Amis sportifs, je suis le seul intellectuel 50% sportif;
amis intellectuels, je suis le seul sportif 50% intellectuel;
amis cons, allez surfer ailleurs;
amis, jeunes ou vieux, qui ne voulez pas mourir idiots, venez me rendre une petite visite de temps en temps.

dimanche 29 novembre 2015

AH, MA POV'DAME !

    Jésumarijosef, tout fout le camp ! Je regardais voler une mouche dans le salon -exercice de concentration- lorsqu'un mot venu de la radio laissée ouverte, vint me frapper (aïe!) : petit boulot. Et aussitôt un tourbillon de nostalgies a balayé mon cerveau sans défense ; pensez, de la mouche aux ptiboulots, moche pour le ciboulot !
    Me voilà donc, atteint de nostalgite fulgurante, déplorant la disparition de ces petits métiers qui animaient nos rues : le vendeur de photos osées qui vous ouvrait un pan de son pardessus pour un coup d'oeil sur le triangle des bermudas (aujourd'hui les morveux, dès qu'ils reçoivent leur premier téléphone, accèdent à Chatéqueu.net en trois clics) ; les camelots vendeurs de colifichets divers, à l'intarissable bagout, qui vous arnaquaient à la sauvette à coups de cravates infroissables et de montres à mouvement perpétuel (aujourd'hui on va dans un hangar pimpant d'une pittoresque zone artisanale pour faire le plein de merdes chinoises ) ; enfin, le ramasseur de mégots, qui vous retapait un havane avec six moignons de davidoff et vous remplissait une blague à tabac -pas une brève de comptoir mais un petit sac à pétun !- en une journée de ratissage des trottoirs (aujourd'hui on vapote, crapote, tapote, papote, pipeaute...).
    Ventre-saint-gris, où sont les ptijobs d'antan !? Allez, je me suis bien cassé les bras hier dans les vagues, alors je laisse mon morey et je vais m'estrasser*. DMOS


*Mot qui sera peut-être l'objet d'un article un jour.

vendredi 27 novembre 2015

ÉCOLOSTOUFFIA

     Comme d'autres je sens poindre chez de nombreux humains les premiers signes d'indigestion à l'écologie, les médias se prenant momentanément de passion pour ce sujet qui jusque-là -à moins d'une croustillante catastrophe- ne les intéressait guère plus que je me suis passionné pour L'apocalypse révélée de Swedenborg*.
    Dans ce court moment -vous verrez d'ici Noël comme on en parlera- d'excitation vertueuse chacun y va de sa diatribe, de son alerte ou de son pronostic. Les "résistants de la dernière heure" expliquent aux gens comme moi (46 ans de conscience environnementale) ce que nous nous épuisons à dire depuis des décennies.
   Du coup, même les néo-sympathisants atteignent la réplétion. Que les accros du trial, du ski nautique ou du jet particulier ne nous supportent pas je trouve cela légitime, voire rassurant, mais que des esprits fraîchement disposés à une pensée pro-environnementale soient amenés à la saturation par un gavage imbécile, ma gueule de cafetière en fume !
   Je crois que la défense de notre planète est un sujet grave à traiter sur un ton léger. Un soupçon d'ironie et d'humour seront plus efficaces que ce pilonnage catastrophiste et culpabilisateur !
   C'est d'ailleurs ce que j'ai essayé de pratiquer dans mon dernier ouvrage, DÉVASTATION, qui vient de me dévorer deux semaines -d'où le silence de ce blog- et que vous n'avez aucune chance de trouver en librairie. Ce collector ne pourra être obtenu qu'auprès de bibi, et encore, par ceux qui montreront patte verte.

*Auteur également d'un livre dont le titre m'a toujours régalé (quant à le lire...), à savoir
Les Délices de la Sagesse sur l'amour conjugal et les Voluptés de la folie sur l'amour scortatoire

dimanche 22 novembre 2015

K.K. NERVEUX(SE)

    Jésumarijosef, la sculpturale Kim Kardashian exige de son époux un tour de cou en diamants pour prix des souffrances de sa grossesse !
    Moi qui suis en train de mener à terme, et non sans déchirements, un beau bébé de 280 pages, je crois que je vais réclamer à ma chère femme un collier de chien -vu nos moyens- histoire qu'elle tienne en laisse mon côté cabot.
    A bien y réfléchir j'envisage même quelques autres présents, sardanapalesques, comme un slip en gore-tex, un marcel tricoté en fil doré ou des sandales tressées dans des tiges de chanvre indien.
    En vérité je suis un gros jaloux, parce que je n'ai ni poitrine ni croupe généreuses, et encore moins conjoint qui, au vu et au su du monde entier -une pub, sinon rien- m'offrirait la Captain Loubi Shiny Calf de Louboutin, escarpin à 745 €, parce que je le vaux bien
    Ah, très regrettée maman, que ne m'as tu engendré bimbo ! Aujourd'hui je ferais commerce de mes charmes, même si mon ironie congénitale me ferait envisager le moment futur où l'on me considérerait avec autant de tendresse qu'une savate dans un sac poubelle, un chewing-gum collé sous un bureau ou le dernier amuse-gueule au fond d'un plateau du buffet de l'Association des Psoriasiques Anonymes.
    Et pour ceux qui douteraient de ma parturition je signalerai que mon enfant se prénomme Dévastation et qu'il est couvert du rouge des saignements de né, voire de nouveau-né.
    Comme un malheur n'arrive jamais seul, le vent, après nous avoir bien secoué, a déjà déserté la côte et nous laisse orphelins du surf tant désiré. Alors je ne touche pas à mon morey et je me casse. DMOS

samedi 21 novembre 2015

NOMADISME LITTÉRAIRE

    De la petite bouilloire qui me sert de cerveau il sort régulièrement des idées saugrenues mais que j'affirme être les miennes.
    Et voilà que tout à coup, comme une démangeaison peu convenable, il m'est venu le besoin urgent d'effectuer une mise au point quant aux mots et groupes de mots dont je réclame la paternité (avec une phrase comme celle-là je ne suis pas près d'avoir le Goncourt, peut-être le prix des Amis de la plume empesée).

    La notion de nomadisme littéraire me tient à coeur : je n'ai jamais pu me faire à cette idée de "sous-genres" en littérature. Comme s'il était plus noble de raconter les pets de travers de notre chère petite personne que d'écrire un chef-d'oeuvre de science-fiction ou d'humour.
    Bien que nous vivions dans un siècle moderne -c'est exactement ce que se disaient les gaulois en sirotant leur cervoise- les maisons d'édition restent encore très frileuses devant les livres dits "de genre" et bien des lecteurs aussi, malheureusement.
    C'est pourquoi je réclame le droit au nomadisme littéraire, c'est-à-dire le droit à mêler plusieurs genres dans un même livre, passer du policier à l'humour en entreprenant un nouveau roman, jouer avec les codes quand ce jeu épice ce que l'on écrit ; et tout cela sans se retrouver mis au ban de la société littéraire.
    Car le fabricant de "livres de genre" est une sorte de prolétaire du monde des Lettres, un quasimodo du roman, un frankenstein de l'écriture !
    Et que sainte Nabilla m'arrache les miches si je ne continue pas à explorer les chemins méprisés de la littérature tant que j'y trouverai les parfums de l'existence. Le Goncourt, ce sera dans une autre vie...

dimanche 15 novembre 2015

    Comme au moment de l'attaque de Charlie Hebdo, il va me falloir plusieurs jours pour retrouver l'envie d'écrire des billets.
    Pour honorer un engagement que j'ai pris je vous communique cette invitation qui vise les habitants de l'aire toulonnaise.

                             
               RENCONTRE
    Un écrivain qui aime sa banque.        Une banque qui soutient un écrivain.     L'agence Banque Populaire du Pradet accueillera dans ses locaux Daniel MATHIEU, romancier, sociétaire de la Banque Populaire, auteur de HIER, LA TERRE et DÉVASTATION [parus chez Pétroleuses Éditions], et de MA GUEULE OUVERTE [paru sur internet].     Venez discuter à bâtons rompus, le jeudi 19 novembre 2015, autour d'une tasse de thé ou de café.

jeudi 12 novembre 2015

À PELLE QUE VEUX-TU...

    Jésumarijosef, quelle vision terrifique, quelle image médusante ! Un homme en sous-vêtements bleus maniant sa pelle comme Roland sa Durandal. Jadis c'était "Sus aux Sarrazins !" aujourd'hui c'est "Sus aux Sauve-serins !"
    Nous avons tous connu des coups de barre, des coups de bourre, des coups de coeur, des coups de dents, des coups de mou (et même des mous du cou, ministres), des coups de pompe et des coups de rein, mais le coup de pelle, voilà qui frappe... l'imagination !
    A titre exclusivement personnel, et en mon âge prépubère, au coup de pelle j'aurais préféré le roulé de pelle, de Pamela Anderson par exemple.
    Nous eussions été en été nous aurions pu avoir la pelle du 18 juin (je sais, avec un peu d'avance). Considérant mon naturel timoré, je n'aurais sans doute pas osé le "slipgate" mais quelques titres du style
Pincés pour des pinsons,
LPO : elle plaît aux oiseaux pas aux oiseux
Gare au dos à Audon !
 Des écolos à la pelle
Après le poêle à pellets, à poil la pelletée !
Les serins de la colère (jeu de mots double lame)
L'homme en bleu file des bleus
Coupelles à glu : coups de pelle au cul .
    Finalement, la chasse à la matole ça ne me dérange pas trop, du moment que ce n'est pas une chasse à la Mathieu !
    Allez, j'arrête de dire des bêtises, et comme il y a pétole (pas matole) je vais aller siroter un bon bouquin. DMOS

vendredi 6 novembre 2015

GARE AUX TRANSHUS !

    Dieu nous préserve des Transhumanistes qui rêvent de nous faire vivre -enfin ceux qui en auront les moyens financiers- deux ou trois cents ans.
    Bon sang, se farcir les mêmes crétins et les mêmes tordus pendant deux siècles ! Je préfère encore l'Enfer.


N.B. : Si vous cherchez un cadeau de Noël, je vous rappelle que jusqu'au 15 novembre vous pouvez commander DÉVASTATION, roman torride. Tapez Pétroleuses Editions à la rubrique Projets.

mardi 3 novembre 2015

TROIS PERLES

    Bien que phagocyté par la prévente de mon dernier roman*, je vous offre trois amuse-gueule de fraîche date.

    Le marketing nous traque : cerner avant de berner.

    Playboy, c'était un bien beau jouirnal.

    Pour finir, deux interdits de ma Géographie Amusante (voir MA GUEULE OUVERTE sur Youscribe) : des lieux à ne pas jumeler, Bouffémont et Chypre, Coudoux et Cuise-la-Motte.
    Je sais, c'est digne des Grosse Têtes, mais après le billet d'hier je ne pouvais pas faire moins.

*DÉVASTATION, disponible jusqu'au 15 novembre sur le site Pétroleuses Éditions.

lundi 2 novembre 2015

RÉGULATION

    Jésumarijosef, je ne sais pas si c'est l'approche de la COP 21 mais... vous n'avez pas l'impression que j'ai mes vapeurs en ce moment ? Je me fais beaucoup moins marrer.
    Ce matin, par exemple, je n'avais pas encore enfilé ma première chaussette que je ruminais déjà : je me disais que nous nous sommes enfermés dans un système dont il est de moins en moins possible de sortir. Il aurait été relativement facile d'échapper au piège dans les années 70 mais les intentions vertueuses n'ont pas fait long feu (vous vous rappelez, la chasse au gaspi !).
    Notre mode de vie a ses très bons côtés ; le problème c'est qu'il serait soutenable à condition que nous soyons deux milliards sur Terre, ou que nous disposions de plusieurs planètes.
    Ce qui peut frapper tout observateur, c'est le caractère exponentiel de notre développement. Où l'on aménageait un hectare on en viabilise cent aujourd'hui ; la maison qui demandait un à deux ans se construit à présent en six mois.
    Or, tous les biotopes sont soumis à une forme de régulation naturelle (dans une rivière où elles sont trop nombreuses les perches ont une tendance au nanisme et grossissent très lentement) et la nôtre interviendra un jour ou l'autre.
    Je pense que nous vivrons, au moment de notre inévitable régulation, une période assez grise, dans le style gagne-petit, quotidien mesquin, horizon très réduit, et que les prophètes de l'Apocalype en seront pour leurs frais, même si l'on pourra compter sur inondations, séismes et autres canicules dramatiques.
    Ceci dit, il est prévu de la vague mercredi, alors je vais aller préparer mon morey. Je me casserai plus tard. DMOS

dimanche 1 novembre 2015

PREMIÈRE FLEUR DE NOVEMBRE

    Qui suis-je pour me permettre de juger le monde, de jeter mon petit acide sur les ridicules de l'humanité ? Un souriceau, qui mord et déchiquète les inepties qui passent à sa portée.
    Mais, à bien y réfléchir, les grands philosophes et littérateurs, les spécialistes, les zopos, ne sont que de gros souriceaux, la mâchoire à peine plus large pour appréhender le monde... Alors je ne vois pas pourquoi je culpabiliserais de pondre mon petit oeuf corrosif à chaque jour que mon cerveau paresseux veut bien m'octroyer sa semence.