Mon emportement quant à la COP21 laisserait imaginer un écrivain sexagénaire atrabilaire et frustré. Ceux qui me connaissent savent à quoi s'en tenir, pour les autres voici un bref commentaire.
Tout d'abord -et quoique je ne déteste pas être pris pour un imbécile, surtout par un crétin ou un prétentieux- remballez tous les clichés du retour à la bougie ou à une vie primitive. Je ne suis pas né en 1851 mais un siècle plus tard : la voiture, l'électricité, le chauffage fonctionnel et propre, me sont aussi naturels qu'à vous et je crains bien plus une fourniture chaotique de ces biens dans le futur qu'un retour à la charrette, aux bougeoirs et au feu dans la grotte.
Ensuite, pour ce qui est de ma dérision devant cette COP qui a remué tant de monde, de belles paroles et d'émotions disproportionnées, je la crois justifiée. Un tel mammouth médiatique pour finalement se promettre (si tu ne tiens pas tes objectifs je te tire par la barbichette !) qu'on va "limiter" la hausse de la température, même le père Ubu n'aurait pas trouvé plus cocasse.
La plupart des politiques et des décideurs ne veulent pas changer les perspectives et les règles de notre "modernité" malgré les signes d'impatience de notre planète. Si je ne craignais pas que nous dépassions le point de non retour, je me tairais pour profiter égocentriquement de ma retraite ; mais il y a encore de la vie, et donc un peu d'espoir.
Ce sont les simples citoyens qui feront bouger le mammouth. D'ailleurs, cela a déjà commencé [j'en parlerai dans mon troisième et dernier article].
Enfin, je prie mes "habitués" de me pardonner le ton un peu solennel de ces textes. Ils peuvent comprendre qu'une conviction aussi profonde et aussi ancienne que la mienne -45 ans- s'accommode difficilement des mascarades, des palinodies et des mensonges. Cependant, je vais vite revenir à ma fantaisie congénitale car une foi (fût-elle écologique) sans humour tourne aisément au terrorisme.
Si vous voulez m'aider dans ce combat que je livre à ma toute petite échelle, diffusez le lien de mon blog. Pour mes romans, laissez tomber : ils ne sont pas disponibles pour l'instant, sauf privilège exclusif.
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