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dimanche 4 juin 2017

ET SI J'ARRÊTAIS ?

    Chers petits vampires lecteurs, voilà presque deux mois que je me tâte pour savoir si je continue ce blog ou si je le voue dès maintenant à l'oubli, ne faisant qu'anticiper sur son destin inéluctable. Finalement, je vais le laisser vivoter, et il vous faudra bien de la vertu pour me suivre puisque mes articles deviendront aussi imprévus que sporadiques...
    Je ne me sens pas l'âme d'un fonctionnaire du billet d'humeur et la répétition me lasse, alors il se peut que le style et le ton de mes textes changent. Ceux qui seront en quête de vannes ne seront pas forcément déçus, mais certainement frustrés.
    Ce n'est pas la matière qui me manque -l'actualité est d'une générosité princière, c'est plutôt l'envie de concocter mes fricandeaux humoristiques qui me fait défaut.
    Ceci dit, je ne suis pas encore tout à fait sec. La preuve...

    Depuis peu je trouve à Monsieur Trump (dont la moue me donne des envies de gifle, voire même d'homicide) des vertus pédagogiques : en effet, en bon bourrin qu'il est, il montre à ceux qui ont encore les yeux chassieux ce qu'est un ennemi de la planète. Contemplez cette suffisance, ce mépris des hommes et de la Terre, cette obstination à bousiller notre monde pour ne pas renoncer à l'ultra-confort, à la gabegie hyperconsumériste.
    Une fois que vous l'avez bien regardé, dites-vous que le même modèle existe en nombreux exemplaires, dans une version autrement plus discrète, à la tête de chaque multinationale écocidaire (par exemple les grandes compagnies du bois aux USA, au Canada...). Les Trump de l'ombre ne font pas de bruit ; ils n'en sont pas moins nocifs pour autant.

    Pour rester dans ma spirale optimiste, une pensée que je lègue à l'humanité (qui s'en balance, Dieu merci).
    La plupart de nos malheurs sont les fruits de notre cruauté et de notre avidité.