Je sais que les mots vont encore me trahir, mais comment ne pas parler
d'elle. Ceux qui l'aiment n'ont pas besoin de paroles pour se
comprendre. Dans le creux de ses bras il y a la chaleur d'une aisselle accueillante, d'un abri contre les maçons de la laideur.
Elle a cette force qui nous malmène et nous écrase, en même temps
qu'elle nous vivifie et nous grandit. Si elle mouille notre peau c'est
comme la caresse de lèvres aimées.
Chacune de ses allures est un
bonheur du regard et quand elle a décidé d'être belle, on n'a pas fini
de l'admirer qu'elle a déjà changé de robe.
Elle nous arrache à
la pesanteur du monde -humains dilatés dans son sein infini- et fait de
nous des oiseaux, planant sur la soie bleue de ses lames.
Son nom ? Mer.
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