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mardi 6 septembre 2016

GOURMANDISES FUTURES

    Jésumarijosef, après avoir siroté un mois et demi de vacances j'ai déjà besoin d'une petite resucée de trois semaines ! Car j'ai déjà oublié le goût de la lenteur et l'odeur du silence. A part cela, la cafetière qui me sert de tête continue à bouillir régulièrement et je m'attends à vivre des mois particulièrement stimulants vu que l'approche des présidentielles va accélérer la distribution de friandises médiatiques.
    Nous avons pu, d'ailleurs, déguster les premières pralines : le tacle assassin de l'avant-centre Fillon ; le but contre son camp de l'Attali en herbe (l'Attila qui bouffe le gazon socialo), si grosse tête qu'on le surnomme déjà le Macroncéphale ; le petit crochet intérieur pour se débarrasser du marquage sur l'aile droite et la protection virile du ballon chez le candidat-président.
    Au chapitre ignominie et viscosité, un ancien ministre mis en justice vient de se défausser sur un mort : au niveau d'un excellent Dumas ou d'un bon Balzac.
    Croyez-moi, j'en salive déjà. Rien que d'y penser il me vient une faim de loup... Évidemment, nous allons bien moins rigoler quand il va falloir passer aux urnes ; le désespoir du vide pourrait nous saisir, et le lendemain du deuxième tour coïncider avec une belle gueule de bois.
    Si les coulisses de la campagne s'annoncent prometteuses, pour ce qui est des discours programmatiques je pronostique un ennui sans fond, un emmerdement sidéral, une monotonie migrainogène : les premières déclarations que j'ai pu entendre me laissent supposer que je vais pouvoir me passer de rasoir quelques temps...
    Il y a bien Mélanchon dont la parole et la pensée brisent la routine, mais je n'aimerais pas être traité de mélanchonien, le mot me paraissant râpeux sous la langue. Mélanchon, cela sonne comme merluchon, et malgré toute mon estime pour ce vaillant zopo je ne le rejoindrai que par défaut, lorsque tous les autres m'auront donné envie d'aller m'installer sur Mars.
    En attendant, je me casse pour finir mes valises. Je laisse mon morey, peu utile en Auvergne. DMOS

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