrus*] munis de fusil à chevrotines chargées de plombs culturels. Si cela pouvait leur rentrer dans la tête...
    Par ailleurs, un spécimen remarquable de bigassole à huppe blonde [trumpus bigassolus] a été repéré aux usa ; il semblerait qu'il ne puisse pas décoller. Malheureusement, il s'est déjà reproduit.
    Bon, au bord de la mer les mouettes chassent les bigassoles, alors je prends mon morey et je me casse. DMOS

*Proche cousin du bordillus anencephalus.

mardi 18 octobre 2016

MIAOU ou GRRR...

    Au musée de Philadelphie on peut admirer La mariée mise à nu par ses célibataires même, de Marcel Duchamp ; depuis peu nous avons mieux : Le président mis à nu par deux journalistes... Pas plus qu'il n'est légitime de vouloir qu'une dentiste soit une bombe sexuelle, nous n'attendons d'un chef d'état qu'il nous ouvre les portes de son arrière-cuisine ; qu'il tienne ses engagements et fasse avancer le paquebot France, ce sera déjà bien.
    Pour ceux qui, attirés par la lumière bleue, auraient regardé leur petite lucarne jeudi dernier, ils auront pu assister à une réunion de matous ; on aurait pu croire, dans un premier temps, qu'ils tournaient autour de la chatte blonde, mais leurs feulements énamourés allaient vers une certaine Marianne, pulpeuse pétroleuse qui sévit sur les grands boulevards.
    Du côté de ces félins de droite ça miaule autant que ça griffe...
    Nous avons noté le regard bleu d'un siamois gris, qui ce soir-là a fait patte de velours et qui, depuis, a égratigné le vieux chattemite, un peu pelé du chef, qui nous la joue "matou zen". Il a ensuite cinglé le chat nerveux, ancien chef de la bande, qui s'épuise en efforts inouïs pour ne pas lacérer ses congénères. Enfin, il s'en est pris à un mistigri aux sombres sourcils, mais il devrait se méfier car celui-là a des petits airs de chien, Droopy pour ne pas le nommer.
    Nous avons été frappés -et eux aussi- par le grippeminault meldois qui avance le dos rond en mordillant tous ceux qui passent à sa portée : cela pourrait finir par quelques oreilles déchirées !
    Pour finir ce tour d'horizon nous avons dûment apprécié la prestation d'un raminogrobis, patelin mais finaud, qu'on aurait vu miauler à la manif pour tous.
    Ce bulletin de l'OJI ne serait pas complet si nous passions sous silence la remarquable proposition de M. Juppé, à savoir limiter les mandats syndicaux à deux et amener ces représentants des salariés à travailler au moins 50% de leur temps. Cela relève d'un système de pensée tellement lumineux qu'il nous semble judicieux de l'appliquer aux hommes politiques : deux mandats maximum, et seulement après avoir effectué 50% d'une carrière professionnelle classique. Ce serait un gain d'efficacité faramineux et un progrès digne de ce siècle supersonique !

vendredi 14 octobre 2016

NOUVELLES DE PEU

    Jésumarijosef, nous vivons vraiment dans un monde formidable !
    Comment ne pas brûler d'optimisme quand la perspective d'être harrypotterisé puis halloweenisé se dessine sous nos faces ébaubies !
    Pour ma part je nage dans le bonheur depuis que j'ai appris qu'un cercueil en carton est à présent disponible ; avec mon adresse sur le couvercle et quelques jolis timbres je constituerai un paquet-poste qui m'autorisera un voyage post-mortem que, vu le managériat actuel  des P&T, j'espère assez long. Comme je prévois d'être incinéré, Saint-Pierre me pardonnera ce retard à l'allumage...
    Une nouvelle heureuse : le record mondial de la plus grosse citrouille a été pulvérisé. En effet, une cucurbitacée belge vient d'approcher les 1200 kilos. Cela force le respect. Quant à moi, pour le concours de la plus grosse cougourde, je connais une tapée de candidates...
    Autre information qui m'a particulièrement rasséréné : après une baisse préoccupante, le nombre des grandes fortunes est remonté à 1400. Toutefois, on note un effritement des revenus et je remarque, avec un soupçon d'inquiétude, que les avoirs de Mme Bettancourt culminent à 36 milliards. On n'en est pas encore à servir des nouilles avec le caviar, mais je lui conseillerais la circonspection, à défaut de prudence.
    Petit paragraphe d'indignation ; j'ai modérément apprécié que le dernier cyclone ait été appelé Matthew. Mon patronyme, même en version anglaise, ne devrait pas servir à ce genre de turlupinade. Il ne manquerait plus que de nommer le prochain Daniel !
    Enfin, quelques nouvelles de ma philosophe préférée, K.K. -et sa poitrine très situationniste- sauvagement volée dans un hôtel parisien. Il paraît qu'elle se remet difficilement du vol de sa bague, une pacotille de 4 millions de dollars. Les voleurs auraient dû venir chez moi : il doit traîner quelque part un billet de 50 euros, dans une enveloppe.
    Bon, pour ce qui est de mon morey je l'ai dans l'os (...la tendinite à l'épaule) mais je me casse dans mon salon, à l'abri de la pluie, pour relire le livre de Nabilla, Trop vite, histoire d'en rester au chapitre  philosophie. DMOS

mardi 11 octobre 2016

SYNDROME DU DODO-NAURU

    Après la Parabole du brochet qui n'a pu qu'impressionner l'excellent Michel Onfray, voici le Syndrome du dodo-Nauru qui ne saurait laisser indifférent l'éminent Alain Finkielkraut. Je dis bien syndrome puisque les deux cas que je cite sont bien la manifestation d'une maladie mentale tapie dans l'esprit humain.


    
    Dans les îles Mascareignes de l’Océan indien vivaient les dodos, ou drontes. Ce bon gros volatile de la taille d’un dindon *, pataud, incapable de voler, fut découvert sur l’île Maurice par des marins hollandais en 1598. Il faut admettre qu’un beau dodo rôti à la broche, c’était tentant ! Capture facile, viande abondante, pourquoi se priver ? Malgré tout, qu’auriez-vous fait au moment où il ne restait que quelques couples ; comme les gens du 18ème siècle, les manger jusqu’à la dernière cuisse ? Qu’a pu penser celui qui l’a croquée ? Si vous voulez voir un dodo aujourd’hui il vous reste les livres ou les musées (Londres, Copenhague, Prague).
      Nauru**, appelée aussi l’ile plaisante, c’est 21 km2 de paradis dans le Pacifique sud [Micronésie], jusqu’au jour où l’on découvre puis exploite le phosphate de son sous-sol. L’exploitation commence en 1907 et fait de Nauru un des plus riches pays du monde ;  à partir de 1986 le gisement décline, les cours du phosphate baissent : exploitation sans freins, dépenses somptuaires, la république de Nauru –créée en 1968- dépose le bilan en 2004. Il n’y a plus d’argent, plus de terre arable, quasiment plus d’arbres ; les habitants, presque tous obèses, regardent leur île au neuf dixième dévastée, leurs 4x4 et leurs bus qui rouillent, leur banque inutile, leur futur laminé.

        Voilà ; pour moi ces deux exemples sont l'illustration absolue de la sagesse humaine, sur laquelle comptent les acteurs de la COP 21 pour bâtir un monde meilleur. Nous verrons bien...

*Jusqu'à 1m pour 10 à 23kg.
** Plus petit état du monde.

              

lundi 10 octobre 2016

LES ÉCONOMYSTES

    Voilà un moment que l'envie me titille de changer une orthographe : je brûle d'écrire les économystes.
    Pourquoi ?
    Bien qu'elle se pousse du col en espérant qu'on la prenne pour une science dure, l'économie reste une science humaine, soumise à de multiples aléas qui rendent incertaines toutes solutions proposées et toutes prévisions. J'aurai la charité de ne pas rappeler les vertigineux plantages de nombreux spécialistes à l'époque de la crise des subprimes ; un historien qui se serait dix fois moins trompé aurait été cloué au pilori et considéré comme la honte de la profession.
    On peut penser que, comme l'histoire, la science économique a une belle capacité d'analyse, mais dès qu'elle prétend soigner ou prédire elle s'aventure, et finit par nous mystifier.
    Plus grave, certains de ses séides la pratique comme une religion, la sacralisent, la mettant bien au-dessus des enjeux sociaux et environnementaux. Ils tombent alors dans l'aveuglement de l'économystique.
    L'économie n'est qu'un instrument, indispensable, qu'il faudrait peut-être remettre à sa juste place, comme internet ou la robotisation. Il n'y a là-dessous aucun dieu caché, aucun mystère terrifique, pas plus qu'il n'y a une science exacte dont les oracles seraient sacrés.
    Bien entendu, en tant que pratiquant d'une science molle (les Lettres) je devrais la jouer modeste, cependant les romanciers ont au moins ce mérite qu'ils ne se cachent pas de produire des mystifications séduisantes.

    Sans rapport : en écrivant cet article j'aperçois l'enveloppe bleue de mon prochain test de dépistage du cancer colorectal et je ne peux échapper à une crise instantanée de dégénérescence motsculaire*. A la place d'hemoccult je lis des mots cultes. Incurable !

*Voir l'article DEGENERESCENCE du 4/12/2015.

vendredi 7 octobre 2016

COMMENT MAIGRIR

    Voici un régime qui va vous faire perdre du poids à coup sûr sans faire maigrir votre porte-monnaie. Je le tiens d'un ami yogi qui, du point de vue de la minceur, peut en remontrer aux stockfishs et aux mannequins anorexiques.
    Il suffit de s'alimenter de la façon suivante  : trois noisettes le matin, trois dattes à midi, trois pruneaux le soir*1, eau à volonté, et ce, tout le temps qui sera nécessaire pour que vous ressembliez à une statue de Giacometti.
    Si au bout d'un an vous n'êtes pas mort(e) recommencez à vous alimenter un peu plus copieusement. Par exemple, le midi passez à six dattes ET une poignée d'amandes.
    Autres façons de maigrir :
-courir vingt kilomètres chaque matin
-se déguiser en mammouth puis aller voir M. Allègre, il se fera un plaisir de vous dégraisser
-boire à jeun un cocktail composé, à parts égales, de larmes de vierge afghane, de rosée récupérée sur un coussin de belle-mère*2, d'urine de poisson-chat et de mort subite comme excipient
-je ne conseille l'anneau gastrique qu'aux rouquines si elles ont le clin d'oeil honnête (le fameux "franc clin, de l'anneau rousse svelte", jeu de mots à trois balles).
-ne pas lire fidèlement mon blog yadupeku? ou ne lui faire aucune publicité : vous serez sûr(e) de m'aigrir...

Du même auteur :
    Comme un maigre, rire           ( Livre sur l'art de se tenir les côtes quand elles sont bien apparentes)
    Comme en maigre ire              (Autofiction sur mes petites colères)

Annexe :
    Comment m'écrire                  labesse06@gmail.com

*1 On peut les remplacer par des olives à condition de ne pas sucer le noyau trop longuement.
*2 Le cactus évidemment ; laissez belle-maman tranquille !

mardi 4 octobre 2016

FRANGLAIS 4

    Aaah, les cuistres, les jocrisses, les bachi-bouzouks ! Bateleurs télévisuels, animateurs radios snobinards, vous tartinez votre logorrhée de work in progress... Que Belzébuth m'asticote les arpions, ça vous arracherait les amygdales de dire oeuvre en cours ou, mieux encore, oeuvre en chantier. Pour pas une syllabe de plus !

À VOMIR

    Sur la plage, suite à un bain roboratif, je me laissais sécher au soleil de fin d'après-midi en feuilletant le dernier Télérama, illuminé par le visage d'Higelin. A la page des programmes d'hier (lundi 3 septembre) je me mets à lire un article El Sicario, room 164, attiré par les trois T (émission passionnante) et le mot principal qui me rappelle les sicaires de l'Antiquité. Vieux professeur de Lettres j'imagine déjà une émission sur les Zélotes, d'autant plus que le documentaire passe sur Arte.
    Ma lecture ne tarde pas à me glacer ; il s'agit du témoignage d'un tueur à la solde d'un narcotrafiquant mexicain. Quand j'arrive à "...par quels moyens on exacerbe sa [la victime] souffrance sans la laisser fuir dans la mort" je décroche. Je pose la revue et regarde la mer splendide, la lumière chaude de 17 heures. Mais le mal est fait : une boule germe dans mon ventre et envahit jusqu'à ma gorge.
    Je ne suis pourtant pas un "gentil" garçon : j'étais rugueux dans les sports collectifs, violent quand on m'agressait. Malgré tout, cet homme qui torture et tue m'est aussi étranger qu'une éventuelle créature extra-terrestre.
    Je suis honteux de partager mon humanité avec des gens comme lui, sans m'empêcher de penser que la violence et le sadisme sont, comme des maladies silencieuses, tapis au fond de nous-mêmes. L'honneur de la civilisation c'est de ne pas les laisser se déclarer, ou de les sublimer.
    Pour moi, celui qui s'abaisse à ces ignominies n'est plus un humain ; j'ai plus d'estime pour un chien ou une truite de mon ruisseau auvergnat.

lundi 3 octobre 2016

DEUX FOIS RIEN

Bientôt, dans le Cabinet de curiosités du Dr. M., une série d'articles passionnants qui vont laisser Goûtgueule loin derrière ; le premier sera titré COMMENT MAIGRIR.

Au chapitre politique on est en plein cinéma : vous aurez noté que ça défouraille à tout va, c'est Rififi à Paname. Comme dans les Tontons flingueurs les bastos volent bas mais je trouve que ça manque de gueule à la Blier, à la Ventura. Il y a juste Sarkozy qui me rappelle un peu Jean Lefebvre.

samedi 1 octobre 2016

INFOX et OJI

    A tout hasard je signale, à ceux qui n'auraient pas lu mon article du 15 février 2016, que je réclame la paternité du mot infox (pour information toxique) ainsi que de l'OJI (Observatoire du Jobastron International, qui offre une analyse acérée de la vie politique).
    Par ailleurs, je me demande comment aucun rédacteur en chef n'a, jusqu'à présent, repéré ce blog ; si vous en connaissez un, prenez-le par la manche et convainquez-le de me contacter avant que je ne mange les pissenlits par la racine.

TROIS FEUILLES D'AUTOMNE

    Chers petits vampires lecteurs, attention ! Aujourd'hui j'ai mes humeurs : la lecture aura un fond d'acidité.

    Je ne pronostique rien pour ne pas rejoindre la multitude des prophètes ratés, des Philippulus aux petits bras, mais si, par malheur, plusieurs autres et moi (zécolos) avons raison l'avenir sera cruel.

    J'entends souvent parler de "quête de sens" : velléité paradoxale quand on voit les efforts de certains pour ôter au monde tout pittoresque, toute poésie, toute magie. A moins que vous ne considériez que Disney "réenchante" le monde !

    Je vous l'avais bien dit le 6 septembre : ça va saigner ! Ainsi, Buisson est sorti du bois pour tirer à vue sur le marcassin Sarkozy ; Coppé, planqué derrière un bosquet, en a profité pour lui expédier une décharge de chevrotines dans le dos. Elle est pas belle la vie !!!