Pendant qu'une partie non négligeable de la planète s'aplatit la gueule à coups de bombes, qu'ici et là on vitriole les récalcitrantes, on torture et décapite son prochain, la France est tourneboulée par une bataille de chiffonniers -celle-là est excellente -, traumatisée par un spectacle qui a mêlé à la fois les turpitudes de la nudité et les affres de la déchirure.
Cela m'a rappelé les algarades de la cour d'école ou les peignées que nous nous mettions au lycée (à l'époque le lycée allait de la sixième à la terminale) au cours desquelles se décousaient ou s'arrachaient les vêtements maltraités.
Évidemment, la violence est mauvaise conseillère et traîne toujours sa honte derrière elle, mais j'avoue que dans ma vie adulte j'ai eu parfois envie de déchirer certaines chemises-cravates, et je regrette presque de ne l'avoir pas fait.
Maintenant -n'hésitant pas à vous faire accéder à mon tréfonds le plus inavouable- je dois confesser un fantasme : je m'imagine, subissant l'arraché de chemise des mains de groupies en transe, toutes lectrices énamourées de HIER, LA TERRE ou de DÉVASTATION.
Et elles ne se contenteraient pas de la chemise...
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