Amis sportifs, je suis le seul intellectuel 50% sportif;
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amis, jeunes ou vieux, qui ne voulez pas mourir idiots, venez me rendre une petite visite de temps en temps.

mercredi 18 décembre 2024

POINTE D'AMERTUME

     À la suite d'une amère déception, due à la trahison de deux de mes meilleurs amis (qui ne le sont plus), j'ai du mal à croire à l'amitié fusionnelle. En revanche, je connais un "tas" d'humains formidables, amis plus ou moins proches, et quand je pense à eux, quand je les vois ou quand nous discutons, je n'arrive pas à comprendre comment le monde peut être mené par des gens qui n'ont ni bienveillance, ni sens de la mesure et de l'équilibre, et pas la moindre honnêteté intellectuelle.

    Qu'ils s'appellent Poutine, Trump ou Kim Jong Un, c'est la même putréfaction à visage à peine humanisé. Un seul homme a le pouvoir de gâcher la vie de millions d'autres. Consternant !

    Et, trop souvent, nous les conduisons au pouvoir. Ça me donnerait presque l'envie de relire le Discours de la servitude volontaire et le Traité de désobéissance civile...


*Discours de la servitude volontaire, Étienne de La Boétie (1574)

*Traité de désobéissance civile, Henry David Thoreau (1849)

mardi 17 décembre 2024

MUSK : ÇA SENT MAUVAIS ?

     Chers condisciples du Clunobé*, je ne vous avais pas menti : le nouveau béotien que je suis ne reculera devant aucun jeu de mots, aussi pourri soit-il. Joignant le geste à la parole, je commets donc (point noir... sortez promptement le tire-comédon) ce douteux "ça sent mauvais" qui, appliqué à Elon Musk (musc) me semble délicieusement infâme.

    Pourquoi vous parler de ce quidam dont tous les médias font leurs choux gras ? D'abord, pour soulever une objection : le tam-tam informationnel a fixé sa fortune à 440 milliards de dollars ; or, après vérification, il s'agit, très exactement, de 439,4 milliards. C'est à dire que (bisque bisque rage) M. Musk échoue à atteindre ce beau chiffre bien rond par défaut de la somme misérable de 600 millions de dollars... La honte !

    Et dire que, comme la plupart de Terriens, une somme de quelques millions de dollars me paraît stratosphérique.

    Accordons-nous un instant de récréation ; d'abord, traduisons en chiffres la fortune de Mr. Musc : 439 400 000 000, puis, d'un geste primesautier, comparons-la au relevé mensuel de notre compte bancaire. Moment de franche rigolade. Ne me remerciez pas.

    À présent, venons-en au fond. Car, en réalité, je ne vous parle de Mr. Scum que dans un seul but : vous dire qu'il me fiche la trouille. Quand je le regarde j'ai les miquettes, les chocottes, les jambes en pâté de foie ! J'ai vu sa tête quand il a décroché le bazooka politique : pire qu'une attaque du grand requin blanc dans un banc de thon. À l'entendre, il va organiser la purge des ces feignasses d'employés fédéraux, nettoyer l'État profond, envoyer des ondes de choc dans le système. Roi du cost killing, Mr. Scud.

    Croyez-moi, M.Sarkozy, rugissant jadis contre nos fonctionnaires, c'était de la roupie de sansonnet.

    Alors, amis béotiens, serrez les fesses, avant que le bon monsieur Musk ne parte s'envoyer en l'air, quelque part sur Mars.


*Je ne vais pas vous le répéter à chaque article : Club des Nouveaux Béotiens.




vendredi 13 décembre 2024

LE RETOUR DU PRÉSIDENT

     Deux ans que je n'en fiche pas une rame, que je glande, que je paresse, me contentant d'écrire un roman, par-ci, par-là, quelques écologisteries et, comble de la fainéantise, des mini-conférences telles que SF et humour, Trois figures du voyage, Écolauserie, Littérature écologiste et humour (celle-là, une pure provocation intellectuelle).

    Il est donc temps que votre serviteur, DMOS, alias Green Dad, président du Clunobé -Club des Nouveaux Béotiens- reprenne le collier ; on entend beaucoup de conneries ces derniers temps et je ne vois pas pourquoi je ne rajouterais pas les miennes à ce délectable ensemble. Quel bonheur de pouvoir, à nouveau, assumer mon fond d'imbécillité, de niaiserie et de mauvaise foi ! Clubistes aguerris et futurs Nouveaux Béotiens, bienvenue à Yadupéku, mon blog scélérat, intégralement fait à la main, sans le moindre résidus de "chatte j'ai pété".

 


    Nous, les écrivains, sommes vraiment des demeurés : passer une ou plusieurs années à se torturer le bulbe pour pondre une oeuvre qui, en général, rapporte quelques milliers d'euros ! 

    Regardez Maurizio Cattelan, le plasticien : une banane collée sur un fond blanc avec un bout de scotch argenté... 150 000 dollars. Voilà ce que j'appelle de l'efficacité, du rendement, de la compétence, de la percussion et -si j'ose dire- de la fructification.

    Quand l'art devient artiche.

    Il y en a qui protestent, qui s'indignent, qui poussent de haut cris ? Benêts que vous êtes, gourdiflots, niquedouilles. Voilà près d'un siècle que cela a commencé, avec deux phares du pipicacart, qui éclairent nos esprits de Nobés* : l'urinoir devenu Fontaine de Marcel Duchamp (1917) et le Merda d'artista de Piero Manzoni (1961), quatre-vingt-dix estrons sertis dans des boîtes de conserve jaunâtres.

    Quelques faibles d'esprit ont suggéré que c'étaient plutôt les amateurs d'art qui s'étaient fait mettre en boîte. Pitoyable... En revanche,  l'oeuvre de Manzoni a cet extrême mérite de permettre aux flâneurs des musées de s'exclamer -enfin-, sans la moindre honte : "Cette oeuvre ! Mais... c'est de la merde !"

     Qu'il en soit remercié. Qu'Allah, Jésus et Boudha l'aient en leur sainte garde !

 

*Pour les nouveaux, Nobés pour Nouveaux Béotiens.