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samedi 14 février 2015

MAUX D'AIR NOEUD ou Aérophagie ?

    Ecrire c'est la liberté, mais une liberté conditionnelle, parce qu'il y a ces satanés mots sur lesquels s'envole la pensée mais qui, aussi bien, la cadenasse ou la dénature.
    Ecrire c'est comme se mettre en cuisine : parfois la mayonnaise ne prend pas, la chantilly ne durcit pas, la crème anglaise reste désespérément liquide.
    Même les années passant, je suis toujours fasciné par la vitalité des mots, par leur incroyable pouvoir, leur caractère glissant ou leur lente agonie.
    Il y a ceux que j'appelle les mots grigri : brandis par leur(s) utilisateurs(s) ils repoussent tous les anti-dogmatiques. Dans LES SEPT PLAIES DU MODÈLE CONTEMPORAIN -qui a figuré dans ce blog- je parlais de l'emploi de "moderne" dans les mondes économique et politique où il sert à tenir à distance les apostats du libéralisme (écolos, altermondialistes, sociologues,...) mais aujourd'hui je pense à son utilisation dans le langage des plasticiens.
    Après le Modernisme, l'Art Moderne ayant fini par ne plus être contemporain on a inventé le Postmodernisme, déjà menacé d'obsolescence ; alors, n'écoutant que mon bon coeur et mon mauvais esprit, j'ai décidé d'apporter ma pierre à l'Eddy fils (je sais qu'au Ciel il me sera beaucoup pardonné, à commencer par mes ludonymes).
   Donc, après le Postmodernisme, quoi ? Le pré-néomodernisme, le Néantisme, l'Onanart, le Destructisme, le Contemporalisme, le Cit'art (indien),le Démoëllisme, le Branlisme,...
    Je fais confiance aux commentateurs de l'Art, jamais en panne de discours aussi alambiqués que creux, pour enfanter quelques néologismes croustillants.
    Allez, messieurs... j'en salive déjà !

1 commentaire:

  1. J'avoue pour ma part avoir une très nette préférence pour les termes parlants, si tant est qu'ils peuvent parler, tels que Branlisme et Néantisme. Ils résument ou synthétisent assez bien le modèle NéoactuaModerniste de dernière heure que nous injecte nos Dieux médias libérés depuis peu de leurs modestes liens de sécurité, les empêchant jusqu'à récemment de trop nous prendre pour de simple bactério-microligophrènes.
    Si l'écriture est une forme de liberté ou la liberté absolue, alors nous pouvons dire que la lecture est une autre forme de cette liberté et que la richesse et de nos écrits et de nos lectures en dit long sur notre niveau, notre degré de liberté dans ce paradis médiaticophonique scatoludique dont l'absence d'apprentissage élémentaire n'a d'égale que l'omniprésence du divertissement le plus basique et le plus malsain.
    A bon entendeur.

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