Jésumarijosef, par honnêteté intellectuelle je dois signaler que -contrairement à ce que j'ai pu croire au matin du premier novembre dernier- je ne suis pas l'inventeur du mot ubutopie : Pascal Picq l'a créé il y a trois ans dans son livre De Darwin à Lévi-Strauss, que je vais m'empresser de lire. Tant pis pour moi...
Les jours raccourcissent, la lumière perd de son éclat, le soleil s'attiédit : l'approche de la mauvaise saison a tout pour nous déprimer et pourtant, chaque année à cette époque, une petite joie me titille. Eh, oui, j'ai mes raisons d'aimer l'hiver !
D'abord, je suis délivré du bruit des moteurs de piscine ainsi que des splashs et gloussements nocturnes des baigneurs de minuit. Seuls le chat-huant, la mouette noctambule et le technicien poubellier sont susceptibles de troubler mon sommeil.
Ensuite, je peux errer dans mon jardin, à la tombée du jour, sans que mes narines marinent dans les parfums de chipolatas et de merguez.
Enfin, sous un gentil soleil et 15 ou 17°, je peux penser à mes amis en Auvergne qui se gèlent les noisettes par -5 !
Avant de vous quitter, une réflexion particulièrement profonde : si les policiers américains bousillent autant d'autos dans la réalité qu'ils en pulvérisent dans les films, Dodge, Ford et Chevrolet doivent se gaver.
Allez, je prends mon morey et je me casse. DMOS
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