Amis sportifs, je suis le seul intellectuel 50% sportif;
amis intellectuels, je suis le seul sportif 50% intellectuel;
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dimanche 3 décembre 2017

ÉPUISEMENT MENTAL

    Je ne sais trop quelle expression employer : le coeur au bord des lèvres, l'estomac qui se soulève, les amygdales qui baignent... Je suis terrassé par ce crétinisme prétentieux qui consiste à tartiner de l'anglais de cuisine ou des anglichonneries mal digérées dans les moindres discours techniques, commentaires sportifs et publicités en tous genres.
    Cet après-midi, roulant béatement vers ma maison du Pradet, le ventre agréablement plein d'une fondue vietnamienne et le cerveau enchanté par un spectacle de Jacques Gamblin, que vois-je ? Un de ces panneaux publicitaires dont le volume n'a d'égal que la signifiance de l'information : l'affiche appelle le chaland à acquérir un appartement dans la résidence Nature Park.
    Déjà, la barre d'immeuble à la place d'un espace vert me titille l'humeur mais, ventredieu, le  mot park la transforme en fulmination !! La langue française est-elle devenue si indigente ? Et encore, j'ai supposé que le mot nature n'était pas employé dans sa forme anglaise.
    En plein autoallumage colérique,  je fais subir à ma malheureuse femme une diatribe sur ces "cons de sportifs" (sportif moi-même, je sais de quoi je parle) qui sont les premiers à émailler leurs commentaires d'anglichonneries. Les journalistes de l'Équipe, ou d'ailleurs, pourraient-ils nous lâcher avec leurs warm up et leurs turn over ? Si les mots échauffement et tour de chauffe, roulement et rotation, leur arrachent la gueule, qu'ils retournent à l'école... Je connais de très bons élèves de CM2 qui pourraient les coach... les remettre à niveau, quoi !
    Dans ma ville se trouve le chemin de la Mounine (la chatte dans le midi, et dans tous les sens du terme) et je supporterais mal qu'un cuistre vienne la rebaptiser la Cat road, ou la Pussy street s'il a l'esprit mal tourné !
    Quoi qu'il en soit, comme disent les Anglais : Gode save the gouine !

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