Chers petits vampires lecteurs, je ne pouvais pas partir en Auvergne sans vous laisser un osselet à ronger pour une huitaine (bien que je vous sache goulus), deux brimborions cogitatoires à consommer à la hussarde.
Regardez les enfants d'une crèche -cet échantillon d'humanité miniature- : tout y est... Celui qui s'empare d'autorité des meilleurs jouets, le groupe bavouillant de ses courtisans, les rares fortes têtes qui protestent et hurlent à "l'anschluss !", la foule des passifs à l'oeil bovin, le teigneux qui manipule les légos dépareillés en mijotant sa revanche (un vrai profil de futur président de la République).
Ces délicieux bambins nous offrent -comme à un expérimentateur observant derrière son verre de 8mm les crotales et les cobras- un raccourci des pulsions qui animent les adultes, notamment deux dominantes de notre société : l'accaparement et l'oppression.
Retournez dans le passé et demandez-vous ce que vous étiez pour éclairer ce que vous êtes devenus...
" Dans un moment de faiblesse j'ai cédé à la pub et j'ai décidé de me faire repulper [repalper c'était peut-être trop demandé] la bidoche, tonifier la couenne et redessiner le postérieur" m'a dit, amère, une vieille amie. Ce à quoi je lui ai répondu : "Et si tu faisais une petite cure d'amour..."
Mais je n'ai pas insisté : elle m'a regardé de l'air terrifiant d'un ado qui salive devant un super big mac !
Et n'oubliez pas d'aller voir mon dernier livre, Dévastation ; sa couverture rouge va titiller vos quenottes.
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