Je lisais dans JEUNE AFRIQUE un article sur le Rwanda ; en illustration du texte une photo, non pas des fameuses vertes collines mais un cliché urbain, de Kigali sans doute.
N'étaient les habitants, tous noirs, on pourrait être dans une rue de Levallois-Perret, de Francfort ou d'Oulan-Bator : le même mobilier urbain, les mêmes immeubles de verre et de béton. Et je me dis que "Ils" sont en train de réussir la mondialisation de l'architecture. L'ennui monte déjà par bouffées...
Pourquoi ne pas ouvrir le monde à l'architecture organique chère au talentueux belge Philippe Samyn ?
Autrement, le pays qui oserait l'effronterie d'un urbanisme relocalisé et historique -pourquoi pas la France ?- serait sûr, d'ici quelques années, de gagner le jackpot touristique, lorsque tous les voyageurs-touristes, épuisés de l'uniformité, se rueront sur les rares lieux encore "différents".
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