Amis sportifs, je suis le seul intellectuel 50% sportif;
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amis, jeunes ou vieux, qui ne voulez pas mourir idiots, venez me rendre une petite visite de temps en temps.

lundi 22 février 2016

DE LA PLAISANTERIE CONSIDÉRÉE COMME UN DES BEAUX-ARTS

    Jésumarijosef, il est temps de remettre les pendules à l'heure et d'apprendre à tous les boutonneux à distinguer le fin connaisseur, l'esthète averti, de tout ce troupeau de bovidés baptisés flagorneusement animateurs, amuseurs, voire humoristes.
    Ainsi, quel gouffre entre la démarche subversive d'un Noël Godin (au poil) entartant BHL en 1985 et les navrantes pastichonnades d'Hanouna et compagnie.
    Une anecdote piquante, au passage : en écrasant la pâtisserie à la crème sur le visage du philosophe, Godin aurait lancé, mutin : "La tarte t'atteint !" Mais cela reste à vérifier.
    De même, on ne peut que s'affliger des canulars poussifs qui inondent internet ; de la roupie de sansonnet face à la mystification d'un Roland Dorgelès (lequel a écrit Les croix de bois, livre ne prêtant guère à sourire) qui fit exposer une toile d'un peintre né à Gênes, J.R.Boronali, que les journalistes intitulèrent Coucher de soleil sur l'Adriatique... Avant de révéler que le tableau avait été brossé par la queue d'un âne* excité par des carottes qu'on lui offrait à l'envi.
    Alors, après cela, qu'on ne vienne pas me parler des foucades de paltoquets qui sont à la plaisanterie ce que Nabilla est à la philosophie aristotélicienne.
    Allez, je prends mon kayak et je me casse. DMOS

*Boronali, anagramme d'Aliboron, le fameux âne de Buridan.

jeudi 18 février 2016

HOMO SUCCEDANUS

    Avertissement : mes petits vampires lecteurs à l'esprit mal tourné vous en serez pour vos frais... Ce titre est on ne peut plus sérieux et ce texte ne s'intéresse à aucune turpitude sexuelle.

    Je m'émerveille encore que nous survivions dans ce monde de l'ersatz et du simili. Ainsi, l'objet de bois est devenu plastique, lequel d'ailleurs imite parfois le bois ; nous consommons des arômes reconstitués, des vedettes qui doivent au silicone leurs principaux atouts, des meubles qui n'ont que l'apparence d'un vrai mobilier (hic et ah ?),... 
    Broutilles que tout cela. Pour moi, le plus sidérant c'est que l'on fasse de nous des succédanés d'hommes auxquels on propose des ersatz de travail ; exemple, au hasard, quand on nous "offre" d'être manutentionnaire chez Ah ma zone -je n'ai toujours pas les moyens de me payer un procès- plutôt que libraire.
    Dans ce monde de l'artifice l'essentiel est de capter l'attention, même avec du rien ; d'où des émois microscopiques traités comme des symboles, des arbitres philosophico-spirituels fumeux qui pontifient sur les ondes, un bric à brac émotionnel ou visuel dans lequel la pensée se ratatine, des coachs à tout faire qui poussent comme des champignons, des tocs chauds*1 (c'est pas comme ça qu'on dit ?) où la provoc et la méchanceté tiennent lieu d'intelligence.
    J'essaie bien d'y échapper, mais jamais suffisamment. Il m'arrive de me sentir lyophilisé, tout desséché, réduit à la dimension d'un pygmée intellectuel. Tous les moyens sont bons pour évider le citoyen moyen.
    La méthode est insidieuse mais efficace : une fois que je suis aussi consistant qu'une mue de serpent, le moindre vent m'emporte où il le veut. Le souffle du moindre mot suffit à me conduire où le désirent mes maîtres : les sirènes financières murmurent productivité... et me voilà flottant, et consentant à toutes les avanies sociales (les patrons sri-lankais aussi doivent susurrer ce mot magique quand leurs ouvriers demandent une augmentation de cinquante centimes par mois). Et vous avez entendu avec quelle suavité on nous berce de termes prometteurs : virtualisation, numérique, dématérialisation. On en mangerait.
    Les jeunes cerveaux ne sont pas oubliés : ainsi, les jeux vidéos, dans leur perfection visuelle, sont une redoutable machine à détournement intellectuel. Trois heures passées devant Word of Warcraft ce sont trois heures qui ne sont pas consacrées à lire*2 l'Histoire...des grèves de 1955, par exemple.
    Si vous êtes comme moi, vous sentez que la laisse est tenue raide, mais cela n'empêche pas d'aboyer. Et puis ce qui me plaît c'est qu'il existe de plus en plus de groupes et d'associations qui refusent le rêve à mes ricains, la chosification rampante. Les rejoindre c'est respirer une bouffée d'air pur, à défaut de changer (un jour) le monde.

*1   Talk show ! ça m'arracherait la gueule.
*2   Le livre c'est "caca" ; surtout, lire pourrait se révéler subversif...car en l'an de grâce 1955 les trente glorieuses n'étaient pas si reluisantes : salaires insuffisants, grèves monstres (jusqu'à un défilé de soutien des femmes à Nantes) et, à l'arrivée, partant de chez Renault, l'octroi d'une troisième semaine de congés payés. Voilà qui "éclaire" le bon temps des années 50 ; mais il est vrai qu'une bonne baston médiévale ça vous a une autre gueule...

lundi 15 février 2016

INFO ou INFOX ?

        Je vous avais averti : quand on plonge dans l'écriture d'un roman tout ce qui fait l'environnement de ce travail en pâtit. Donc, comme je vous l'avais laissé entendre, les articles commencent à se raréfier. Et mes lecteurs aussi...
    Malgré tout, quelques éclairs d'idées autres que romanesques continuent à sortir de ma bouilloire cérébrale. La dernière : l'actualité me fournissant une ample matière, je me suis baptisé Directeur de l'Observatoire du Jobastron International. Enfin un outil d'analyse de la connerie pédante et satisfaite qui nous considère comme un gentil troupeau de béotiens ! Nous allons disposer, avec l'OJI, d'un instrument incomparable pour démêler le vrai faux du faux-similé, la connerie bourgeonnante sous la langue de bois, l'apparence respectable de l'information toxique (que l'on va contracter en infox), le mensonge réitéré vieilli en fût de chaînes radio-télé.
    Pour inaugurer l'activité de l'Observatoire, je vous communique un bref rapport sur le masque.

    Ce week-end fut celui du masque : tombé du visage poupin de la droite quand monsieur Luc Chatel clame son anti-écologie sous les dodelinements approbatifs de l'ancien initiateur du Grenelle de l'environnement ; posé sur les Verts félons (vert frelon c'est un film de Michel Gondry) qui vont perdre leur âme dans un gouvernement déjà fantomatique ; assujetti solidement sur les faces d'un président et d'un premier ministre qui ont autant de conscience écologique que j'ai d'admiration pour les décérébrés du ballon rond et leurs pitoyables tribulations médiatiques.

jeudi 11 février 2016

ARCHI : L'ART CHIE (épisode II)

    Jésumarijosef, moi qui regardais venir sereinement la Saint-Valentin, quel choc ! En tapant archi mes doigts ont fourché et je me suis retrouvé dans l'art chien, puis, de fil en aiguille dans le mystérieux tissu d'internet, à mariage de chien : après un bref ricanement devant la photo de deux clébards en costume de mariés je remarque le cookie canin... maryyoupet.com.
    Après avoir épuisé quelques à-peu-près (ma roupette, marylou pète,...) je clique sur le lien : le site existe ! On peut se marier avec son animal de compagnie !! Ah, monde merveilleux, les avatars de ta créativité sont sans limites !!!
   Ce nonobstant, je suis vite revenu à l'architecture, une sublime villa de Frank Lloyd Wright me rappelant un article du 23 juin 2014, ARCHI : L'ART CHIE, auquel je ne changerais pas une ligne.
   Le terrible paradoxe de l'architecture contemporaine, malgré son triomphe spatial ! Elle a balayé les vieux bâtiments, dévoré les terres agricoles, mais, à quelques exceptions près, elle peine à occuper les coeurs. On y vit mais on ne la chérit pas.
   A un immeuble sans caractère nous préférons presque tous la villa, ou l'appartement dans une maison ancienne, voire hausmannienne.
   Les touristes ne vont pas visiter les villes nouvelles. Les logements-pastiches du Plessis-Robinson se vendent comme des petits pains, bien plus facilement que cubes et barres, même fardés de volets en bois et de balcons fantaisie en acier plein. Et imaginez qu'il n'y ait pas pénurie de logements !
    Les réalisations banalissimes d'aujourd'hui paraissent insipides comparées à certaines audaces des années 70/80, par exemple le merveilleux fatras de la Cité des Etoiles à Givors, ou l'incroyable gueule de la Cité Pasteur-Monplain à Angers.
    Pour quelques gestes architecturaux remarquables combien de copies des années 20/30, combien de clones qui mondialisent l'insignifiance ?
    Et puis il reste cette question incontournable : pourquoi des maisons de village, bâties par nos ancêtres qui n'avaient même pas le certificat d'études, possèdent un charme et un cachet inimitables ?
    Comme je n'ai pas la réponse je préfère prendre mon kayak. Et je me casse. DMOS

mercredi 10 février 2016

DEUX FLEURS DE PLUS

     N'étant ni économiste, ni agronome, ni  urbaniste, je n'ai que peu de solutions à opposer aux problèmes du monde contemporain. D'ailleurs, aucun homme seul ne les possède et si l'un de nous prenait le pouvoir en se targuant de cette puissance de résolution il y aurait danger d'autocratie, de dictature, de tyrannie.
    Mais, mais, mais, bien que pas assez savant dans de nombreux domaines, quarante-cinq ans d'autodidactisme me permettent d'avancer quelques analyses (ceux qui me lisent régulièrement savent à quoi s'en tenir) et une théorie : l'esprit du dix-neuvième et du vingtième siècles aboutit à une impasse. Il est temps de passer de l'industrialisme à l'environnementalisme.
    Que le Nalash soit avec nous ! Que le monde s'ouvre à une écologie heureuse et retrouve un peu de fraîcheur dans ses perspectives !

    Voilà, aujourd'hui, c'est tout sucre, tout miel. Alors finissons, ce mercredi des Cendres (ce mec redit : descendre !*) avec un ludonyme :
    Que dire de ce claveciniste à la chevelure savamment gominée... Il joue l'épi net ?


*J'en profite ignoblement, parce que quand l'orthographe flottera dans tous les sens, adieu les jeux de mots !

samedi 6 février 2016

CACOSCOPIE

    La cacoscopie est à l'horreur et la désolation ce que le kaléidoscope est à l'émerveillement et au plaisir visuel.
    C'est le seul mot que j'ai trouvé pour qualifier le merdier esthétique qui dévaste à grands pas notre pays, certes beau, mais de moins en moins.
    Cachez ces furoncles que je ne saurais voir : entrée de villes défigurées par les panneaux publicitaires et les hangars commerciaux engagés dans un concours de laideur ; savane de la Crau ou prairies des campagnes lyonnaises (caennaises, rennaises,...) dévorées par des centres logistiques, commerciaux et autres enluminures ; bâtiments charmants dans leur simplicité, écrasés par un immeuble aux balcons de béton plein. Et dans tout cela, parfois, le miracle d'une réussite moderne prouvant que l'harmonie est à portée de main. Mais il faudrait avoir encore "l'oeil pour voir", comme disait Lanza Del Vasto.
     Les villes nouvelles chinoises fournissent un assez bon exemple de paysage cacoscopique. S'y rajoute la notion d'ennui (visuel) insondable.

N.B. : Dans cacoscopie, caco ne vient pas de caca mais de kakos (mauvais, en grec ancien). Ceci dit sans la moindre prétention savante.

MATTHIEU GALEY

    Je viens de finir le premier tome du journal de Matthieu Galey (1953-1973). Depuis le temps que j'en entendais parler et que je renâclais, parce que j'ai lu tant d'autobiographies vaniteuses et complaisantes qu'un préjugé tenace me dissuade de seulement regarder leur titre.
    Autant j'ai aimé celle d'Elias Canetti, autant j'ai peu apprécié celle de Charles Aznavour -mais j'aime ses chansons- où j'ai senti peu de chaleur.
    Donc, bien que frémissant de préventions je me suis laissé charmer par ce Journal ; Galey est fin, torturé juste ce qu'il faut, et souvent savoureux dans son analyse des écrivains de l'époque. En revanche j'ai lu en diagonale les passages concernant sa vie amoureuse, car, n'étant pas homosexuel j'ai du mal à me représenter le charme d'un beau bond ; je l'admets, je suis de parti pris. Mais pas hostile.
    Feuilleter cet éphéméride c'est se plonger dans cette époque et constater que la comédie humaine ne fait jamais relâche ; c'est aussi se régaler que de quelques formules croustillantes qui prouvent que ce critique littéraire aurait pu tenter la carrière d'écrivain, devenir une sorte de La Rochefoucauld ou, encore mieux, une résurrection du trop mésestimé Chamfort.
    Je me permettrais deux citations de son année 1969 qui traduisent deux pensées chères à mon esprit sur l'illusion de la gloire littéraire et la barbarie cacoscopique* de "l'aménagement" du territoire.

    Au Figaro, dans l'immense salon vide, interview d'André Billy, bon vieillard avec une mâchoire flambant neuve, des yeux qui croisent les bras, et une surdité totale. A quatre-vingt-cinq ans, il a écrit soixante volumes et reste sans illusions sur leur sort : "Pour la modestie, je ne crains personne."

    Dans le train, je "vois", comme les voyantes, ce qu'étaient jadis les villages, ce qu'ils vont devenir, et je souffre, presque physiquement. Incapable de jouir d'un beau paysage sans imaginer la bâtisse moderne qui le détruira bientôt. Sensation d'étouffement, de panique. Cette cohue invisible , je m'étonne d'être toujours seul à la voir. Il n'y faut pourtant pas beaucoup d'imagination. Superbe optimisme crétin de mes contemporains. Ou pis, pessimisme nonchalant ; laisser faire, avec un sourire désarmé, jusqu'à la catastrophe. 
    Et moi, du reste, qu'est-ce que je fais ?

   Pan, dans mon bec !

*Cacoscopie : encore un mot que je ne suis pas sûr d'avoir inventé. Mais je vais quand même lui consacrer un Mémo de mes mots.

jeudi 4 février 2016

LA DÉFORME DE L'ORTHOGRAPHE

    Jésumarijosef, on me cherche, on m'agresse, on m'escagasse ! J'étais presque zen à la suite d'une petite séance de danse hip-hop -authentique- et, brutalement, le coup de Jarnac : la réforme de l'orthographe !!
    Dans un premier temps je me la joue cool : "Ils ont sans doute attaqué ces accords à la noix, style deux cents femmes mais deux cent-dix femmes... ou le pluriel du participe passé des verbes pronominaux". Foutredieu, que nenni ! Sous mes yeux horrifiés -la télé étant allumée- apparaissent nénufar et crouton ; après un bref malaise je ulule et rehulule mon désespoir.
    Ce que j'avais appelé autrefois la crétinisation programmée est toujours à l'oeuvre ; c'est la machine à décerveler du père Ubu, cette affolante entreprise de déracinement (due à la volonté, l'inconscience, l'ignorance ?) qui fera de tout cerveau frais une pâte malléable où imprimer les dogmes économico-publicitaires.
   Car le futur homo consumator, que l'on fera vivre jusqu'à 120 ans pourvu d'un langage flottant et donc relatif (j'imagine la tête des Francophones), de connaissance historiques riquiqui(es) et de géographies essorées (c'est quoi un département ? les hauts-de-France c'est le Nord-Pas de Calais-Picardie ?) sera français comme je me sens guatémaltèque. Il viendra gambader sans arrière-pensées dans la ronde béate de la mondialisation réussie, tenant par la main les autres Terriens lobotomisés.
   Après tout, ayant bousillé l'identité des peuples premiers, il est assez logique que nous essayions de diluer la nôtre dans une soupe globalisante, voire gloubi-boulgante.
    Cependant, craignant de passer pour un néo-réac (invective très à la mode en ce moment), je vais me fendre de quelques changements orthographiques pertinents : j'ai mal au koksisse , au péni, à l'estomaque et au crane -il faut dire, sans chapeau !- sinon je vais bien. D'ayeur, je prens mon cayac et je me kasse. DMOS

  

mercredi 3 février 2016

GROUIGNÉ ou DÉGROUIGNÉ ?


     En parlant d'un cochon, grogner se disait aussi grouiner et dans certains patois grouigner. Mais les personnages de mon roman Hier, la Terre utilisent le verbe dans un sens particulier.
    Chez eux, se grouigner ou être grouigné c'est voir son visage s'allonger comme un groin sous le coup d'une nouvelle détestable, contrariante, frustrante, désolante.
    Nous pourrions dire par exemple :
    "Je dois acquitter la TVA (Taille sur la Valetaille Asservie) et la gabelle sur la non-fortune : j'en suis tout grouigné !"
     Donc si vous êtes marri et assombri vous êtes en fait grouigné !
    Par bonheur, une disposition optimiste de l'esprit ou l'annonce d'une prime exceptionnelle de fin d'année peuvent fonctionner comme antidote au grouignage ; vous serez alors dégrouigné.
    Ainsi, Frédéric Dard, Desproges ou De Funès sont d'excellents dégrouignants.
    Qu'on se le dise !

mardi 2 février 2016

INVASION : ILS SONT LÀ !!

    Jésumarijosef, méfiez-vous de la méditation ! Assis en tailleur sur un pouf, j'étais parvenu à expulser de mon cerveau toute pensée quand, la nature ayant horreur du vide, j'ai été assailli par une idée aussi violente qu'incongrue : ILS SONT PARMI NOUS !
    Qui ? Les ectoplasmes ambulants, les morts-vivants, les body snatchers. Ne me dites pas que vous n'aviez rien remarqué : le zopo, lorsqu'il débute, est tout plein gentil, bardé de bons sentiments et d'intentions vertueuses et puis, un jour, il est mordu par un collègue zombie.
    Alors, comme dans un épisode d'Iznogoud (la BD de Tabary) où le grand vizir complote en utilisant un personnage dont le contact vous transforme en potiche, le malheureux devient une sorte de revenant grisâtre, qui, le pas saccadé, beugle des "croissance, loi du marché, flexibilité, dégraissage, relance "qui sèment la terreur chez les populations non contaminées. Tous les problèmes des vivants ordinaires lui deviennent définitivement étrangers, incompréhensibles. Le sens commun fuit son esprit jusqu'au jour où une défaite aux élections ou une retraite politique le ramène à l'état d'humain. Il retrouve alors la lucidité et les solutions à tous les problèmes ; hélas, ceux qui l'ont remplacés, atteints à leur tour de zombidité, ne peuvent entendre ses excellents avis.
    Terrifié par ces images j'ai de nouveau aspiré toute représentation dans mon esprit en passant par l'étape intermédiaire dite "seins de Pamela A.", dernier stade avant le vide intégral. Et me voilà flottant dans un décor mental incertain ; la sérénité commençait à me chatouiller les orteils quand, crac ! deux mots parasites, ENGELURES SEXUELLES, ont rouvert la porte aux vagues d'idées. Voilà qui m'apprendra à prêter l'oeil aux billevesées médiatiques ! Ceci dit je me demande si ce brave Britannique, monsieur K.G. ( cagué... ça ne s'invente pas !) qui a forniqué à couilles rabattues avec un bonhomme de neige n'a pas vu son membre passer du gel à l'infection et de l'infection à la gangrène ; auquel cas il sera amputé (pas en député, ça c'était le paragraphe précédent).
    Finalement, épuisé par ces tentatives de vidange de ma cafetière crânienne, j'ai décidé de revenir à mon bon vieux délire quotidien.
    Allez, je prends mon kayak et je me casse. DMOS

lundi 1 février 2016

DEUX NARCISSES DE FÉVRIER

    Il y a deux semaines exactement j'ai perdu un ami ; nous ne nous étions jamais rencontrés mais il a été parfois le compagnon de mes lectures et je lui dois quelques flâneries intellectuelles. Je me suis souvent dit qu'une carrière comme la sienne, ignorante des vanités, sobre en volumes mais si intense dans chacune de ses réalisations, constituait un exemple à suivre.
    C'est ce que je vais essayer de faire. Merci, Michel Tournier.


    Et si l'avenir de la politique c'était de vouloir rendre la Terre plus belle, de restaurer les paysages et les terres arables, de rétablir les populations animales, de créer une civilisation où chacun pourrait vivre bien, et pas seulement quelques privilégiés...
    Cela aurait une autre gueule. Vous ne pensez pas que les jeunes et les déçus retourneraient aux urnes ?