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jeudi 9 mars 2017

LEVER DE LA VICTOIRE

    Chers petits vampires lecteurs, je vous ai encore sevrés de sang littéraire. Un mois de silence, un mois sans une ligne sur YADUPEKU, ce blog qui prouve que l'on peut allier le muscle (menacé de flaccidité) et la pensée déconnante. D'ailleurs, de quelqu'un qui perd ses facultés intellectuelles, ne dit-on pas qu'il pédale dans la choucroute, ce qui prouve bien que pédaler et penser sont les deux mamelles du philosophe !
    Pour ce qui me concerne, outre par une flemme à écrire des articles, j'ai été freiné par l'écriture d'un livre qui m'est venu comme une envie de pisser. Après mon dernier roman, Les frères de la nuit, je pensais goûter le repos du guerrier quand une démangeaison m'a pris : j'ai gratté jusqu'au sang ma plaie environnementale et pondu un livre dont seul Nostradamus pourrait prédire la destinée, L'écologie décomplexée. Je sais, c'est une bien maigre excuse pour vous avoir délaissés si longtemps.
    Aussi, pour faire amende (à Mende ?) honorable, vais-je vous ouvrir les portes des tréfonds de moi-même, en vous parlant de mon... réveil !
    Car, chose sidérante, tous les matins je me réveille (enfin, jusqu'au dernier, le jour où je n'aurai plus à quitter le pays de mes rêves) : l'oeil glauque mais l'esprit clair, ma petite cafetière cérébrale se met à tourner à plein régime (voir l'article RÉVEIL OTAKÉ, du 18/2/2014). Idées vaseuses et jeux de mots indigents se bousculent au portillon, jusqu'à ce que, mon café cérébelleux menaçant de bouillir, j'entreprends de me lever.
    C'est alors l'instant de l'enfilage de chaussette, auquel ma raideur matutinale (je parle de mes reins...) confère un caractère épique.
    Voilà comment, à chaque aube (pas à Jacob, amis bigleux), abandonnant un majestueux épisode intellectuel pour un trivial plié de buste à la recherche de mes fumantes,  je passe du "grand penser" au "grand penché" !

    Je suis certain que ceux qui viennent de perdre deux minutes à lire cet article ne sont pas déçus...

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