N'ayant lu qu'un seul ouvrage de Simone Weil, je me trouve un peu gonflé de lui consacrer un article, mais certaines envies sont comme les éternuements : incontrôlables. Donc, dans l'incapacité de résister à cette pulsion, je vous invite à feuilleter ce livre brûlant d'humanité et d'intelligence qui porte le magnifique titre de La pesanteur et la grâce.
On sort retrempé d'un telle lecture.
Ceci dit mon admiration va aussi à la femme, morte à trente-quatre ans, sans doute exaltée et intransigeante, mais qui a essayé de prouver à chaque moment de sa vie la vérité de sa pensée : agrégée qui est allée travailler dans une ferme et une usine, qui a parfois renoncé à son argent et à sa nourriture pour les offrir aux démunis.
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