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jeudi 4 février 2016

LA DÉFORME DE L'ORTHOGRAPHE

    Jésumarijosef, on me cherche, on m'agresse, on m'escagasse ! J'étais presque zen à la suite d'une petite séance de danse hip-hop -authentique- et, brutalement, le coup de Jarnac : la réforme de l'orthographe !!
    Dans un premier temps je me la joue cool : "Ils ont sans doute attaqué ces accords à la noix, style deux cents femmes mais deux cent-dix femmes... ou le pluriel du participe passé des verbes pronominaux". Foutredieu, que nenni ! Sous mes yeux horrifiés -la télé étant allumée- apparaissent nénufar et crouton ; après un bref malaise je ulule et rehulule mon désespoir.
    Ce que j'avais appelé autrefois la crétinisation programmée est toujours à l'oeuvre ; c'est la machine à décerveler du père Ubu, cette affolante entreprise de déracinement (due à la volonté, l'inconscience, l'ignorance ?) qui fera de tout cerveau frais une pâte malléable où imprimer les dogmes économico-publicitaires.
   Car le futur homo consumator, que l'on fera vivre jusqu'à 120 ans pourvu d'un langage flottant et donc relatif (j'imagine la tête des Francophones), de connaissance historiques riquiqui(es) et de géographies essorées (c'est quoi un département ? les hauts-de-France c'est le Nord-Pas de Calais-Picardie ?) sera français comme je me sens guatémaltèque. Il viendra gambader sans arrière-pensées dans la ronde béate de la mondialisation réussie, tenant par la main les autres Terriens lobotomisés.
   Après tout, ayant bousillé l'identité des peuples premiers, il est assez logique que nous essayions de diluer la nôtre dans une soupe globalisante, voire gloubi-boulgante.
    Cependant, craignant de passer pour un néo-réac (invective très à la mode en ce moment), je vais me fendre de quelques changements orthographiques pertinents : j'ai mal au koksisse , au péni, à l'estomaque et au crane -il faut dire, sans chapeau !- sinon je vais bien. D'ayeur, je prens mon cayac et je me kasse. DMOS

  

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