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samedi 21 février 2015

ALORS, ÇA VA ?

    Bonjour chers petits vampires, heureux de vous retrouver bien que je sois complètement déconnecté après quatre jours dans la neige et l'azur, dans le silence à peine troublé par le glissement des skis de fond. Pour l'instant je me sens aussi à ma place dans ma rue que le jour où je suis sorti du cinéma après avoir vu Dersou Ouzala : vous savez, cette impression d'avoir rétréci, de vivre dans une cage, de n'être plus qu'un homme lyophilisé.
    J'évite les stations surpeuplées par manque de goût pour les files d'attente devant le tire-fesses, le bruit des béotiens en extase, le béton montagnard et les entorses du genou.
    En revanche, le trip dans une vallée sauvage, raquettes aux pieds, en louvoyant entre les pins et les mélèzes, en contemplant les cascades de glace et les stalactites des ruisseaux, en relevant les traces de chevreuil, de lièvre ou de mouflon, je kife grave.
    J'en suis encore tout ramolli ; mais ne vous en faites pas, l'acide de l'information ne va pas tarder à  m'attaquer et je ne me donne pas huit jours pour céder à une crise de révulsion.
    D'ici là, soyez sage, et lisez un peu de Cabu pour ne pas oublier ce qu'est le talent dans l'irrévérence.

2 commentaires:

  1. Maîttre Mathieu , je vois que vous avez mis moins que les 11 mois de traversée pour arriver au Pythomante.
    J'éluciderai certaines énigmes de ce magnifique ouvrages avec le temps.

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  2. Pour ma part mes lectures actuelles se cantonnent à :
    - les 120 jours de Sodome, du Marquis de Sade, lorsque j'arrive à m' anesthésier un peu, n'étant pas assez Sadique à mon goût.
    - la secte des Egoistes, de E-E Scmitt,un régal tordu, mais si réaliste dans le fond.
    - L'influence qui guérit, de Tobie Nathan, ou l'art ethnopsychiatrique de soigner.
    - La Rêveuse d'Ostende, de E-E Schmitt, d'une fleur bleue splendide.

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