Avant même d'entamer cette viennoiserie littéraire, je vous rappelle que dans un billet déjà ancien je vous avais prédit que -parlant de la COP21- le mammouth allait accoucher d'un pet de souris : il est donc temps de tendre l'oreille...
Revenons à mon enfantement linguistique du jour ; je réclame la paternité du zopo, cet animal aux dents longues, à la queue frétillante, à la langue bifide et à la main leste.
Les tribus de zopos se regroupent dans des habitats qui leur sont propres : Palais Bourbon, Sénat, Hôtel de Région, Mairie,... Il s'agit en général de taudis misérables, galetas dans lesquels, tel le loir dans son nid, ils se ménagent un coin pour des siestes digestives.
Le plus étonnant chez les zopos c'est leur langage à base de truismes lénifiants, de billevesées et de psittacismes. Parfois, excités par leur propre caquètement, ils sont atteints d'une logorrhée incontrôlable qui provoque un durcissement lingual, dit syndrome de la langue de bois.
Cet animal défend son terrier avec une férocité remarquable et même chenu il s'accroche à son trou comme un morpion à la toison d'une ursuline.
Enfin, le zopo mâle, imitant en cela son lointain cousin le bonobo, développe une activité sexuelle remarquable ; même physiquement disgracié, il court la gueuse, parfois vêtu d'un simple peignoir, éventuellement d'un casque de moto.
Au départ, pour éviter les trop longs "homme politique" ou "politiciens" j'avais écrit les hopos mais finalement j'ai préféré le zopo ; sur le même modèle, je suis un zécolo.
Ne pensez pas que ces petites mises au point sur des mots que je pense avoir créés soient inutiles : dans le titre du dernier spectacle des Chevaliers du fiel il y a le mot otaké, que j'avais utilisé le 18 février 2014 [Réveil Otaké]...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire