Voilà un de ces auteurs, bon stylistes, qui risquent de disparaître au cours du siècle. Je n'en suis pas un spécialiste mais les trois de ces ouvrages que j'ai lus sont recommandables et un en particulier mériterait de rester.
La plupart de ceux qui connaissent encore Gabriel Chevallier vous citerons Clochemerle ce récit truculent, à consommer quand on a besoin de faire une cure de bonne humeur. Dans un registre plus acide on peut lire Sainte-Colline, dans lequel les affres du pensionnat sont cuisinées à l'humour corrosif.
Cet auteur lyonnais à l'humeur rabelaisienne a pourtant écrit un brûlot, l'un des plus intéressants témoignages d'écrivain sur la guerre de 14, longtemps introuvable, La peur, qui, pour ceux qui sont passionnés par la grande guerre, constituera un excellent pendant aux incontournables de Dorgelès, Barbusse, Genevoix, Junger, Remarque.
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