Amis sportifs, je suis le seul intellectuel 50% sportif;
amis intellectuels, je suis le seul sportif 50% intellectuel;
amis cons, allez surfer ailleurs;
amis, jeunes ou vieux, qui ne voulez pas mourir idiots, venez me rendre une petite visite de temps en temps.

lundi 21 février 2022

NOUVEAUX BÉOTIENS

     Nous sommes une tapée à mériter ce qualificatif : en gros, le béotien, c'est le cousin de province, pas futefute, mal dégrossi, un peu bouché, préférant l'aligot-saucisse au caviar-champagne.

    Et c'est bien ce que je me sens être puisque c'est en tant que tel que l'on s'adresse à moi -et à vous- à propos de tous sujets. Spécialistes de la finance, "grands"intellectuels, chroniqueurs politiques et politiciens eux-mêmes, big pédégés, experts de tout poil, tous me parlent avec condescendance ou autorité, comme si je venais de sortir de ma grotte, de mon buron auvergnat. 

    Alors, j'ai décidé d'assumer ce statut ; je suis bien un nouveau béotien, le quidam qui, bien qu'ayant pas mal lu et vécu, ne comprend pas, vu sa déficience congénitale, pourquoi il doit se faire injecter des vaccins expérimentaux -l'un chassant l'autre, d'ailleurs, pourquoi il va devoir un de ces jours se laisser greffer une puce sous la peau pour répondre de son identité et de sa couverture vaccinale, pourquoi il ne trouvera bientôt plus personne pour lui répondre aux guichets des gares et des administrations...

    Par conséquent, mes frères béotiens, revendiquons notre imbécillité, clamons notre crétinerie, et, conformes à notre stupidité, rebellons-nous contre la dictature des cuistres, des maniaques de la normalisation, et des crabes (tous ces GAFAM et autres multinationales qui nous dévorent morceau par morceau).

    En tant que nouveau béotien, j'entends bien me vautrer dans ma balourdise et poser moult questions qui témoigneront de mon incurable sottise, telles que : nous artificialisons la planète à marche forcée, jusqu'à quand ? Qu'y avons-nous gagné, au juste ? S'il y a faillite environnementale, l'humanité est prête à encaisser le choc, avec la même maestria que face à la pandémie ? Et caetera.

    Vous me prenez pour un demeuré ? Je ne vous décevrai pas ; je vais me complaire dans les analyses à la mords-moi le doigt, les dissertations de comptoir, la philosophie au ras des pâquerettes.

    Et, très officiellement, je propose la création du CNB, Club des Nouveaux Béotiens. Amis intellectuels qui assumez votre pauvreté d'esprit, rejoignez-moi !

samedi 5 février 2022

DOCTEUR M.

     L'accorte Bahar Alvandorez me fait parvenir une double invite photographique, à laquelle je réponds par souci de courtoisie.

    Chère Bahar -si tel est bien votre prénom- vous me voyez impressionné, non par votre frais minois, mais par vos capacités anatomiques ; en effet, hormis une étudiante en Lettres (et non en Langues) que je connus dans ma jeunesse modérément dissolue, je n'avais jamais vu quelqu'un toucher le dessous de son menton avec sa langue. Je serais vous, je mettrais un frein à cette pratique avant une rupture du muscle stylo-glosse, par laquelle, maigre avantage, vous auriez la langue bien pendue. 

    Pour ce qui est de vos propositions, je me vois au regret de décliner, ayant ce qu'il faut à la maison ; si moult vous chaut, je vous conseille l'onanisme -et non le nanisme- qui est, du point de vue de l'orgasme, ce que le Margnat-Village fut au Morgon.

   

YAENCORDUPÉKU ?

     Amis blogueurs, petits vampires lecteurs, me voilà de retour sur YADUPÉKU? en priant pour que mon cerveau ne se soit pas liquéfié en un an de silence.

     Vous subodorez -à juste titre- que l'approche des élections présidentielles n'est pas étrangère à mon envie de coller mon billet à ces chers zopos* qui, bien qu'en petite forme, nous gâtent déjà dans le registre de la trahison amicale et de la candidature pathétique.

    Pour ma part, j'essaie d'apprivoiser la septantaine, ayant abandonné à regret les douze mois de mes 69 printemps, que je sentais pourtant très gainsbouriens, mais qui ont laissé des traces dans mon psychisme. Par exemple, depuis la fin de cette année kamasutrique, mon esprit dévergondé me souffle des contrepèteries, des anagrammes et autres à-peu-près, à la seule évocation du nom des candidats.

   Au moindre énoncé du patronyme d'un de ces impétrants, ma conscience se brouille et je crois entendre...  Christiane Teubira, Éric Zammour, Marraine Le Pine, Et manuel Maquereau, Jean-Pierre Mets l'anchois, Valérie Pécheresse, Florian File au pot, Nathalie Hard tôt, Fabien Roux sale, Nicolas Du bon feignant, Arnaud Monte, bourre ! Et permettez-moi de jeter un voile pudique sur MM. Lassalle, Poutou et Kazib...

    Quel enfer ! Mon cerveau n'en fait qu'à sa tête et pas à la mienne, du coup, j'angoisse à l'idée de lâcher en public un de ces pets langagiers.

    Je ne vois plus qu'une solution : me faire hara-kiri, un sepuku littéraire en quelque sorte. Hélas ! Mon cerveau malade me souffle déjà hara-kiki et c'est plus cul ! Il ne me reste plus que l'électrochoc mental : un shout de Allô ! Non mais, Allô quoi ! le livre culte de Nabilla, ma philosophe préférée, après Kim Kardashian et Paris Hilton, bien sûr.

 

*Les hommes politiques, rappel pour les lecteurs nouveaux-nés.