Comme d'autres je sens poindre chez de nombreux humains les premiers signes d'indigestion à l'écologie, les médias se prenant momentanément de passion pour ce sujet qui jusque-là -à moins d'une croustillante catastrophe- ne les intéressait guère plus que je me suis passionné pour L'apocalypse révélée de Swedenborg*.
Dans ce court moment -vous verrez d'ici Noël comme on en parlera- d'excitation vertueuse chacun y va de sa diatribe, de son alerte ou de son pronostic. Les "résistants de la dernière heure" expliquent aux gens comme moi (46 ans de conscience environnementale) ce que nous nous épuisons à dire depuis des décennies.
Du coup, même les néo-sympathisants atteignent la réplétion. Que les accros du trial, du ski nautique ou du jet particulier ne nous supportent pas je trouve cela légitime, voire rassurant, mais que des esprits fraîchement disposés à une pensée pro-environnementale soient amenés à la saturation par un gavage imbécile, ma gueule de cafetière en fume !
Je crois que la défense de notre planète est un sujet grave à traiter sur un ton léger. Un soupçon d'ironie et d'humour seront plus efficaces que ce pilonnage catastrophiste et culpabilisateur !
C'est d'ailleurs ce que j'ai essayé de pratiquer dans mon dernier ouvrage, DÉVASTATION, qui vient de me dévorer deux semaines -d'où le silence de ce blog- et que vous n'avez aucune chance de trouver en librairie. Ce collector ne pourra être obtenu qu'auprès de bibi, et encore, par ceux qui montreront patte verte.
*Auteur également d'un livre dont le titre m'a toujours régalé (quant à le lire...), à savoir
Les Délices de la Sagesse sur l'amour conjugal et les Voluptés de la folie sur l'amour scortatoire
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