Jésumarijosef, surfer n'empêche pas de réfléchir et devant le miroir bien trop lisse de la Méditerranée étale -ouah, le style- les entrées maritimes m'ont pénétré, comme des nuages d'intelligence. Et je me suis dit...
Il n'est de richesse que par la captation de l'argent public ou de la pécune des particuliers. Mettons de côté la captation frauduleuse (c'est un autre sujet), imaginons que la richesse soit une rivière ; chacun de nous entre dans l'eau et essaie de remplir sa gourde, juste de quoi vivre décemment. Le problème est que certains se placent en amont et installent une motopompe tandis que le plus grand nombre, en aval, dispose à peine d'un filet d'eau.
Assez satisfait de mon raisonnement aqueux je me suis risqué à penser que le premier problème économique de l'humanité est la répartition des richesses ; peu importe que d'aucuns soient généreusement rétribués si nul n'est payé une misère.
C'est alors que, tombant dans une pathétique naïveté, j'ai rêvé d'un principe universel : que tout travailleur devrait toucher un salaire qui le rend redevable de l'impôt. Sinon, on ne parlera plus de salaire mais d'aumône.
Enfin, il m'est revenu ce proverbe brésilien : "Quand il pleuvra de la soupe, les riches auront des cuillères, les pauvres des fourchettes". Je me suis dit qu'il était grand temps de le réactualiser. Je ne sais pas moi, "...les riches auront des entonnoirs et des bassines, les pauvres auront des passoires et des serpillères" ?
Sur ce, les nuées marines se sont dissipées mais la mer est restée désespérément plate... Allez je range mon morey et je me casse. DMOS
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