Jésumarijosef, tout fout le camp ! Je regardais voler une mouche dans le salon -exercice de concentration- lorsqu'un mot venu de la radio laissée ouverte, vint me frapper (aïe!) : petit boulot. Et aussitôt un tourbillon de nostalgies a balayé mon cerveau sans défense ; pensez, de la mouche aux ptiboulots, moche pour le ciboulot !
Me voilà donc, atteint de nostalgite fulgurante, déplorant la disparition de ces petits métiers qui animaient nos rues : le vendeur de photos osées qui vous ouvrait un pan de son pardessus pour un coup d'oeil sur le triangle des bermudas (aujourd'hui les morveux, dès qu'ils reçoivent leur premier téléphone, accèdent à Chatéqueu.net en trois clics) ; les camelots vendeurs de colifichets divers, à l'intarissable bagout, qui vous arnaquaient à la sauvette à coups de cravates infroissables et de montres à mouvement perpétuel (aujourd'hui on va dans un hangar pimpant d'une pittoresque zone artisanale pour faire le plein de merdes chinoises ) ; enfin, le ramasseur de mégots, qui vous retapait un havane avec six moignons de davidoff et vous remplissait une blague à tabac -pas une brève de comptoir mais un petit sac à pétun !- en une journée de ratissage des trottoirs (aujourd'hui on vapote, crapote, tapote, papote, pipeaute...).
Ventre-saint-gris, où sont les ptijobs d'antan !? Allez, je me suis bien cassé les bras hier dans les vagues, alors je laisse mon morey et je vais m'estrasser*. DMOS
*Mot qui sera peut-être l'objet d'un article un jour.
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