Ainsi clos-je ce dixième mois de 2015 avec deux pensées, des crises en thèmes, en quelque sorte.
L'humour c'est ce qui fait que chaque matin, après le journal de sept heures, nous ne commettons pas un suicide instantané.
La mort me fiche le trac mais ne me fait pas peur, parce qu'elle est une instantanéité, le millième de seconde où l'on bascule de la conscience au néant immédiat (ou à une autre vie, avec un brin d'optimisme). Non, ce qui me terrifie c'est d'être arraché à soi-même vivant : la paralysie, l'esprit enfermé dans un corps qui ne peut plus communiquer ; les prémices d'une dégénérescence du cerveau, quand on sent s'effondrer des pans de notre esprit, comme un mur qui se décroûte.
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