Chers condisciples du Clunobé*, je ne vous avais pas menti : le nouveau béotien que je suis ne reculera devant aucun jeu de mots, aussi pourri soit-il. Joignant le geste à la parole, je commets donc (point noir... sortez promptement le tire-comédon) ce douteux "ça sent mauvais" qui, appliqué à Elon Musk (musc) me semble délicieusement infâme.
Pourquoi vous parler de ce quidam dont tous les médias font leurs choux gras ? D'abord, pour soulever une objection : le tam-tam informationnel a fixé sa fortune à 440 milliards de dollars ; or, après vérification, il s'agit, très exactement, de 439,4 milliards. C'est à dire que (bisque bisque rage) M. Musk échoue à atteindre ce beau chiffre bien rond par défaut de la somme misérable de 600 millions de dollars... La honte !
Et dire que, comme la plupart de Terriens, une somme de quelques millions de dollars me paraît stratosphérique.
Accordons-nous un instant de récréation ; d'abord, traduisons en chiffres la fortune de Mr. Musc : 439 400 000 000, puis, d'un geste primesautier, comparons-la au relevé mensuel de notre compte bancaire. Moment de franche rigolade. Ne me remerciez pas.
À présent, venons-en au fond. Car, en réalité, je ne vous parle de Mr. Scum que dans un seul but : vous dire qu'il me fiche la trouille. Quand je le regarde j'ai les miquettes, les chocottes, les jambes en pâté de foie ! J'ai vu sa tête quand il a décroché le bazooka politique : pire qu'une attaque du grand requin blanc dans un banc de thon. À l'entendre, il va organiser la purge des ces feignasses d'employés fédéraux, nettoyer l'État profond, envoyer des ondes de choc dans le système. Roi du cost killing, Mr. Scud.
Croyez-moi, M.Sarkozy, rugissant jadis contre nos fonctionnaires, c'était de la roupie de sansonnet.
Alors, amis béotiens, serrez les fesses, avant que le bon monsieur Musk ne parte s'envoyer en l'air, quelque part sur Mars.
*Je ne vais pas vous le répéter à chaque article : Club des Nouveaux Béotiens.
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