Amis sportifs, je suis le seul intellectuel 50% sportif;
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amis, jeunes ou vieux, qui ne voulez pas mourir idiots, venez me rendre une petite visite de temps en temps.

vendredi 31 mars 2017

MEMBRE ÂNE DES PARTI(E)S

    Quand, pour un article, je sors de ma confortable coquille humoristique, je me demande toujours dans quelle mesure ce que j'écris est un tissu de sottises ; comme mes opinions sont assez souvent à contre-courant de l'orthodoxie contemporaine, que je les confronte à des textes aussi contradictoires qu'intelligents, j'en arrive parfois à douter de moi-même.
    Par bonheur, l'actualité vient de temps en temps me murmurer à l'oreille que je -et tous ceux qui partagent mes idées- ne suis pas totalement donquichottesque.
    Vieux militant antinucléaire par pragmatisme, je constate que nos craintes étaient fondées : l'EPR coule, les démantèlements de centrale vont coûter les yeux de la tête, l'uranium qu'il faut aller chercher très loin, les déchets que nous confions aux bons soins de nos descendants. Dans les années 70 nous étions en pointe pour les énergies renouvelables : le lobby nucléaire a eu le dessus... A l'heure où nous allons payer la vraie facture, nous allons comprendre notre douleur...
    Mais l'ire m'égare. Venons-en au fait : ceux qui me suivent au-delà de ce blog savent tout le bien que je pense de l'automatisation forcenée, de la numérisation à la hussarde. Mon mauvais esprit a, dès le départ, douté de l'équilibre entre emplois détruits et emplois créés... Ce matin j'apprends que le MIT (un maximum d'intelligence au m2) a conclu, après étude, que la robotisation allait produire bien moins d'emplois qu'elle n'en détruirait.
    Ils m'auraient posé la question (ou à ma concierge, ça revenait au même) ils auraient eu la bonne réponse, instantanément et pour pas un radis !
    Bien, bien, j'aurai le triomphe modeste... D'autant que les zopos -comme pour le nucléaire- vont bien mettre quarante ans avant d'admettre le problème. Nous n'avons donc pas fini de rigoler.
    Pour conclure, et sans rapport avec ce qui précède, je constate qu'au parti socialiste on vient de réinventer la chirurgie réparatrice : le professeur Macron pratique avec succès l'hymenoplastie, reconstruisant avec brio les hymens politiques, même chez des sujets pourtant fripés (et souvent friqués). La qualité de l'opération est telle que les impétrants font la queue dans la salle d'attente pour se refaire une virginité...

jeudi 30 mars 2017

L'ÉCONOMISTE À REBROUSSE-POIL

    Je continue à penser que nos hommes politiques connaissent depuis longtemps toutes les données et l'ampleur des problèmes environnementaux ; je laisse aux sociologues et aux  historiens le soin d'analyser les motivations de leur déni et de leur passivité.
    Aujourd'hui, j'ai juste envie de vous parler de Nicholas Georgescu, mathématicien et économiste, mort en 1994. Moi qui croyais en connaître un rayon en matière d'écologie, je viens de le découvrir !
    Voici ce qu'il prônait en 1971 dans La loi d'entropie et les processus économiques* :

-interdiction des guerres et des productions liées
-développement des pays sous-développés pour qu'ils atteignent un niveau de confort, sans luxe excessif
-baisse de la population jusqu'au niveau où l'agriculture biologique pourra subvenir aux besoins des hommes
-diminution de tous les gaspillages énergétiques (chauffage, climatisation, vitesse, éclairage)
-diminution des produits gadget (ex. 4x4, voiturette de golf)
-se débarrasser de la mode (maladie de l'esprit humain)
-concevoir des objets réparables
-occuper les loisirs de manière immatérielle.

    A l'époque où ces lignes ont été écrites, le premier choc pétrolier n'avait pas encore eu lieu : même s'il y a matière à controverse, on ne peut pas contester la lucidité de l'auteur et -malheureusement- l'état de fraîcheur de toutes les problématiques.

*The entropy law and the economic process.

mardi 28 mars 2017

ÉMEUTE

    Cornegidouille, j'avais mitonné pour ce matin un article aux petits oignons sur la pensée planétaire de Nicholas Georgescu (sans déc... et vous n'y échapperez pas) et voilà que je prends deux flèches médiatiques en pleine poire ! Comment ne pas réagir ?
    Je vais laisser ces deux friandises à votre appréciation, voire à votre méditation.

    Du Figaro à Paris-Match, ce ne fut qu'un cri : Nabilla crée l'émeute au Salon du livre. Là, je m'incline bassement : trop forte. La brune siliconée est plus fine que sa poitrine et les pointures du Salon ont dû en verdir de jalousie. Une meute de journalistes bombardant la star ripolinée, des nuées de fans extatiques, des manchettes dans tous les journaux : messieurs les écrivains installés, allez vous rhabiller. Elle vous a écrabouillés, détruits, anéantis.
    Pour ma part, je réserve mes compliments à son nègre, Jean François Kervéan, qui a réussi a tirer matière biographique de l'existence d'une pétroleuse de 25 ans. Je conseille donc vivement la lecture de Trop vite, qui vous ouvrira les portes de la pensée philosophique, bien plus sûrement que les bouquins d'Alain Finkielkraut ou de Pascal Bruckner !
    J'ai noté en particulier, cette déclaration : "Susciter le désir des hommes me dégoûte..." Ben, voyons, si la dame avait le physique de la fée Carabosse elle ne ferait pas sa bêcheuse. Comme disait mon papa, "Si tu n'aimes pas ça, n'en dégoûte pas les autres !"

    Je croyais avoir atteint le sommet de l'ironie ordinaire que nous inflige sans façons la vie, lorsque, lorgnant inconsidérément, sur le même fesseboutqueue, un zapping à tendance altermondialiste, j'aperçois un individu (dont le physionomie pouvait faire passer Joey Starr pour Brummel) qui proférait : "De mon physique, je veux être une star, une idole". Les bras m'en sont tombés. D'ailleurs, rien qu'à l'évocation de ce grand moment métaphysique, ils me tombent de nouveau et je ne puis continuer ce texte...

   

samedi 25 mars 2017

FRANCE, UN SOU MISE

    Chers petits vampires lecteurs, vous aurez noté que mon humeur est au jeu de mots poissard et besogneux ; à tel point que j'ai dû me calmer, tant j'étais tiraillé entre calembours et contrepèteries :  "la France en RE (un sous mi), le Pen his... torique (vous savez, tore = révolution d'un cercle autour d'une droite), Mélenchon les doigts dans le nez ou mets l'anchois de Douarnenez, Macaron nie ( à la sauce trop math)", et ainsi de suite. J'aurais presque honte, mais il faut dire que j'ai des excuses : je n'avais pas fêté mes vingt printemps que je feuilletais déjà Alphonse Allais, Tristan Bernard et Cami (non, je n'ai pas oublié un F).
    Et puis, je suis en période de deuil : outre la disparition du "black Berry", le créateur du rock'n roll (plutôt le jeu de jambes de Chuck que le jeu de hanches d'Elvis), j'ai perdu toutes mes illusions poétiques... non -lapsus- politiques. Ça valse trop fort au bal des faux-culs et à force de les regarder danser je commence à avoir mal au coeur.
    Ma foi d'électeur ne tient plus qu'à un fil mélenchonien... Car, voilà, je fais mon coming-out, mais ceux qui me connaissent bien ne seront pas étonnés.
    Mettez-vous à ma place...
    Droopy s'enfonce dans les sables mouvants du mensonge... à lui plus ne nous fions !
    Barbie (pas Klaus, mais pas loin) s'étiole depuis qu'elle a minci, et ne mord plus que du bout des lèvres !
    Le Macroncéphale m'éblouit mais dès que je souffle sur les paillettes je constate que ce cru a besoin de vieillir; c'est de l'alcool blanc, pas du millésimé. J'attendrais donc pour me macroniser.
    Calimero - qui a parlé de coiffure en coquille d'oeuf ?- est saigné par des couteaux félons et son hallali ferait passer l'assassinat de César pour de la gnognotte.
    Les six petits arrivent avec un tel retard que ce n'est même la peine qu'ils commencent à pédaler.
    Alors, que reste-t-il à un vieux zécolo, cryptogauchiste à filaments centristes ?
    Le seul qui est vrai avant d'être persuasif ; le seul qui a compris que nous sommes devant des problèmes éthiques et philosophiques autant qu'économiques ; le seul qui a écouté des gens ordinaires plutôt que des crânes d'oeuf* cher payés.
    Voilà comment m'est venu une maladie insidieuse, la mélenchonite aigüe -ça me chatouille de mettre le ¨ sur le e, forme d'addiction à l'insoumission, dont le pire symptôme est une espérance folle.
    Dieu me pardonne. 

*Rien à voir avec Calimero.

vendredi 24 mars 2017

ROT BEAU D'HOMME, EST-CE TIC ?

    Jésumarijosef, j'étais presque calme, les doigts de pieds épanouis dans mes chaussettes et, tout à coup, pire qu'une démangeaison de galeux, une envie, une impatience, un désir inouï d'être déjà après-demain et de connaître ce temps béni où les robots vont faire de la Terre un paradis de farniente, que nous agrémenterons d'activités artistiques, culturelles et écologiques !
    Sots sceptiques que vous êtes, ne voyez-vous pas ces après-midis où farmrobot (farmbot pour les intimes) plantera les graines de votre potager, les arrosera, enlèvera les mauvaises herbes, tandis que vous userez les ressorts du divan en vous délectant de la cinquante-huitième diffusion de Derrick (réhabilité par la présidente Le Pen), Le Renard ou Un cas pour deux !?
    Vils passéistes, vous n'éclatez pas de bonheur en pensant aux jours où, devenus cacochymes, Buddy changera votre culotte incontinence avant de vous border (en somme une version de Buddy au lit, mais en moins rock'n roll).
    Enfin, ignobles réactionnaires, souriez en pensant au moment où la version humanoïde de lokomat vous fera craquer les vertèbres pendant que vous suivrez une allocution du président Macron en sirotant un armagnac vieilli en fût de chêne de la Ténarèze.
    Le robot, c'est trop beau !
    Je ne sais pas ce que j'ai, moi, mais j'ai envie d'aller bousiller de la mécanique : je vais désosser une vieille radio. Après, je prends mon morey et je me casse. DMOS

    

samedi 18 mars 2017

GODE SAVE THE GOUINE

    Jésumarijosef, méfiez-vous de votre four haute technologie ou de votre robot multifonctions : après les scandales du téléviseur espion et du nounours avec caméra cachée, me voici contraint de vous parler de sex toy, alors que cela ne fait pas deux mois que j'ai glosé sur le hot doll canin *!
    Un séisme secoue le milieu du jouet sexuel, du bibelot à cupidonneries, du hochet à galipettes : le We-Vibe, sex toy intelligent (autant qu'un sex toy puisse l'être) collectait des données personnelles -et là, je suppute sur ces données- au point que le fabricant, pris la main dans le sac -là, je préfère ne pas supputer sur le jeu de mots- a accepté d'indemniser les clients, révoltés, à hauteur de 3,75 millions de dollars.
    Permettez-moi de m'insurger trois fois !
   1- Contre la robotisation de l'amour (déjà qu'on doit la subir dans le travail). Autrefois, carottes, courgettes, radis noirs, salsifis et panais étaient promis à une belle carrière érotique avant d'agrémenter pot-au-feu, blanquette ou salades.
2- Contre l'emploi d'un mot anglo-saxon ; dans mon jeune temps, je n'ouïs parler de ce type d'objet que mon adolescence bien entamée, quand, feuilletant d'un doigt concupiscent des ouvrages libertins, je découvris les mots godemiché puis olisbos, surnommés les "consolateurs de l'épouse délaissée".
3- Contre la méfiance rampante que de tels agissements vont instiller en chacun de nous ; déjà, je ne regarde plus ma box du même oeil... Et je ne suis pas prêt d'acheter un rasoir ou une brosse à dents électrique !
    Allez, je prends mon morey (après avoir vérifié qu'il n'est pas équipé d'une puce) et je me casse. DMOS

*POLITIQUES ou POLIS TIQUES, article du 1/2/2017.

vendredi 17 mars 2017

DU PRINCIPE DE LA FESSÉE

    Il y a presque trois ans je m'insurgeais contre le projet de loi sur la fessée (PANPAN ! , article du 20 mai 2014) ; aujourd'hui qu'il est presque entériné* - et non enterré, hélas- un parallèle foudroyant traverse mon esprit : le renoncement à la fessée ne marquerait-il pas le renoncement à une forme d'éducation ?
    A ce stade de la réflexion j'imagine le désarroi du lecteur fustigophobe. Alors je m'explique !
    Pour avoir rencontré un assez grand nombre de gamins, j'ai pu constater que la plupart, s'ils n'ont pas été corrompus par le laxisme, peuvent être éduqués sans le recours à la tape culière.
    Néanmoins, une minorité se montre rétive, provocatrice et sourde à toute parole de raison : en général, ces enfants sont amendables à condition d'agir immédiatement, avec toute la gravité nécessaire. Si, malgré cette action, ils persistent, vous êtes devant un cas difficile qui peut relever de gens d'une autre compétence.
    Les enfants qui ne se voient imposer aucune limite peuvent devenir odieux, même les plus gentils (j'ai vu des collègues littéralement martyrisés par leurs élèves) : la fessée -nous ne parlons pas d'une correction violente, la tape, peuvent être la borne qui matérialise le point à ne pas franchir.
    Données à la première incartade, avec le sérieux et l'explication nécessaires, elles doivent éviter la redite et la surenchère, car, règle absolue, si à votre deuxième avertissement rien ne se passe, tout gamin comprend parfaitement que vous venez de lui délivrer un permis d'en faire à sa tête.
    J'ai beau m'introspecter, je n'arrive pas à éprouver de ressentiment à l'encontre de mon père, qui m'administra jadis quelques avoinées assez méritées. Mon jeune âge pétulant ne s'en est pas porté plus mal.
    J'ai connu des élèves, battus chez eux (et cela c'est impardonnable), très doux dans leurs relations écolières, alors que des enfants jamais contredits ni fessés, frappaient leurs parents et se montraient odieux avec leurs camarades.
    Achevons donc cet article, dont j'espère qu'il provoquera des lettres d'insultes et des critiques enflammées de pédopsys et des ligues de vertu familiale...
    Le combat contre la fessée me fait autant hurler que me fit bramer l'idée d'introduire des caméras dans le dernier collège où j'ai sévi et que me fait braire celle de disposer de personnels de sécurité dans les établissements. Un lieu de savoir fréquenté par des jeunes normalement éduqués n'a pas besoin de tout ce fatras sécuritaire : en venir à l'utiliser, c'est admettre qu'on a "foiré" lamentablement toute pédagogie.
     Le prochain stade ce sera quoi ? Des kapos, des miradors. J'ai entendu parler de portiques de détection des métaux ! En n'usant pas d'autorité à l'instant voulu, dans le bon tempo, on se condamne à la démesure, tôt ou tard, on crétinise les élèves normaux, on voue à l'enfer les gentils.
    Pour ceux qui auraient un doute : je suis contre la pénalisation de la fessée, craignant par ailleurs qu'on en vienne à interdire les stimulations postérieures de couple, dits piments de Cupidon.

*Pas tout à fait, puisque le Conseil constitutionnel l'a retoqué.

jeudi 16 mars 2017

JE VOUS L'AVAIS BIEN DIT

    Le 6 septembre dernier je vous annonçais, dans l'article GOURMANDISES FUTURES, une campagne électorale des plus délectables : avouez que les évènements ne m'ont pas fait mentir.
    Le rythme est haletant, les péripéties innombrables, les coups de Jarnac absolument immondes... Alexandre Dumas et Eugène Sue peuvent aller se rhabiller.
    Grâce à nos zopos* nous pouvons réviser tout un vocabulaire, négligé par les animateurs branchés (qui ne savent pas qu'un pitch c'est l'argument d'un film, ou que le turn-over correspond à un roulement dans une équipe sportive).
    Au premier chef, je mettrai les palinodies, pitoyables retournements qui font que qui miaulait avant-hier, mordait hier et lèche aujourd'hui. Au gré des vents sondagiers, voyez-les courir après la pâtée des postes virtuels. Jusqu'à un président du sénat qui ne savait plus où donner de la truffe.
   Au deuxième rang, je placerai forfaiture, d'aucuns piétinant allègrement leur serment de foi à leur suzerain ; ainsi fut trahi le benoit Hamon, qui apprend qu'il y a loin de la coupe aux lèvres et que jamais rat ne demeure en bateau malmené.
   En troisième et dernière place, je verrais bien menterie, car le bobard court comme un dératé dans les allées de la politique. Le mensonge fait un tel tabac chez nos zopos que je leur suggèrerais bien de postuler au titre de roi, décerné chaque année par l'académie de Moncrabeau : pour cela, il leur suffira de falisifier leur carte d'identité, car il faut être né moncrabelais (ça ne s'invente pas), puis d'assurer une de leurs prestations ordinaires, ce qui leur vaudra, à coup sûr, l'attribution de la couronne du Menteur royal.
    Si le voyage jusqu'au Lot-et-Garonne leur semblent une odyssée trop éprouvante, ils peuvent aussi briguer la dignité de Président de la République des Menteurs qu'attribue l'académie de Namur ; mais avec ce titre, on risque la confusion avec la réalité...

*C'est la dernière fois que je me fatigue à l'expliquer : j'ai pris la première syllabe d'homme et de politique.  Donc : hopo, mis au pluriel, donnes les hopos, et, après élimination du h et renforcement de la liaison, zopos. C'est pas de la création verbale, ça !

jeudi 9 mars 2017

LEVER DE LA VICTOIRE

    Chers petits vampires lecteurs, je vous ai encore sevrés de sang littéraire. Un mois de silence, un mois sans une ligne sur YADUPEKU, ce blog qui prouve que l'on peut allier le muscle (menacé de flaccidité) et la pensée déconnante. D'ailleurs, de quelqu'un qui perd ses facultés intellectuelles, ne dit-on pas qu'il pédale dans la choucroute, ce qui prouve bien que pédaler et penser sont les deux mamelles du philosophe !
    Pour ce qui me concerne, outre par une flemme à écrire des articles, j'ai été freiné par l'écriture d'un livre qui m'est venu comme une envie de pisser. Après mon dernier roman, Les frères de la nuit, je pensais goûter le repos du guerrier quand une démangeaison m'a pris : j'ai gratté jusqu'au sang ma plaie environnementale et pondu un livre dont seul Nostradamus pourrait prédire la destinée, L'écologie décomplexée. Je sais, c'est une bien maigre excuse pour vous avoir délaissés si longtemps.
    Aussi, pour faire amende (à Mende ?) honorable, vais-je vous ouvrir les portes des tréfonds de moi-même, en vous parlant de mon... réveil !
    Car, chose sidérante, tous les matins je me réveille (enfin, jusqu'au dernier, le jour où je n'aurai plus à quitter le pays de mes rêves) : l'oeil glauque mais l'esprit clair, ma petite cafetière cérébrale se met à tourner à plein régime (voir l'article RÉVEIL OTAKÉ, du 18/2/2014). Idées vaseuses et jeux de mots indigents se bousculent au portillon, jusqu'à ce que, mon café cérébelleux menaçant de bouillir, j'entreprends de me lever.
    C'est alors l'instant de l'enfilage de chaussette, auquel ma raideur matutinale (je parle de mes reins...) confère un caractère épique.
    Voilà comment, à chaque aube (pas à Jacob, amis bigleux), abandonnant un majestueux épisode intellectuel pour un trivial plié de buste à la recherche de mes fumantes,  je passe du "grand penser" au "grand penché" !

    Je suis certain que ceux qui viennent de perdre deux minutes à lire cet article ne sont pas déçus...