Amis sportifs, je suis le seul intellectuel 50% sportif;
amis intellectuels, je suis le seul sportif 50% intellectuel;
amis cons, allez surfer ailleurs;
amis, jeunes ou vieux, qui ne voulez pas mourir idiots, venez me rendre une petite visite de temps en temps.

mercredi 19 novembre 2014

LA JOURNEE...

    Bien que complètement absorbé par des travaux de peinture dans ma maison je ne pouvais pas ne pas vous adresser un petit clin d'oeil en cette journée mondiale des toilettes ; à l'occasion de cette date mémorable mon modeste blog, yadupeku?, s'associe à la détresse de tous ceux qui ont des mas sans gogues mais pas sans démagogues, à ceux qui n'ont jamais entendu le doux friselis de la chasse d'eau, à ceux qui n'ont jamais eu l'occasion de connaître l'angoisse existentielle qui vous saisit au moment de la disparition des matières dans le maelstrom implacable de la cuvette.
    A tous, YADUPEKU? vous souhaite un avenir peuplé de cabinets, de latrines et de vespasiennes. 

samedi 8 novembre 2014

FRANGLAIS 3

    Vous rendez-vous compte qu'un spécialiste de stand-up, après avoir brillamment mené un running gag à terme, peut recevoir une standing ovation ?
    Si vous préférez, l'humoriste, après un debout a reçu une ovation de standing pour son gag qui détale... Ah, mes enfants, que deviendrions-nous sans ces paillettes d'anglais dont moult fins esprits émaillent leur langage ? !
    Je ne voudrais pas passer pour un pisse-froid mais depuis l'âge de ma première sucette j'ai toujours vu les humoristes assurer leur spectacle debout ; quant à l'aspect improvisation interactive, j'en connais qui n'ont pas attendu les années 2000 (frère Desproges priez pour nous)...
    Pour le running gag, vous pouvez toujours courir pour que je l'utilise ; je lui préfère gag en boucle, gag filé -comme la métaphore- ou vanne en échos.
    Enfin, pour ceux qui snoberaient l'ovation debout, on se demande pourquoi, je leur conseillerais, devant une cantatrice, de ne pas brûler les chants d'elle par les debouts.

vendredi 7 novembre 2014

J'ACCUSE ou J'ABUSE

    Moi qui n'ai guère manqué de scrutins depuis ma première carte d'électeur je suis comme vous : lessivé par les hommes politiques, tous partis confondus. Mais je me révolte encore devant le mensonge et la poudre aux yeux. C'est pourquoi...
    J'accuse les politiciens d'avoir sciemment ignoré et tourné en dérision les analyses imparables que des gens bien plus intelligents que moi leur ont mis sous le nez, et ce depuis plus de trente ans.
    Aucun rappel à l'ordre n'a été écouté et même aujourd'hui tous les sommets de la terre, grenelle de l'environnement et autres balivernes sont autant de muletas sous lesquelles ces toréadors ultralibéraux cachent l'épée qui assassinera les générations futures. Mort brutale ou à petit feu, je n'en sais rien.
    Si vous pensez que je suis un vilain jihadiste vert, lisez trois ouvrages et faites-vous une opinion :
    1- Les limites de la croissance, sous la direction de Dennis Meadows, écrit en 1972
    2- Le pouvoir de vivre, sous la direction de Brice Lalonde, paru en mars 1981
    3- J'accuse l'économie triomphante, Albert Jacquard, paru en 1995.
    J'aurais pu citer d'autres oeuvres mais ces trois livres ont le mérite d'être très clairs et de correspondre à des décennies différentes ; c'est dire si nos hommes politiques, gens parfaitement intelligents au demeurant, ont peu d'excuses à faire valoir.
    J'enrage quand je pense qu'ils ne seront plus de ce monde le jour où il faudra rendre des comptes à nos descendants.
     Incendiez-moi avec un commentaire si je me trompe.

mercredi 5 novembre 2014

NOTE À BENNER

    Pour ceux qui ne l'auraient pas remarqué, il m'arrive de rafraîchir mes articles, ce qui vous autorise, mes chers petits vampires, à relire ces morceaux de choix vos jours de désoeuvrement ou de spleen.

FRANGLAIS 2

    Ce week-end, comme l'assassin sur les lieux de son crime, comme la langue sur un "ice cream" [provocation gratuite], comme un poète sort d'un i ce que rime [Rimbaud pour ne pas le nommer], je suis revenu sur ma terre natale, Nice.
    Et là, enfer et putréfaction, en paires et foutre à réaction, que vois-je, rue Rancher, rue Penchienatti, puis partout ? Des enseignes complaisantes, des raisons sociales en baragouin, des cartouches professionnels fruits de la mode langagière et du renoncement le plus odieux !
   Alors que je déambule avec mon excellent ami Loulou, un ESTATE NIÇOIS m'arrache les yeux ; une envie furieuse d'aller invectiver l'agent immobilier dans son officine me saisit. Je vais lui en donner moi, des estate niçois ! Pourquoi pas ESTHETE NIÇOIS ou ET CE TÊT* NIÇOIS ou EST-CE TÊTE, NIÇOIS ?
    Ah, l'ignoble jobastron, quand IMMOBILIER NIÇOIS aurait largement suffi.
    Mais je bus la lie du calice au moment où, m'apprêtant à déguster ma daube provençale à L'auberge Acropolis mon regard fut sauvagement agressé par la devanture d'un magasin en vis-à-vis, surmonté d'un gigantesque SHOW ROOM. Me gâcher ainsi mon orgasme gastronomique!
    S'il n'eût été près de vingt et une heures je serais allé souffleter l'impudent, ou, pour le moins, l'aurais-je morigéné, gourmandé, tancé jusqu'à obtenir amende honorable. " Jeune homme vous auriez pu tenter une contrepèterie  CHOU ROM, ou inventer quelque saillie écrivassière, je ne sais pas moi,  CHAUD ROUE MEUT !, CHAUVE ROUX HMM, CHIOTTE ROOM, CHAUT ROUMAGNOLE (pour un marchand d'articles de pêche ou de spiritueux). Voilà, jeune bélître !"
    Pour finir, après cette démonstration aveuglante de pertinence, quelques francisations sauvages : à pis Inde, noeud guette de pou laid, mue fine au chocolat et stries Ming.

*Le récipient, pas la fête vietnamienne.

N.B. : J'offrirai toute ma gratitude à celui qui m'indiquera comment mettre des cédilles sous les majuscules.
P.S. : Le gagnant est Roger Malvezin ; je lui enverrai ma gratitude emballée dans du PQ, cela va de soi (de soie ?).
P.S. II : Ça n'est pas un blog interactif, ça !!

GO GOAL II

    Jésumarijosef, aujourd'hui j'ai envie de me faire des amis... Je vais commencer par les footballeurs, pour lesquels rien n'est jamais trop beau pendant que pour le contribuable l'impôt n'est jamais trop cher.
    Je ne vais pas entonner la rengaine du salaire des joueurs, je vais juste m'énerver à propos des pelouses ; quand on connaît leur coût d'entretien ( 150 000 euros annuels pour le Parc des Princes) et que l'on voir les joueurs exécuter des glissades, crampons en avant, dès qu'ils marquent un but, on tempête.
    Et moi qui n'ai même pas de gazon dans mon jardin et qui ai joué vingt ans sur des stabilisés qui m'ont écorché jusqu'au derme !
    A présent au tour de la F1 ; déjà on parle de sport mécanique, ce qui constitue pour moi un oxymore journalistique, une antithèse physiologique, mais enfin... Quand on sait que la piste de Sotchi -tiens, ça faisait longtemps... cf le billet SOTCHI BLUES- pour le grand prix de Russie a coûté vingt millions d'euros au km, on est en droit de vitupérer.
    Et moi qui me tracasse pour la réfection de la route de mon lotissement, une dépense de sept mille euros ; pauvre couillon !
    Je sais, aujourd'hui je suis moins marrant mais il faut dire que j'ai manqué de super vagues hier... Alors, je range mon morey et je me casse. DMOS