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vendredi 10 octobre 2014

COMMENCEMENT

    Encore une matinée où tout n'était que luxe (relatif), calme et volupté ; j'écoutais France-Culture où l'on tressait -comme partout- des couronnes de lauriers à Nobel Modiano, ce qui me réjouissait puisque j'ai toujours aimé cet écrivain.
    Et là, aux portes de l'épectase, un journaliste, après une faute de syntaxe (double interrogation est-ce que + est-il) m'assène un coup de matraque assassin : un anglicisme prononcé à la vitesse de 300 mots/minute.
    Alors, j'ai décidé, pour purger ma bile, de m'attaquer, à chaque bonne occasion, à cette cuistrerie qui consiste à larguer un anglicisme pour s'éviter de chercher un équivalent dans notre langue maternelle.
   Ainsi je prierai les pédants médiatiques de lâcher "work in progress" pour oeuvre en chantier, travail en cours, livre en gestation.
    Enfin, pour conclure ce premier billet quelques francisations sauvages, juste pour le plaisir : Goûtgueule, Amaszone, fessebouc, touite, blogue, pipeul, hachetague, ouifi et ailphone (celui-là irait aussi pour le gars qui vous parle dans l'oreille quand il a becqueté un aïoli à midi).

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