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mercredi 21 mars 2018

TYRANNOSAURUS REX

    Jésumarijosef, mais quelle est donc cette maladie qui foudroie les chefs d'état ? Quel potion violente les déforme, de docteur Jekyll, brave démocrate, en Mr Hyde, hideux dictateur ?
    Ce mal atteint-il tout homme propulsé à ce poste ? Moi-même si, d'aventure, je me fusse retrouvé dans la peau d'un président, me serais-je mué en tyran qui se proclame chef à vie et consacre le plus gros de ses efforts à éliminer ses opposants ?
    Voilà l'abîme de perplexité dans lequel je me suis plongé tout en préparant des tentacules d'encornets à la provençale (ne cherchez pas le rapport). J'ai déjà consacré un article à notre sympathique Poutine [Race Poutine], cet humoriste primesautier -au huitième degré, mais je vais devoir me pencher sur ce cher Xi Jinping dont je subodore que, dans le privé, il est un roi de la déconnade.
    S'ils n'éprouvaient une détestation invétérée des autres, tous les dictateurs du monde pourraient créer une association des malades de la phlébite autocratique : ils pourraient se rencontrer pour discuter, en la présence d'un psy paterne, de leurs enfances malheureuses, de l'injustice du monde et de son incompréhension pour leur moi délicat.
    Imaginons les Kagame, Loukachenko, Omar el-Bechir, Karimov et autres Bachar el-Assad ou Kim jong-un, assis en cercle et s'épanchant sur leurs vicissitudes, ou leur "vice attitude"...
    J'accorderai une mention spéciale au maître du Turkménistan, dont le nom est déjà une séance de torture (Gurbanguly Berdimuamedow), qui fut dentiste dans une première vie ; à cause de lui, et depuis un certain temps, je regarde ma dentiste d'un autre oeil -ce qui serait plus convenant à l'égard de mon ophtalmo- et n'entends sa roulette qu'avec une certaine inquiétude, envahi par des réminiscences de la fameuse scène de Brazil.
    Ne doutons pas que, même dans nos démocraties, quelques petits napoléons nationaux caressent du bout des rêves l'idée d'un présidence à vie...
    A ceux que cela pourrait dérider je signale que le mot poutine à Nice désigne une friture d'alevins ; de là à dire que le chef des Russes à une tête de morue, c'est un pas que je ne franchirai pas.
    Sur ce, je prends mon morey et je me casse. DMOS

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