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jeudi 3 mai 2018

Il FAUT BIEN LE DIRE...

    Jésumarijosef, j'enfile les perles en disant que le monde n'est ni tout à fait blanc ni tout à fait noir mais admettez que l'homme est un animal paradoxal : le saint et l'ignoble habitent parfois le même immeuble, et le modernisme dont se réclame chaque génération ne fait rien à l'affaire : on finit pas penser que le mal est le revers du bien. Tournez la pièce, la beauté du côté face cède à l'ambiguïté du côté pile. J'irai déguster les racines de pissenlit avoir d'avoir compris cette contradiction.
    Ainsi de la gendarmerie,  si noble quand un de ses fils sacrifie sa vie pour en sauver une autre et dégradée quand on la missionne pour monnayer les excès de vitesse infimes ou -je l'ai vécu- un oubli de plaque d'immatriculation sur des vélos pourtant suspendus bien assez haut.
    A ce propos -et je ne doute pas que cette réflexion va m'attirer de nombreuses sympathies- je digère mal cette histoire des radars en voiture privée ; et après cela, quoi ? Il y a des portes qu'il est dangereux d'ouvrir.
    Autre paradoxe qui me turlupine : alors que des hommes réparent les femmes, d'autres les détruisent ! Tandis que le docteur Mukwege les reconstruit au Congo, en Espagne des juges faillissent. Si tout viol est odieux, le viol en réunion est le comble de la lâcheté et anéantit en moi toute velléité de pardon : que des juges puissent trouver des circonstances atténuantes à des pourritures échappe à mon entendement.
    Si vous entendez un bruit désagréable, ce sont mes dents qui grincent...
    Pour finir dignement ce billet peu réjouissant, je vous dirais que, contrairement à Cioran et Beckett, je m'efforcerai de ne pas mourir pessimiste -sauf maladie effroyable- car à quoi sert de désespérer de l'inévitable. Même vieux, aidons les autres à continuer leur chemin par notre bonne humeur, faisons de chaque jour une "fête" de l'intelligence et de la délicatesse, ne serait-ce que par décence vis-à-vis de ceux qui, comme notre cher Scarron (l'auteur du Roman comique) ont souffert -souffrent- le martyre au cours de leur vie.
    Voilà, j'espère que mon ordinateur -l'ignoble me refusait l'accès à mon blog depuis plusieurs jours- va se montrer plus fraternel, ce qui me permettra de retrouver mon humeur primesautière. Allez, je prends mon morey et je me casse. DMOS

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