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vendredi 26 juin 2015

OH, LA VILAINE !

    Jésumarijosef, bien sûr que je fulmine, que je réagis et rugis au quart de tour, mais j'évite de donner des leçons, alourdi par le poids de mes propres péchés et de mes discrètes turpitudes. Enfin, je fais du mieux que je peux et quoi que je pusse -tiens, tout à coup ça me gratte- ce n'est jamais assez.
    Pourquoi ce préambule vaseux ? Oh, juste un petit renvoi aigre, une bouffée de dégoûtation chargée d'amers relents  : vu l'âge canonique que j'ai atteint hier (64 livres, comme les obus du fameux Riffled Muzzle angliche !) j'en ai entendu(s) des donneurs de leçons, des prêcheurs de bien-pensance pour les autres, des vertus effarouchées qui se distrayaient à petit bruit derrière les rideaux de la dignité publique.
   C'est une race inextinguible, coriace et active depuis la nuit des temps : souvenez-vous comme Molière les a allumés dans Tartuffe et Dom Juan... Dès le jardin d'enfants j'ai éprouvé une aversion suspicieuse pour tous les indignés de la zigounette qui flétrissent la moindre activité érotique et l'appareil qui permet de la pratiquer ; il n'y a pas comme les fous de Dieu pour se ménager un petit harem d'esclaves sexuel(le)s, pendant que leurs légitimes sont priées de se cacher, elles, ces catins provocatrices dont les appas provoquent d'excusables pulsions chez l'homme !
   Et je n'ai jamais pensé beaucoup plus de bien de ceux qui venaient nous exhorter, avec des mots enflammés, à la tempérance, l'économie, la modération, l'humilité et la droiture. J'aurais été plus convaincu par ce qu'ils auraient prouvé à travers leurs actes, mais là j'aurais pu attendre longtemps.
    Dernier exemple en date de ces tartuffades -Auvergne, il y a ta truffade délicieuse ! mais ça n'a aucun rapport- les indignations de madame Lagarde, presque à court de mots pour fustiger les vilains Grecs qui carottent le fisc (certes, sport national) et pourtant dispensée, selon Le Monde, de payer le moindre maravedis, en qualité de fonctionnaire international, sur ses revenus de 380 000 euros...
    Arrivé à ce stade de la compétition, je chope mon morey et je me casse, même si il n'y a pas l'ombre d'une vague à l'horizon. DMOS

PSG* :
    Je craque : outre les pléonasmes prononcés avec délectation à la radio, tels que mais toutefois, mais cependant, incessamment sous peu, voilà que le pronom il vient de décéder dans l'expression présentative il y a. Même dans la bouche de personnes qui se targuent de beau langage.
    J'ai l'impression d'être en Allemagne : ya un problème, ya besoin de réformes, ya deux solutions... Ceci dit, venant d'un type qui a appelé son blog yadupeku, cette remarque est assez gonflée.
*Post scriptum gratuit.

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