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dimanche 29 mars 2015

LE ZOPO

    On connaissait le topo, le zypo, l'hippo, l'oulipo, voici l'hopo que certains -ô relâchement langagier de notre siècle décadent (et pas des cadors)- que certains, donc, orthographient déjà l'opo.
    L'hopo, contraction de l'homo politicus, est en réalité un homo erectus comme vous et moi si ce n'est que les germes de sa maladie apparaissent dès sa prime enfance.
    A la maternelle c'est un petit napoléon des bacs à sable et ses troubles se manifestent par l'envie de régenter la vie des autres, par le ricanement méprisant face à leur babillage et par une intolérance absolue à partager son doudou ou son tapis de sieste.
    S'il pose son seau renversé devant lui comme un pupitre et qu'il tient son râteau à la façon d'un micro, le diagnostic est avéré.
    Toutefois, la maladie ne se déclare vraiment qu'à l'âge adulte, après une série de signes avant-coureurs qui aboutissent à la libération des germes fatals : dans l'ordre, encartage, accès au siège du parti, investiture.
    Une fois la crise déclarée l'évolution ira, soit vers une pathologie modérée, marquée par des investitures locales, voire régionales, mais jamais plus ; soit vers une affection morbide dont la phase extrême est dite "présidentielle".
    Que l'atteinte soit moyenne ou sévère les symptômes sont les mêmes : cumulite mandataire, magouillophilie électorale, élimination pénible des anticorps -appelés aussi pseudoamis ou amihopos-, et surtout [signes que le processus est irréversible] bobardite aigüe compliquée d'accès de fètskejdipaskejfé.
    Face à cette affection incurable et terrifiante, certains malades, conscients de leur état, optent pour la sédation terminale par administration de sièjoséna. Mais quand on voit des patients qui souffrent trente ans, voire plus, il me semble qu'un peu de compassion ne peut faire de mal : mettons fin au martyre des électoïques et luttons pour l'euthanasie politique au bout de dix ans de manda(t)lgie !

    Dernière minute : l'auteur, au prix d'une forfaiture ignoble, a décidé de retenir l'orthographe suivante, le zopo, les zopos. Consternant.
    
     

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