Jésumarijosef, tous ceux qui s'esbaudissent devant le Traité de désobéissance civile de Thoreau -moins arnachiste qu'on pourrait le penser- devraient soutenir Erri de Luca, écrivain minéral comme Le Clézio, qui a le courage de s'opposer à la folie dispendieuse et naturocide des dirigeants de France et d'Italie.
Nous ne sommes pas loin du stade où on entreprend des grands travaux, non par nécessité d'équipement, mais pour maintenir des activités (il y a eu moins d'indulgence pour la métallurgie) ou se tailler un costume de grand décideur.
Pour l'instant, pas trace, dans ce genre de décision, de questions philosophiques sur le sens que nous donnons à la civilisation, les droits des habitants ou notre façon de disposer de notre environnement.
Il ne faut avoir lu aucun des livres de De Luca pour s'indigner de sa résistance ; je vous conseille Sur la trace de Nives et Le poids du papillon : vous comprendrez son amour de la montagne et ce qu'il peut souffrir de l'inconséquence des politiciens, alors qu'ils font des moulinets avec les bras pour annoncer des sommets trompe-l'oeil et des réformes poudrozieux.
Allez, je me casse, sans prendre mon morey, car ce matin je me suis offert une petite séance de surf en kayak. N'abusons pas. DMOS
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