Amis sportifs, je suis le seul intellectuel 50% sportif;
amis intellectuels, je suis le seul sportif 50% intellectuel;
amis cons, allez surfer ailleurs;
amis, jeunes ou vieux, qui ne voulez pas mourir idiots, venez me rendre une petite visite de temps en temps.

jeudi 2 janvier 2025

AGACEMENT MATUTINAL

     Et voilà, j'étais presque zen, tant bien que mal, buvant mon thé vert "mélange oriental" et toc, la petite étincelle qui enflamme la poudre... J'ai eu beau naviguer sur trois chaînes radio, même nouvelle de portée mondiale : le nouveau Squid Game, série coréenne, et blablabla. Les oreilles me cornaient, mes trompes d'eustache saturaient, mes esgourdes s'engourdissaient, mais, jusque-là, je ne m'impatientais que de la redite, lorsque, enfer et putréfaction, un journaliste profère les termes "idée totalement originale".

    Ah, le cuistre, le bélître, le sombre paltoquet ! Le thème du jeu dont la sanction, pour les perdants, est un prompt décès, on le trouve dans Le prix du danger (1982) d'Yves Boisset, qui s'était inspiré d'une nouvelle de 1958, de l'excellent Robert Sheckley, dont je recommande Et quand je vous fais ça vous sentez quelque chose ? (1971).

    Alors, petits trissotins de l'info, remuez vingt fois votre langue dans votre bouche et vos idées dans votre cerveau avant de parler d'idée totalement originale. À ce moment-là, je serai indulgent, car créer c'est souvent accommoder les restes ; comme le disait du théâtre Tristan Bernard "Le secret du best-seller, n'est-ce pas de surprendre le public avec ce qu'il attend ?"

    Vous direz que je m'emporte un peu facilement, mais j'avais des circonstances atténuantes : la veille, déjà, j'avais dû prendre un bain de siège avec glaçons pour rafraîchir ma bile car, après les martienneries de M. Musk, je venais d'apprendre des projets ubuesques : blanchir les nuages, poser des voiles réfléchissants dans l'espace (à construire sur la lune), tout cela pour lutter contre le dérèglement climatique*.

    Finalement, aller peindre la girafe dans la galaxie pendant que toutes les coutures de la Terre pètent.


*Authentique.

mercredi 18 décembre 2024

POINTE D'AMERTUME

     À la suite d'une amère déception, due à la trahison de deux de mes meilleurs amis (qui ne le sont plus), j'ai du mal à croire à l'amitié fusionnelle. En revanche, je connais un "tas" d'humains formidables, amis plus ou moins proches, et quand je pense à eux, quand je les vois ou quand nous discutons, je n'arrive pas à comprendre comment le monde peut être mené par des gens qui n'ont ni bienveillance, ni sens de la mesure et de l'équilibre, et pas la moindre honnêteté intellectuelle.

    Qu'ils s'appellent Poutine, Trump ou Kim Jong Un, c'est la même putréfaction à visage à peine humanisé. Un seul homme a le pouvoir de gâcher la vie de millions d'autres. Consternant !

    Et, trop souvent, nous les conduisons au pouvoir. Ça me donnerait presque l'envie de relire le Discours de la servitude volontaire et le Traité de désobéissance civile...


*Discours de la servitude volontaire, Étienne de La Boétie (1574)

*Traité de désobéissance civile, Henry David Thoreau (1849)

mardi 17 décembre 2024

MUSK : ÇA SENT MAUVAIS ?

     Chers condisciples du Clunobé*, je ne vous avais pas menti : le nouveau béotien que je suis ne reculera devant aucun jeu de mots, aussi pourri soit-il. Joignant le geste à la parole, je commets donc (point noir... sortez promptement le tire-comédon) ce douteux "ça sent mauvais" qui, appliqué à Elon Musk (musc) me semble délicieusement infâme.

    Pourquoi vous parler de ce quidam dont tous les médias font leurs choux gras ? D'abord, pour soulever une objection : le tam-tam informationnel a fixé sa fortune à 440 milliards de dollars ; or, après vérification, il s'agit, très exactement, de 439,4 milliards. C'est à dire que (bisque bisque rage) M. Musk échoue à atteindre ce beau chiffre bien rond par défaut de la somme misérable de 600 millions de dollars... La honte !

    Et dire que, comme la plupart de Terriens, une somme de quelques millions de dollars me paraît stratosphérique.

    Accordons-nous un instant de récréation ; d'abord, traduisons en chiffres la fortune de Mr. Musc : 439 400 000 000, puis, d'un geste primesautier, comparons-la au relevé mensuel de notre compte bancaire. Moment de franche rigolade. Ne me remerciez pas.

    À présent, venons-en au fond. Car, en réalité, je ne vous parle de Mr. Scum que dans un seul but : vous dire qu'il me fiche la trouille. Quand je le regarde j'ai les miquettes, les chocottes, les jambes en pâté de foie ! J'ai vu sa tête quand il a décroché le bazooka politique : pire qu'une attaque du grand requin blanc dans un banc de thon. À l'entendre, il va organiser la purge des ces feignasses d'employés fédéraux, nettoyer l'État profond, envoyer des ondes de choc dans le système. Roi du cost killing, Mr. Scud.

    Croyez-moi, M.Sarkozy, rugissant jadis contre nos fonctionnaires, c'était de la roupie de sansonnet.

    Alors, amis béotiens, serrez les fesses, avant que le bon monsieur Musk ne parte s'envoyer en l'air, quelque part sur Mars.


*Je ne vais pas vous le répéter à chaque article : Club des Nouveaux Béotiens.




vendredi 13 décembre 2024

LE RETOUR DU PRÉSIDENT

     Deux ans que je n'en fiche pas une rame, que je glande, que je paresse, me contentant d'écrire un roman, par-ci, par-là, quelques écologisteries et, comble de la fainéantise, des mini-conférences telles que SF et humour, Trois figures du voyage, Écolauserie, Littérature écologiste et humour (celle-là, une pure provocation intellectuelle).

    Il est donc temps que votre serviteur, DMOS, alias Green Dad, président du Clunobé -Club des Nouveaux Béotiens- reprenne le collier ; on entend beaucoup de conneries ces derniers temps et je ne vois pas pourquoi je ne rajouterais pas les miennes à ce délectable ensemble. Quel bonheur de pouvoir, à nouveau, assumer mon fond d'imbécillité, de niaiserie et de mauvaise foi ! Clubistes aguerris et futurs Nouveaux Béotiens, bienvenue à Yadupéku, mon blog scélérat, intégralement fait à la main, sans le moindre résidus de "chatte j'ai pété".

 


    Nous, les écrivains, sommes vraiment des demeurés : passer une ou plusieurs années à se torturer le bulbe pour pondre une oeuvre qui, en général, rapporte quelques milliers d'euros ! 

    Regardez Maurizio Cattelan, le plasticien : une banane collée sur un fond blanc avec un bout de scotch argenté... 150 000 dollars. Voilà ce que j'appelle de l'efficacité, du rendement, de la compétence, de la percussion et -si j'ose dire- de la fructification.

    Quand l'art devient artiche.

    Il y en a qui protestent, qui s'indignent, qui poussent de haut cris ? Benêts que vous êtes, gourdiflots, niquedouilles. Voilà près d'un siècle que cela a commencé, avec deux phares du pipicacart, qui éclairent nos esprits de Nobés* : l'urinoir devenu Fontaine de Marcel Duchamp (1917) et le Merda d'artista de Piero Manzoni (1961), quatre-vingt-dix estrons sertis dans des boîtes de conserve jaunâtres.

    Quelques faibles d'esprit ont suggéré que c'étaient plutôt les amateurs d'art qui s'étaient fait mettre en boîte. Pitoyable... En revanche,  l'oeuvre de Manzoni a cet extrême mérite de permettre aux flâneurs des musées de s'exclamer -enfin-, sans la moindre honte : "Cette oeuvre ! Mais... c'est de la merde !"

     Qu'il en soit remercié. Qu'Allah, Jésus et Boudha l'aient en leur sainte garde !

 

*Pour les nouveaux, Nobés pour Nouveaux Béotiens.

     


lundi 11 avril 2022

BILLET DU CLUB DES NOUVEAUX BÉOTIENS, I

      En ma qualité de chef de file des Nouveaux Béotiens, je me dois de m'indigner d'un travers journalistique qui prend une ampleur inquiétante : la tendance de certain(e)s à caviarder le discours de leurs invités de questions à développement télescopique, de remarques sournoises et de commentaires en  voix off permanente, le tout alors que ledit invité essaie désespérément d'en placer une.

    Le résultat de cette jacasserie (déjà agaceries, d'ailleurs) c'est une sorte de pâté verbal, un salmigondis de mots dans lequel l'interviewé se débat pour éviter la noyade. Écoute assez pénible et frustrante pour le béotien moyen, accompagnée de l'envie de stranguler les journalistes malotrus.

    Si je ne devais fournir qu'un exemple, je donnerais celui de Jean Lassalle, réduit aux borborygmes par des journalistes discourtois, et qui devins d'une limpidité étonnante devant le questionnement apaisé et le silence respectueux de sa parole, de Carine Bécard et d'Eric Delvaux, un samedi matin sur France Inter.

    En tant que simple d'esprit je considère que la vedette d'une interview c'est l'invité, pas les journalistes, aussi célèbres soient-ils.

    Longue vie aux Béotiens nouveaux !

lundi 7 mars 2022

L'ÉCOLO CULOTTÉ (1)

 

De quel droit je m’attaque aux sportifs ? Du droit de celui qui pratique depuis soixante ans (et encore, je suis modeste parce que, nourrisson, je m’agitais déjà comme un spermatozoïde au moment du sprint final).

Aujourd’hui le sport s’abat sur le monde comme, au Moyen-Âge, la vérole sur le bas-clergé : tous les mois il en sort un nouveau dont les adeptes ambitionnent illico d’en vivre, histoire de ne pas finir technicien de surface… ou prof ! Il existe des compétitions professionnelles de bûcheronnage (les feignasses, au lieu d’aller tailler du bois pour mon poêle !), deux championnats du monde de fléchettes (ne riez pas mes agneaux, les vainqueurs repartent avec 100 à 200 000 euros de gain). Et je ne vous parle pas des compétions de boccia, de crosse québécoise, de torball ou de pétéca (succédané du fameux pilou niçois).                                                            

Le rapport avec l’écologie ? Les transports. Tout ce monde-là se balade aux quatre coins du globe, matériel compris, avec un bilan carbone à dégoûter un moine tibétain.

Allez, caftons un peu : le gotha -et un peu le gros tas, aussi- du cyclisme démarrait sa saison, peinard, sur les routes méditerranéennes : aujourd’hui on les trimballe jusqu’aux Emirats Arabes unis (à une époque c’était le Qatar) où les amateurs de petite reine sont aussi nombreux que les forêts de hêtres. Et ils ne sont pas arrivés en bateau à voiles…

Le 24 janvier 2020, les médias se sont pâmés d’extase devant l’évènement mondial : un match de la NBA délocalisé à Paris Bercy. Les deux équipes et leurs staffs exportés à grand bruit des USA. Un déplacement de 6500 kms pour que 18 000 élus puissent respirer le parfum du basket (pas des baskets, malheureux !) d’Outre-Atlantique ! Et ce pour la modique somme de 315 euros (billet pour nécessiteux) et de 1600 euros (ticket -épiphanie oblige-pour ceux qui ont de la galette). Et ils ne sont pas venus en pédalos…

Une grande part de l’humanité pensant que nous avons du pétrole pour des siècles, ou que nous roulerons à l’hydrogène pour une poignée de figues, ne voit pas le problème posé par les sports mécaniques (là, je vais me faire une flopée d’amis). A chaque épreuve on brûle du carburant pour acheminer pilotes et spectateurs en un lieu où les uns regardent les autres consommer en un heure et demie l’équivalent de trois mois de pleins.

Conclusion : décidément, le respect de la planète et le business sportif ne font pas bon ménage.

mardi 1 mars 2022

Bibliographie Conférence SF

 Martiens, go home ! Fredric Brown (1954)

 Pardon, nous n’avez pas vu ma planète ? Bob Ottum (1973)

 Et quand je vous fais ça, vous sentez quelque chose ? Robert Sheckley (1974)

Le guide du voyageur galactique, Douglas Adams(1979)      

Annales du disque-monde. de Terry Pratchett (à partir de 1983)

 Terra de Stefano Benni (1983)

            Quand les Dieux buvaient de Catherine Dufour (à partir de 2001)

 Sécheresse, James Graham Ballard*1 (1965)

Soleil vert, Harry Harrison (1966)

Les monades urbaines, Robert Silverberg (1971)

 La fin du rêve,  Philip Wylie (1972) 

 Le troupeau aveugle, John Brunner (1972)

Ecotopia, Ernest Callenbach (1975)

50°au-dessous de zéro, Kim Stanley Robinson (2005)

Le temps du déluge, Margaret Atwood (2009)

Extincta, Victor Dixen (2019) litt. Jeunesse.

 Le gang de la clé à molettes, Edward Abbey (1975)

 La nature au café du commerce, J.-F. Noblet*2 (2013)

 L’humanité disparaîtra, bon débarras ! Yves Paccalet (2007/2021)

             Le dictionnaire du diable, Ambrose Bierce (1911)


 


 

 

*1 Également auteur de Le monde englouti (1962). Parallèle avec La mort de la Terre de Rosny Aîné (1910).

            *2 Également auteur du Manuel d'éco-résistance (2018)

lundi 21 février 2022

NOUVEAUX BÉOTIENS

     Nous sommes une tapée à mériter ce qualificatif : en gros, le béotien, c'est le cousin de province, pas futefute, mal dégrossi, un peu bouché, préférant l'aligot-saucisse au caviar-champagne.

    Et c'est bien ce que je me sens être puisque c'est en tant que tel que l'on s'adresse à moi -et à vous- à propos de tous sujets. Spécialistes de la finance, "grands"intellectuels, chroniqueurs politiques et politiciens eux-mêmes, big pédégés, experts de tout poil, tous me parlent avec condescendance ou autorité, comme si je venais de sortir de ma grotte, de mon buron auvergnat. 

    Alors, j'ai décidé d'assumer ce statut ; je suis bien un nouveau béotien, le quidam qui, bien qu'ayant pas mal lu et vécu, ne comprend pas, vu sa déficience congénitale, pourquoi il doit se faire injecter des vaccins expérimentaux -l'un chassant l'autre, d'ailleurs, pourquoi il va devoir un de ces jours se laisser greffer une puce sous la peau pour répondre de son identité et de sa couverture vaccinale, pourquoi il ne trouvera bientôt plus personne pour lui répondre aux guichets des gares et des administrations...

    Par conséquent, mes frères béotiens, revendiquons notre imbécillité, clamons notre crétinerie, et, conformes à notre stupidité, rebellons-nous contre la dictature des cuistres, des maniaques de la normalisation, et des crabes (tous ces GAFAM et autres multinationales qui nous dévorent morceau par morceau).

    En tant que nouveau béotien, j'entends bien me vautrer dans ma balourdise et poser moult questions qui témoigneront de mon incurable sottise, telles que : nous artificialisons la planète à marche forcée, jusqu'à quand ? Qu'y avons-nous gagné, au juste ? S'il y a faillite environnementale, l'humanité est prête à encaisser le choc, avec la même maestria que face à la pandémie ? Et caetera.

    Vous me prenez pour un demeuré ? Je ne vous décevrai pas ; je vais me complaire dans les analyses à la mords-moi le doigt, les dissertations de comptoir, la philosophie au ras des pâquerettes.

    Et, très officiellement, je propose la création du CNB, Club des Nouveaux Béotiens. Amis intellectuels qui assumez votre pauvreté d'esprit, rejoignez-moi !

samedi 5 février 2022

DOCTEUR M.

     L'accorte Bahar Alvandorez me fait parvenir une double invite photographique, à laquelle je réponds par souci de courtoisie.

    Chère Bahar -si tel est bien votre prénom- vous me voyez impressionné, non par votre frais minois, mais par vos capacités anatomiques ; en effet, hormis une étudiante en Lettres (et non en Langues) que je connus dans ma jeunesse modérément dissolue, je n'avais jamais vu quelqu'un toucher le dessous de son menton avec sa langue. Je serais vous, je mettrais un frein à cette pratique avant une rupture du muscle stylo-glosse, par laquelle, maigre avantage, vous auriez la langue bien pendue. 

    Pour ce qui est de vos propositions, je me vois au regret de décliner, ayant ce qu'il faut à la maison ; si moult vous chaut, je vous conseille l'onanisme -et non le nanisme- qui est, du point de vue de l'orgasme, ce que le Margnat-Village fut au Morgon.

   

YAENCORDUPÉKU ?

     Amis blogueurs, petits vampires lecteurs, me voilà de retour sur YADUPÉKU? en priant pour que mon cerveau ne se soit pas liquéfié en un an de silence.

     Vous subodorez -à juste titre- que l'approche des élections présidentielles n'est pas étrangère à mon envie de coller mon billet à ces chers zopos* qui, bien qu'en petite forme, nous gâtent déjà dans le registre de la trahison amicale et de la candidature pathétique.

    Pour ma part, j'essaie d'apprivoiser la septantaine, ayant abandonné à regret les douze mois de mes 69 printemps, que je sentais pourtant très gainsbouriens, mais qui ont laissé des traces dans mon psychisme. Par exemple, depuis la fin de cette année kamasutrique, mon esprit dévergondé me souffle des contrepèteries, des anagrammes et autres à-peu-près, à la seule évocation du nom des candidats.

   Au moindre énoncé du patronyme d'un de ces impétrants, ma conscience se brouille et je crois entendre...  Christiane Teubira, Éric Zammour, Marraine Le Pine, Et manuel Maquereau, Jean-Pierre Mets l'anchois, Valérie Pécheresse, Florian File au pot, Nathalie Hard tôt, Fabien Roux sale, Nicolas Du bon feignant, Arnaud Monte, bourre ! Et permettez-moi de jeter un voile pudique sur MM. Lassalle, Poutou et Kazib...

    Quel enfer ! Mon cerveau n'en fait qu'à sa tête et pas à la mienne, du coup, j'angoisse à l'idée de lâcher en public un de ces pets langagiers.

    Je ne vois plus qu'une solution : me faire hara-kiri, un sepuku littéraire en quelque sorte. Hélas ! Mon cerveau malade me souffle déjà hara-kiki et c'est plus cul ! Il ne me reste plus que l'électrochoc mental : un shout de Allô ! Non mais, Allô quoi ! le livre culte de Nabilla, ma philosophe préférée, après Kim Kardashian et Paris Hilton, bien sûr.

 

*Les hommes politiques, rappel pour les lecteurs nouveaux-nés.