Jésumarijosef, si je pouvais convertir toute l'énergie de mes révoltes en un combustible fluide et performant, je pourrais chauffer ma maison à l'oeil ! D'autant que j'ai mes révoltes quotidiennes, constantes, un vrai petit gisement de houille fulminante, de pétrole colérique et de gaz d'indignation.
La plus constante de mes révulsions s'alimente à l'idée que nous laisserons à nos petits-enfants et à leurs descendants la note à payer de nos frasques, de nos égoïsmes et de notre inconséquence. A cette simple pensée je deviens un poêle, ma tête un fourneau, mon coeur un brasier et si je m'entubais à ma chaudière je suis certain que j'aurais 30° dans mon salon.
A propos de mettre bout à bout des tubes, je m'étonne qu'aucun inventeur n'ait trouvé le moyen de capturer les gaz intimes du foyer ; ainsi, au lieu de blesser l'odorat du reste de notre famille, chacun d'entre nous irait se connecter -Dieu sait comment - à une bombonne qui, après mise sous pression, alimenterait notre calorifère des flatulences domestiques.
L'autobiogaz ce serait autre chose que d'inventer la brosse à peigner les pigeons... Allez, je prends mon morey et je me casse. DMOS
Hum... le distille me parait le plus adapté a cette brillante idée (cf. Cycle de Dune).
RépondreSupprimerUn pétomane anonyme
Pétomane toi-même, répondit l'Hurlumétron.
SupprimerChrys
vivi, je l'assume (ça doit être héréditaire), mais produire de l'énergie pour recharger mon portable me séduit, n'en déplaise aux prudes.
RépondreSupprimerEnfin, frérot, ton Morey késaco? Un vin du château Morey, un bouquin sur l'excellence culinaire depuis 1951?
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