Amis sportifs, je suis le seul intellectuel 50% sportif;
amis intellectuels, je suis le seul sportif 50% intellectuel;
amis cons, allez surfer ailleurs;
amis, jeunes ou vieux, qui ne voulez pas mourir idiots, venez me rendre une petite visite de temps en temps.

vendredi 29 août 2014

AÏE CE BEUH QU'ÊTES CHAT LANGE

     Avertissement : les inventeurs de cette manifestation qui s'impliquent contre la maladie de Charcot ne sont pas l'objet de cet article.

    Amis cons (et je sais que vous êtes nombreux), vu que vous me semblez d'humeur espiègle et joueuse, voire badine, n'écoutant que mon empathie -et non ma pitié qui est de l'empathie empâtée- je me suis essoré le bulbe en première pression à froid pour trouver quelques activités récréatives qui vous redonneront goût à la vie dès que vous vous serez lassés de vous balancer des seaux d'eau glacée sur la couenne.
    Ainsi donc, et je vous demande de croire à mon plus total sérieux, je vous suggère les folâtreries suivantes :

jet d'un seau de votre propre merde (voir le petit côté écolo-pédagogique ou rétro-scatologique)

jet d'un sac poubelle de bloc opératoire (obtention  possible du look médecin de guerre)

jet d'un marteau de boucher (en vue d'un effet boeuf)

jet d'un seau de livres (occasion pour certains de toucher des bouquins une fois dans leur vie)

jet d'un seau de slips (chacun reconnaîtra les siens)

jet d'une boule de jeu à la lyonnaise (ça fera deux boules creuses)

jet d'un quolibet (occasion pour certains d'apprendre un mot nouveau)

jet d'un bilboquet (celui-là, c'est juste pour le fun avec quolibet)

jet d'un con (un con sur un con = 1- des cons gelés 2- des cons potes (deux pommes) 3-des cons sidérés).

    Vous aurez noté : c'est la rentrée, j'ai le jeu de mots pâteux, je ne me suis pas bien réveillé de mes vacances.

    Et la prochaine fois que vous voyez un glaçon dites-lui que mon pastis l'attend. Allez, je prends mon morey et je me casse.

mardi 26 août 2014

RETOUR DE CONGE ET REFLUX GASTRIQUE

    Ah quel plaisir de retrouver mon cher petit blog ! Quand je pense à toutes ces indignations, ces ires et ces imprécations dont je n'ai pu me débonder pendant un mois et demi de vacances, j'en tremble encore.
    Au chapitre gentillesse, merci à tous les humains que j'ai rencontrés, ici et là, et qui m'ont donné envie de croire encore à l'humanité.
    Au chapitre humeur, il faut que je vous parle de mon indigestion de l'été. J'avais déjà eu quelques symptômes en 2012 et 2013 (lourdeurs gastriques avec renvois aigres afférents) mais cette année je suis parvenu à la nausée, avec promesse de vomissure pour 2015.
    Vous vous demandez de quoi je vous parle et vous avez raison ; alors accouchons... Vous avez bien remarqué, vous aussi, cette mode qui fait fureur, ce nouveau must de l'élégance urbaine, cette touche de goût dans le paysage : le hangar. Si un mot plus approprié existe pour désigner ces édifices, faites-le moi savoir.
    Du plus charmant village aux plus élégantes de nos cités, en passant par quelques charmants et rustiques vallons, les hangars commerciaux et artisanaux poussent comme des girolles après une pluie d'été. Rouge cerise, jaune canari, fuchsias ou verdâtres, ils rentabilisent des espaces jusque-là stupidement abandonnés à des activités agricoles dont on cherchait en vain l'utilité.
    Voilà ce que j'appelle de la décoration : au lieu de la laideur d'une prairie semée de fleurs, d'un bosquet verdoyant ou de quelque chêne vénérable, la beauté de murs en tôles aux fins coloris, agrémentés de quelque enseigne à l'élégance discrète !
    Il y a belle lurette, d'aucuns éditaient des livres tels que La France des abbayes, des châteaux ou des cathédrales. Futurs Mérimée(s), j'attends vos opus : La France des hangars, des casemates et des baraquements. Je m'en régale d'avance.