Je suis toujours persuadé que le monde est plein de jobastrons (sinon comment expliquer que les manipulateurs de tous crins continuent à prospérer) et le premier de tous c'est moi.
Car, admettez-le, il faut être le premier des couillons pour se crever la paillasse à chercher de l'original, pour mettre trois ans à écrire un bouquin que cinq mille personnes finiront par lire d'ici cinq ans, alors qu'un livre de témoignage -une "ex" de président, je crois- rédigé assez vite a dépassé les 700 000 exemplaires en moins de deux mois.
Le seul truc qui me console c'est que je ne suis pas le seul écrivain à se sentir désemparé en ce moment... Ah, et aussi le prix Nobel de Modiano, c'est un peu de baume sur mon ulcère.
Ô lecteurs incontrôlables, merci pour ce moment (de déprime).
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