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samedi 8 juin 2019

VERT... DE RAGE

    Je suis un mauvais sujet, vous le savez tous : écolo, anti-libéral, politicosceptique, pubophobe et désespérément hétérosexuel, mais là je n'y tiens plus !
    Depuis quelques temps c'est le grand bordel Vert : moi qui ai connu le sahel écologiste des années 70, je vois débouler de l'écolo de tous les côtés ! Ils pullulaient tout autour de moi, et je ne m'en étais pas rendu compte. Je ne parle même pas de nos chers zopos qui nous ont sorti les violons environnementaux pendant la dernière campagne, ni même de moult journalistes qui ne vont pas tarder à nous donner des leçons d'écologisme. Non, non, je pense à tous ces bavards, résistants de la dernière heure, qui saturent les antennes pour nous expliquer ce que nous avions compris depuis plus de quarante ans : comme James Dean, l'humanité roule vers le mur à tombeau ouvert.
    Je crains que l'avalanche d'informations que déclenchent ces beaux parleurs n'ait un effet répulsif sur ceux qu'il faut motiver à rejoindre les jeunes qui se battent pour le climat et leur avenir sur cette planète...
    Depuis deux semaines je ne croise que des gens qui me disent "Tu sais, j'ai voté écologiste". Du coup, je ne comprends pas bien pourquoi les Verts n'ont pas fait 40% des voix aux européennes !
    Enfin, par les mille pustules de Belzébuth, tout cela fouette mon ire et je suis d'une humeur de chien : par bonheur deux humoristes ont apaisé mes crises atrabilaires ; en dilatatant ma rate ils ont soulagé mon pancréas.
    D'abord, Christian Jacob qui a affirmé que la droite avait beaucoup fait en matière d'écologie : j'ai tellement ri que c'était un coup à avaler mon dentier. Par bonheur, je n'en porte pas.
    Ensuite, Patrick Balkany ; lui, c'est le stand-up hors classe, le talent à l'état pur : au cours de son procès il nous déroule toute sa science du sketch. Palinodies, dénégations callimériques, culot sidéral et, surtout, art dans lequel il est un maître absolu, le mensonge téléscopique. Avec M. Al-Jaber, il nous a même rejoué la partie de cartes pagnolesque (cartes de crédit, évidemment).
    Après toutes ces considérations, je vais aller me "descendre" une petite daube de seiches, non sans cracher un dernier jet de bile : à tous les beaux au bois dormant qui se réveillent aujourd'hui pour tirer la sonnette d'alarme environnementale, je dis que, depuis le temps qu'on la tire, elle doit être sacrément usée et qu'un de ces jours elle va rendre l'âme.

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