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jeudi 11 février 2016

ARCHI : L'ART CHIE (épisode II)

    Jésumarijosef, moi qui regardais venir sereinement la Saint-Valentin, quel choc ! En tapant archi mes doigts ont fourché et je me suis retrouvé dans l'art chien, puis, de fil en aiguille dans le mystérieux tissu d'internet, à mariage de chien : après un bref ricanement devant la photo de deux clébards en costume de mariés je remarque le cookie canin... maryyoupet.com.
    Après avoir épuisé quelques à-peu-près (ma roupette, marylou pète,...) je clique sur le lien : le site existe ! On peut se marier avec son animal de compagnie !! Ah, monde merveilleux, les avatars de ta créativité sont sans limites !!!
   Ce nonobstant, je suis vite revenu à l'architecture, une sublime villa de Frank Lloyd Wright me rappelant un article du 23 juin 2014, ARCHI : L'ART CHIE, auquel je ne changerais pas une ligne.
   Le terrible paradoxe de l'architecture contemporaine, malgré son triomphe spatial ! Elle a balayé les vieux bâtiments, dévoré les terres agricoles, mais, à quelques exceptions près, elle peine à occuper les coeurs. On y vit mais on ne la chérit pas.
   A un immeuble sans caractère nous préférons presque tous la villa, ou l'appartement dans une maison ancienne, voire hausmannienne.
   Les touristes ne vont pas visiter les villes nouvelles. Les logements-pastiches du Plessis-Robinson se vendent comme des petits pains, bien plus facilement que cubes et barres, même fardés de volets en bois et de balcons fantaisie en acier plein. Et imaginez qu'il n'y ait pas pénurie de logements !
    Les réalisations banalissimes d'aujourd'hui paraissent insipides comparées à certaines audaces des années 70/80, par exemple le merveilleux fatras de la Cité des Etoiles à Givors, ou l'incroyable gueule de la Cité Pasteur-Monplain à Angers.
    Pour quelques gestes architecturaux remarquables combien de copies des années 20/30, combien de clones qui mondialisent l'insignifiance ?
    Et puis il reste cette question incontournable : pourquoi des maisons de village, bâties par nos ancêtres qui n'avaient même pas le certificat d'études, possèdent un charme et un cachet inimitables ?
    Comme je n'ai pas la réponse je préfère prendre mon kayak. Et je me casse. DMOS

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