Ah, lààà ! On me titille, on m'escarmouche, on me cherche, on me provoque !
Après une bonne séance d'escalade, j'étais zen comme une holothurie qui fait la sieste, lorsque, ventre saint gris ! une chaîne de radio -dont je ne citerai pas le nom par honte de ma pusillanimité et pour ne pas lui faire de publicité- diffusa trois annonces commerciales successives.
Toutes employaient la même expression pour essayer de nous vendre leurs produits frelatés : black friday.
Mon sang (tôt) ne fit qu'un tour : foin de ces anglichonneries dont les cuistres des ondes rebattent nos oreilles, mais ça, c'est la goutte qui fait déborder le vase, comme disent les incontinents.
Je t'en mettrai, moi des black friday ; marchands du temple, vous pouvez compter que j'aille profiter de vos promos inouïes...
Plutôt un bras d'honneur, oui.
Je sais, l'ire m'égare, mais comment ne pas bouillir face à cette agression mercantile : après alloouinn ou comment déstocker quelques millions de bonbons, voici blaquefrailledé, le jour où vous allez faire l'affaire du siècle
Que de questions me suggèrent ces crapoteuses sollicitations...
Si je paye un article au prix fort, je suis nase ?
Vu qu'il y a sans cesse des rabais, quel est le vrai prix de cet objet ?
Et si on faisait l'économie de la pub pour faire baisser le prix des articles ?
Quand arrêtera-t-on de nous prendre pour des couillons ?
Moi, à part le 13, je ne connais pas de vendredi noir, sauf dans Robinson Crusoe.
Amis sportifs, je suis le seul intellectuel 50% sportif;
amis intellectuels, je suis le seul sportif 50% intellectuel;
amis cons, allez surfer ailleurs;
amis, jeunes ou vieux, qui ne voulez pas mourir idiots, venez me rendre une petite visite de temps en temps.
amis intellectuels, je suis le seul sportif 50% intellectuel;
amis cons, allez surfer ailleurs;
amis, jeunes ou vieux, qui ne voulez pas mourir idiots, venez me rendre une petite visite de temps en temps.
mercredi 21 novembre 2018
vendredi 16 novembre 2018
AUX DÉLICES DE FESSEBOUQUE
A l'époque où j'ai ouvert ma page FB je n'ai pas tardé à recevoir des invitations de jeunes femmes, bien de leur personne, en général célibataires quoique mères d'un(e) enfant adorable. Une fois l'écume des hameçonneurs du web éliminée, il restait quelques accortes damoiselles en mal de relations ; je préférais ignorer toute cette douleur si pudiquement suggérée.
Une fois seulement, je me suis permis une réponse à ce type d'invitation : la jeune dame avait un nom qui m'amusait (Marie Lise Rentreboulet) et me faisait part d'une origine belge -peuple pour lequel je professe une coupable sympathie, de Louvain pour être exact, siège de la fameuse université catholique. Je lui envoyais donc un courriel des plus littéraires dans lequel je lui demandais pourquoi elle s'intéressait à un vieux phacochère tel que moi : je n'eus plus aucune nouvelle...
Il y a presque deux ans je fus frappé par une nouvelle vague d'invitations qui émanait de jeunes filles à forte poitrine ; en général leur vêture mettait en valeur ces rondeurs bien placées et la plus remarquable de ces personnes m'adressa sa demande avec une photo où son haut de maillot deux pièces menaçait d'exploser sous la pression mammaire. Cerise sur le gâteau, un chihuahua se tenait entre ses deux globes, montrant les premiers signes d'un étouffement tétinoïdal.
Après cet épisode poitrinaire une période de calme me fit croire que j'allais être définitivement tranquille. Béotien que j'étais ! Depuis huit jours je suis touché par une sympathique vague d'invitations : des jeunes mousmés*, intégralement dévêtues, me sollicitent -pourquoi moi ??- et m'appâtent au moyen de photos où, dans le plus simple appareil, elles reçoivent en un endroit aussi obscur qu'intime l'hommage d'une fusée à tête chercheuse.
Bien évidemment je laisse passer cette troisième onde, mais je commence à m'interroger sur la nature de la prochaine vague.
* Quoiqu'elles paraissent plutôt indonésiennes.
Une fois seulement, je me suis permis une réponse à ce type d'invitation : la jeune dame avait un nom qui m'amusait (Marie Lise Rentreboulet) et me faisait part d'une origine belge -peuple pour lequel je professe une coupable sympathie, de Louvain pour être exact, siège de la fameuse université catholique. Je lui envoyais donc un courriel des plus littéraires dans lequel je lui demandais pourquoi elle s'intéressait à un vieux phacochère tel que moi : je n'eus plus aucune nouvelle...
Il y a presque deux ans je fus frappé par une nouvelle vague d'invitations qui émanait de jeunes filles à forte poitrine ; en général leur vêture mettait en valeur ces rondeurs bien placées et la plus remarquable de ces personnes m'adressa sa demande avec une photo où son haut de maillot deux pièces menaçait d'exploser sous la pression mammaire. Cerise sur le gâteau, un chihuahua se tenait entre ses deux globes, montrant les premiers signes d'un étouffement tétinoïdal.
Après cet épisode poitrinaire une période de calme me fit croire que j'allais être définitivement tranquille. Béotien que j'étais ! Depuis huit jours je suis touché par une sympathique vague d'invitations : des jeunes mousmés*, intégralement dévêtues, me sollicitent -pourquoi moi ??- et m'appâtent au moyen de photos où, dans le plus simple appareil, elles reçoivent en un endroit aussi obscur qu'intime l'hommage d'une fusée à tête chercheuse.
Bien évidemment je laisse passer cette troisième onde, mais je commence à m'interroger sur la nature de la prochaine vague.
* Quoiqu'elles paraissent plutôt indonésiennes.
dimanche 11 novembre 2018
PETIT BILLET DE RETOUR
J'avais commis, il y a belle lurette, un article sur le cynisme en politique et je pensais -benêt que je suis- avoir clos définitivement ce chapitre. Saperlotte, cornegidouille et cristi ! Notre premier ministre vient de balayer les dernières miettes de ma naïveté : l'augmentation des taxes sur les carburants, c'est pour amorcer la transition écologique !
Les bras m'en sont tombés ; par bonheur, je n'étais pas en train de déménager une armoire. Estimant que M. Philippe est aussi féru d'écologisme que je le suis d'abstinence sexuelle, je me suis permis de me gausser de cette vertu soudaine, avant de m'incliner devant cette faux-culerie de première classe.
Du coup, Mme Le Pen nous a entamé un petit couplet anti-écolo ; si à chaque couac d'un pseudo défenseur de l'environnement elle tire à vue, nous n'avons pas fini de rire...vert.
Au passage vous aurez noté le lapsus du chef du gouvernement : il a dit -et je l'ai écouté plusieurs fois pour être sûr- que l'augmentation des taxes c'était pour la lutte contre le climat. A vous d'en tirer les conclusions qui s'imposent par rapport à la lutte contre le réchauffement ou le dérèglement climatique...
Les bras m'en sont tombés ; par bonheur, je n'étais pas en train de déménager une armoire. Estimant que M. Philippe est aussi féru d'écologisme que je le suis d'abstinence sexuelle, je me suis permis de me gausser de cette vertu soudaine, avant de m'incliner devant cette faux-culerie de première classe.
Du coup, Mme Le Pen nous a entamé un petit couplet anti-écolo ; si à chaque couac d'un pseudo défenseur de l'environnement elle tire à vue, nous n'avons pas fini de rire...vert.
Au passage vous aurez noté le lapsus du chef du gouvernement : il a dit -et je l'ai écouté plusieurs fois pour être sûr- que l'augmentation des taxes c'était pour la lutte contre le climat. A vous d'en tirer les conclusions qui s'imposent par rapport à la lutte contre le réchauffement ou le dérèglement climatique...
vendredi 12 octobre 2018
TRUFFAGE DE MUR
Jésumarijosef, depuis cinq mois je n'avais guère fréquenté les colonnes fessebouquiennes et le choc a été rude : les commentaires et photos de mes amis truffés d'annonces à caractère publicitaire, caviardés par des messages "sponsorisés". Je me suis d'abord emporté contre cette intrusion mercantile, puis je suis passé de l'ire au sourire.
Il faut dire que les propositions étaient alléchantes :
Placage dentaire amovible Même pas un dentier, juste un cache-quenottes pour chicots de traviole.
Voyance Des fois que je voudrais savoir si j'aurai des rhumatismes à soixante-dix ans et des érections jusqu'à cent...
Amélia santé Amélie te mêle pas de ma santé, t'auras pas mon blé.
Honoré plomberie Enchanté, Honoré, et à part ça : ça plombe ou ça rit ?
Toupargel Tu sais, je ne fréquente pas trop les bobotes qui ont le con gelé, alors je ne suis pas prêt de te commander des morues du capitaine Igloo.
Masterclass d'écriture par M. Éric-Emmanuel Schmitt Proposer à un écrivain des leçons d'écriture... quel à-propos, quelle délicatesse !
Où en êtes-vous avec votre prostate ? Euh, je ne sais pas trop ; Alain Prost se tâte pour reprendre la compétition ? Je ne savais pas!
Moi qui me sentais encore jeune, me voilà ratatiné, chenu et rechenu ! Allez, je prends mon morey et je le casse, avant qu'on me propose une baignore à ouverture latérale et un stannah pour monter dedans. DMOS
Il faut dire que les propositions étaient alléchantes :
Placage dentaire amovible Même pas un dentier, juste un cache-quenottes pour chicots de traviole.
Voyance Des fois que je voudrais savoir si j'aurai des rhumatismes à soixante-dix ans et des érections jusqu'à cent...
Amélia santé Amélie te mêle pas de ma santé, t'auras pas mon blé.
Honoré plomberie Enchanté, Honoré, et à part ça : ça plombe ou ça rit ?
Toupargel Tu sais, je ne fréquente pas trop les bobotes qui ont le con gelé, alors je ne suis pas prêt de te commander des morues du capitaine Igloo.
Masterclass d'écriture par M. Éric-Emmanuel Schmitt Proposer à un écrivain des leçons d'écriture... quel à-propos, quelle délicatesse !
Où en êtes-vous avec votre prostate ? Euh, je ne sais pas trop ; Alain Prost se tâte pour reprendre la compétition ? Je ne savais pas!
Moi qui me sentais encore jeune, me voilà ratatiné, chenu et rechenu ! Allez, je prends mon morey et je le casse, avant qu'on me propose une baignore à ouverture latérale et un stannah pour monter dedans. DMOS
mercredi 10 octobre 2018
C'EST PAS DEMAIN...
Comme le disait si bien Romain Gary "La plus grande puissance spirituelle de tous les temps c'est la connerie". De la même façon que le soleil est balayé par les éruptions, la terre est secouée par les séismes crétiniques : c'est pourquoi, n'écoutant que mon courage, je reprends les rênes de ce blog, prêt à essuyer les protoplasmes d'imbécillité. Billets d'humeur et autres seront regroupés sous le titre Mon grain de sel.
Cette semaine je me suis délecté d'un savoureux paradoxe : samedi, la télé me dit que l'IA* s'est attaquée à la détection des maladies, du cancer en particulier, et engrange, pour ce faire, des millions de données ; deux jours plus tard, j'apprends que des chiens détectent la maladie en deux séances de reniflette !
Dans notre infinie naïveté nous croyons encore que la technologie et la science vont régler tous les problèmes qu'elles ont engendrés. Il se pourrait que nous soyons comme le type qui se débat dans les sables mouvants : à chaque coup de talon il se croit sauvé, à chaque coup de talon il s'enfonce un peu plus. La masse d'intelligences clairvoyantes qu'il faudrait pour sortir de ce piège...
En ce moment je devrais boire du petit-lait : le dernier programme communiste a pour titre Social et écologie ; des hommes de droite se déclarent écologistes (M. Estrosi, que j'ai entendu de ma propre ouïe) ; certains socialistes le sont -ceux qui n'ont pas eu de mal à donner leur aval à Hamon... Alors, pourquoi ressens-je ce zeste de scepticisme, cette once de doute, ce soupçon de retenue dans la joie ?
Soit ce sont les dernières humeurs d'un vieux sanglier écolo qui, après 46 ans de lutte inefficace, digère mal d'être supplanté dans la bataille ; soit c'est que l'orchestre joue fort depuis quelques temps mais qu'à part la musique il ne se passe pas grand chose, ou alors rien qui ne soit en proportion des nécessités. Qui plus est, j'en vois dans le fond qui font semblant de jouer... à part les joueurs de pipeau.
Pour être plus clair, j'entrerai en extase écologiste quand les décideurs accepteront le principe d'une autre croissance**. Mais c'est pas demain la veille...
*Dans ma jeunesse c'eût été l'Inspectrice d'Académie, aujourd'hui c'est l'Intelligence artificielle.
**Comme au Bhoutan, le BIB à la place du PIB.
Cette semaine je me suis délecté d'un savoureux paradoxe : samedi, la télé me dit que l'IA* s'est attaquée à la détection des maladies, du cancer en particulier, et engrange, pour ce faire, des millions de données ; deux jours plus tard, j'apprends que des chiens détectent la maladie en deux séances de reniflette !
Dans notre infinie naïveté nous croyons encore que la technologie et la science vont régler tous les problèmes qu'elles ont engendrés. Il se pourrait que nous soyons comme le type qui se débat dans les sables mouvants : à chaque coup de talon il se croit sauvé, à chaque coup de talon il s'enfonce un peu plus. La masse d'intelligences clairvoyantes qu'il faudrait pour sortir de ce piège...
En ce moment je devrais boire du petit-lait : le dernier programme communiste a pour titre Social et écologie ; des hommes de droite se déclarent écologistes (M. Estrosi, que j'ai entendu de ma propre ouïe) ; certains socialistes le sont -ceux qui n'ont pas eu de mal à donner leur aval à Hamon... Alors, pourquoi ressens-je ce zeste de scepticisme, cette once de doute, ce soupçon de retenue dans la joie ?
Soit ce sont les dernières humeurs d'un vieux sanglier écolo qui, après 46 ans de lutte inefficace, digère mal d'être supplanté dans la bataille ; soit c'est que l'orchestre joue fort depuis quelques temps mais qu'à part la musique il ne se passe pas grand chose, ou alors rien qui ne soit en proportion des nécessités. Qui plus est, j'en vois dans le fond qui font semblant de jouer... à part les joueurs de pipeau.
Pour être plus clair, j'entrerai en extase écologiste quand les décideurs accepteront le principe d'une autre croissance**. Mais c'est pas demain la veille...
*Dans ma jeunesse c'eût été l'Inspectrice d'Académie, aujourd'hui c'est l'Intelligence artificielle.
**Comme au Bhoutan, le BIB à la place du PIB.
dimanche 13 mai 2018
REMARQUE
1° J'effectue ma dernière correction après la publication du billet ; les petits futés qui aspirent l'article à parution ont donc une version avec fautes éventuelles.
2° Par solidarité avec les cheminots je ne vais pas en faire une rame pendant un mois, alors n'attendez pas mes papiers (rame, papier... très fin !)
ET LA FANTAISIE, BORDEL !
Jésumarijosef, je pourrais bêler comme la plupart des gars du troupeau, mais... je n'arrive pas à me satisfaire de ce monde ; bien que j'apprécie tout ce qui mérite d'être appelé progrès je ne peux m'empêcher de voir ce qui me déplaît, ce qui meut des plaies en fait.
Je ne crois pas être le seul à regretter qu'en vertu de certaines "lois" (économico-socialo-urbanistico...) le mouvement général nous pousse vers une Terre : 1 affadie 2 uniformisée 3 dépoétisée, et cela sans que nous ayons voix au chapitre.
Que certains se plaisent dans un monde formaté et aseptisé, pourquoi pas ? Ils trouvent facilement sur le globe des endroits pour les amateurs de villes rectilignes, débarrassées de toutes vieilleries, où l'urbanisme hygiénique prime sur toute autre considération.
Mais pour nous, qui aimons les cités de caractère, les maisons qui ont une âme et la végétation profuse, les espaces ad hoc se réduisent comme peau de chagrin.
Pourquoi n'existerait-il pas des villes qui garderaient un cachet ancien, des rues pittoresques et arborées, des espaces voués à l'imprévu , même dans leurs quartiers les plus récents? Des endroits où l'habitat resterait à taille humaine et accepterait de s'arrêter à la limite des espaces verts sanctuarisés ?
Qu'il nous soit permis de vivre dans des lieux qui ont du jus et non aseptisés, qui ont du caractère et non dupliqués, qui ont gardé un charme et non dépoétisés. Est-ce trop demander ?
J'aime la mer parce qu'elle est une mais sans cesse différente ; et il faudrait que j'aime des villes où tous les immeubles sont de la même laide banalité ?
Allez, je prends mon morey et je me casse pour aller plonger dans l'unité sans cesse changeante des flots. DMOS
Je ne crois pas être le seul à regretter qu'en vertu de certaines "lois" (économico-socialo-urbanistico...) le mouvement général nous pousse vers une Terre : 1 affadie 2 uniformisée 3 dépoétisée, et cela sans que nous ayons voix au chapitre.
Que certains se plaisent dans un monde formaté et aseptisé, pourquoi pas ? Ils trouvent facilement sur le globe des endroits pour les amateurs de villes rectilignes, débarrassées de toutes vieilleries, où l'urbanisme hygiénique prime sur toute autre considération.
Mais pour nous, qui aimons les cités de caractère, les maisons qui ont une âme et la végétation profuse, les espaces ad hoc se réduisent comme peau de chagrin.
Pourquoi n'existerait-il pas des villes qui garderaient un cachet ancien, des rues pittoresques et arborées, des espaces voués à l'imprévu , même dans leurs quartiers les plus récents? Des endroits où l'habitat resterait à taille humaine et accepterait de s'arrêter à la limite des espaces verts sanctuarisés ?
Qu'il nous soit permis de vivre dans des lieux qui ont du jus et non aseptisés, qui ont du caractère et non dupliqués, qui ont gardé un charme et non dépoétisés. Est-ce trop demander ?
J'aime la mer parce qu'elle est une mais sans cesse différente ; et il faudrait que j'aime des villes où tous les immeubles sont de la même laide banalité ?
Allez, je prends mon morey et je me casse pour aller plonger dans l'unité sans cesse changeante des flots. DMOS
lundi 7 mai 2018
SANS TERRES PARCS
Jusqu'à ce que mon articulation devienne déficiente, je ne cesserai de répéter qu'un de nos plus gros problèmes c'est notre conception faussée du monde, plus précisément de notre environnement. En même temps que nous détruisons la Nature si elle constitue un gisement de ressources ou d'espaces à bâtir, nous l'idéalisons à travers une imagerie presque naïve, dans des films ou dans des mises en scène touristiques.
La concrétisation la plus représentative de notre incompréhension est concentrée dans le phénomène du Center parc. Outre l'anglichonnerie de rigueur, il est remarquable de constater que, sous une sorte de bulle, nous nous délectons d'une nature artificielle et aseptisée.
Pour moi la nature ce sont des odeurs, suaves comme violentes, des moments contrastés en lumière, en température et en climat, des visions d'une incroyable douceur autant que des instants d'une grande brutalité.
La nature sous cloche c'est comme la poésie chez Disneyland et la cuisine des viandes chez Maqueued'os : une fois, ça va, mais au quotidien je préfère consommer les produits d'origine.
Des Centre parcs en ville -ou tout près- pourquoi pas, mais en pleine nature, non ! Lâchez-nous la grappe et laissez-nous renifler nos fleurs des champs...
La concrétisation la plus représentative de notre incompréhension est concentrée dans le phénomène du Center parc. Outre l'anglichonnerie de rigueur, il est remarquable de constater que, sous une sorte de bulle, nous nous délectons d'une nature artificielle et aseptisée.
Pour moi la nature ce sont des odeurs, suaves comme violentes, des moments contrastés en lumière, en température et en climat, des visions d'une incroyable douceur autant que des instants d'une grande brutalité.
La nature sous cloche c'est comme la poésie chez Disneyland et la cuisine des viandes chez Maqueued'os : une fois, ça va, mais au quotidien je préfère consommer les produits d'origine.
Des Centre parcs en ville -ou tout près- pourquoi pas, mais en pleine nature, non ! Lâchez-nous la grappe et laissez-nous renifler nos fleurs des champs...
vendredi 4 mai 2018
FRANGLICHE
On me taquine, on me cherche, on me provoque : à cause de certains animateurs d'émissions de divertissement radiophonique qui émaillent leur bavardage d'anglichonneries et des journalistes qui jouent les trissotins, l'envie de passer un coup de karsher linguistique me titille furieusement.
Voici les trois dernières taches de cuistrerie que j'ai dû essuyer sur ma belle langue française (je vais la déposer à la blanchisserie de l'Académie) : j'ai d'abord été frappé de plein fouet par un punchline, puis par un one shot, avant de prendre un black bloc en pleine poire.
Alors, pour garder mon Français propre, je propose de remplacer punchline par phrase choc, saillie, boutade, trait d'esprit ou bon mot, voir mot tout court. Ainsi, les jeunes pourraient se "gazouiller" : Je t'ai mis un mot dans la face, tu as mangé ta race !
Pour ce qui est du one shot, pourquoi ne pas utiliser le mot jet, ou l'expression jet-seul ? Par exemple, au lieu d'une vente one shot, une vente en jet-seul. Cet anglicisme peut se traduire par une nouvelle en littérature, une vente express dans le commerce et le coup d'un soir en matière de badinerie.
Enfin les black blocs qui défraient la chronique ne sont-ils pas des casseurs, des autonomes, des jobastrons encagoulés, comme on dirait dans le Midi ?
Pour que l'on ne me taxe pas de négativisme, je me dois de vous infliger quelques saillies de mon cru, dans le but purement pédagogique de prouver l'excellence de notre langue natale.
Jean-Paul Sartre a délaissé le Goncourt puis le le con gourd de Simone [interdit aux moins de 18 ans]
L'huile d'argan, très employée au Maghreb, est donc une pommade pour peau mate
D'Alain Rey, artisan des mots, patient tisserand de dictionnaires, on dira, quand il travaille à la maison : il file au logis la philologie.
Pour vous achever, une définition. Mariage : moteur à explosions.
Voici les trois dernières taches de cuistrerie que j'ai dû essuyer sur ma belle langue française (je vais la déposer à la blanchisserie de l'Académie) : j'ai d'abord été frappé de plein fouet par un punchline, puis par un one shot, avant de prendre un black bloc en pleine poire.
Alors, pour garder mon Français propre, je propose de remplacer punchline par phrase choc, saillie, boutade, trait d'esprit ou bon mot, voir mot tout court. Ainsi, les jeunes pourraient se "gazouiller" : Je t'ai mis un mot dans la face, tu as mangé ta race !
Pour ce qui est du one shot, pourquoi ne pas utiliser le mot jet, ou l'expression jet-seul ? Par exemple, au lieu d'une vente one shot, une vente en jet-seul. Cet anglicisme peut se traduire par une nouvelle en littérature, une vente express dans le commerce et le coup d'un soir en matière de badinerie.
Enfin les black blocs qui défraient la chronique ne sont-ils pas des casseurs, des autonomes, des jobastrons encagoulés, comme on dirait dans le Midi ?
Pour que l'on ne me taxe pas de négativisme, je me dois de vous infliger quelques saillies de mon cru, dans le but purement pédagogique de prouver l'excellence de notre langue natale.
Jean-Paul Sartre a délaissé le Goncourt puis le le con gourd de Simone [interdit aux moins de 18 ans]
L'huile d'argan, très employée au Maghreb, est donc une pommade pour peau mate
D'Alain Rey, artisan des mots, patient tisserand de dictionnaires, on dira, quand il travaille à la maison : il file au logis la philologie.
Pour vous achever, une définition. Mariage : moteur à explosions.
jeudi 3 mai 2018
Il FAUT BIEN LE DIRE...
Jésumarijosef, j'enfile les perles en disant que le monde n'est ni tout à fait blanc ni tout à fait noir mais admettez que l'homme est un animal paradoxal : le saint et l'ignoble habitent parfois le même immeuble, et le modernisme dont se réclame chaque génération ne fait rien à l'affaire : on finit pas penser que le mal est le revers du bien. Tournez la pièce, la beauté du côté face cède à l'ambiguïté du côté pile. J'irai déguster les racines de pissenlit avoir d'avoir compris cette contradiction.
Ainsi de la gendarmerie, si noble quand un de ses fils sacrifie sa vie pour en sauver une autre et dégradée quand on la missionne pour monnayer les excès de vitesse infimes ou -je l'ai vécu- un oubli de plaque d'immatriculation sur des vélos pourtant suspendus bien assez haut.
A ce propos -et je ne doute pas que cette réflexion va m'attirer de nombreuses sympathies- je digère mal cette histoire des radars en voiture privée ; et après cela, quoi ? Il y a des portes qu'il est dangereux d'ouvrir.
Autre paradoxe qui me turlupine : alors que des hommes réparent les femmes, d'autres les détruisent ! Tandis que le docteur Mukwege les reconstruit au Congo, en Espagne des juges faillissent. Si tout viol est odieux, le viol en réunion est le comble de la lâcheté et anéantit en moi toute velléité de pardon : que des juges puissent trouver des circonstances atténuantes à des pourritures échappe à mon entendement.
Si vous entendez un bruit désagréable, ce sont mes dents qui grincent...
Pour finir dignement ce billet peu réjouissant, je vous dirais que, contrairement à Cioran et Beckett, je m'efforcerai de ne pas mourir pessimiste -sauf maladie effroyable- car à quoi sert de désespérer de l'inévitable. Même vieux, aidons les autres à continuer leur chemin par notre bonne humeur, faisons de chaque jour une "fête" de l'intelligence et de la délicatesse, ne serait-ce que par décence vis-à-vis de ceux qui, comme notre cher Scarron (l'auteur du Roman comique) ont souffert -souffrent- le martyre au cours de leur vie.
Voilà, j'espère que mon ordinateur -l'ignoble me refusait l'accès à mon blog depuis plusieurs jours- va se montrer plus fraternel, ce qui me permettra de retrouver mon humeur primesautière. Allez, je prends mon morey et je me casse. DMOS
Ainsi de la gendarmerie, si noble quand un de ses fils sacrifie sa vie pour en sauver une autre et dégradée quand on la missionne pour monnayer les excès de vitesse infimes ou -je l'ai vécu- un oubli de plaque d'immatriculation sur des vélos pourtant suspendus bien assez haut.
A ce propos -et je ne doute pas que cette réflexion va m'attirer de nombreuses sympathies- je digère mal cette histoire des radars en voiture privée ; et après cela, quoi ? Il y a des portes qu'il est dangereux d'ouvrir.
Autre paradoxe qui me turlupine : alors que des hommes réparent les femmes, d'autres les détruisent ! Tandis que le docteur Mukwege les reconstruit au Congo, en Espagne des juges faillissent. Si tout viol est odieux, le viol en réunion est le comble de la lâcheté et anéantit en moi toute velléité de pardon : que des juges puissent trouver des circonstances atténuantes à des pourritures échappe à mon entendement.
Si vous entendez un bruit désagréable, ce sont mes dents qui grincent...
Pour finir dignement ce billet peu réjouissant, je vous dirais que, contrairement à Cioran et Beckett, je m'efforcerai de ne pas mourir pessimiste -sauf maladie effroyable- car à quoi sert de désespérer de l'inévitable. Même vieux, aidons les autres à continuer leur chemin par notre bonne humeur, faisons de chaque jour une "fête" de l'intelligence et de la délicatesse, ne serait-ce que par décence vis-à-vis de ceux qui, comme notre cher Scarron (l'auteur du Roman comique) ont souffert -souffrent- le martyre au cours de leur vie.
Voilà, j'espère que mon ordinateur -l'ignoble me refusait l'accès à mon blog depuis plusieurs jours- va se montrer plus fraternel, ce qui me permettra de retrouver mon humeur primesautière. Allez, je prends mon morey et je me casse. DMOS
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